Dans une tribune publiée par Les Echos, Anthony Alyce fondateur du média spécialisé Ecofoot explique que la RSE s’installe de plus en plus dans les milieux du football.
Le football est un secteur économique comme les autres. Il fait face aux mêmes enjeux que le reste du tissu économique. Dans une tribune publiée par la rubrique Le Cercle du quotidien Les Echos, Anthony Alyce, fondateur du média Ecofoot, dresse un tableau plutôt encourageant.
Anthony Alice met l’accent sur les liens forts qui unissent les clubs avec les territoires qu’ils représentent. Il démontre qu’il en découle un plus grand intérêt pour la RSE. « Pour éviter une fuite en avant des jeunes fans et un vieillissement de leur base de supporters, les clubs de football doivent alors mettre en place d’audacieuses stratégies RSE ; visant à renforcer les liens avec leur région. Une évolution parfaitement comprise par les clubs professionnels français, qui ne cessent d’organiser leurs actions en la matière en lançant des structures dédiées telles que des associations, fonds de dotation ou autres fondations » analyse-t-il.
Un engagement multiple
Avec un tropisme social appuyé sur les questions de formation, les initiatives dépassent désormais ce seul domaine. « Cette prise de conscience des enjeux capitaux de la RSE est favorisée par les travaux centralisés par la Ligue de football professionnel (LFP). Sous l’impulsion de Nathalie Boy de la Tour, la Ligue a lancé de nombreux projets en la matière, tant sur le volet social qu’écologique ou sociétal avec de multiples partenariats avec des associations. Des projets qui permettent de soutenir les actions menées par les clubs professionnels » continue l’auteur. Il cite ainsi un responsable RSE de la Ligue professionnel française qui assure que 4% du chiffre d’affaires de la LFP, soit 73,8 millions d’euros, sont dédiés à des actions RSE.
A leur niveau aussi les clubs s’engagent soit par l’action de leurs fondations soit par des règles de gouvernances qui vont du management aux bilans écologiques de leurs structures.
Source : Les Échos