Malgré les efforts menés ces dix dernières années dans de nombreux pays pour promouvoir l’égalité entre femmes et hommes, des inégalités persistent, notamment sur le marché du travail et dans l’éducation. En France, les femmes ont une rémunération mensuelle moyenne inférieure de 32 % environ à celle des hommes. Si environ un quart de cet écart salarial s’explique par les différences d’heures travaillées, les femmes travaillant davantage à temps partiel que les hommes, et un autre quart par le fait que les femmes travaillent dans des secteurs moins rémunérateurs que les hommes, la moitié de l’écart reste inexpliquée et résulterait de discriminations selon l’OCDE.
Certaines politiques publiques ont un impact différencié sur les hommes et les femmes et peuvent engendrer et amplifier des inégalités, ou au contraire les réduire. Le gender budgeting (ou budgétisation sexospécifique) consiste à prendre en compte explicitement l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes dans le processus budgétaire. Il implique d’adopter une perspective de genre à différentes étapes du processus budgétaire, et d’analyser les conséquences directes et indirectes de dépenses et de recettes publiques sur la situation respective des femmes et des hommes
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