Credit Suisse et l’empreinte écologique

Credit Suisse a publié le 29 octobre 2021 un rapport intitulé « Treeprint : When emissions turn personal » , dans lequel il formule des pistes pour identifier des solutions durables pour réduire son empreinte écologique. Selon le GIEC, les émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent diminuer de 50 % entre 2020 et 2030. Afin d’atteindre ces objectifs à long terme en matière de changement climatique, Credit Suisse propose une série de recommandations :

1. « Les arbres comme solution »

Ce rapport introduit le concept de « Treeprint » qui correspond au nombre d’arbres adultes nécessaires pour compenser une certaine empreinte carbone. Credit Suisse avait antérieurement démontré le rôle important que peuvent jouer la plantation d’arbres ou leur reboisement notamment à travers le « Global ESG Research : The ROE of a Tree » (ROE, Return on equity).

2. Rendre les émissions plus personnelles 

Afin de rendre plus compréhensible la notion d’empreinte écologique, ce rapport fournit des données sur l’intensité des émissions d’un large éventail d’activités couvrant les repas et les boissons, les voyages et le tourisme, les loisirs, l’habillement et les activités domestiquesCette étude convertit l’empreinte des différentes activités en un nombre d’arbres nécessaires pour compenser l’intensité de ces émissions. Ainsi, la compensation de l’intensité des émissions d’un séjour de luxe peut nécessiter 400 arbres, tandis que prendre une douche par jour peut nécessiter 9 arbres par an.

3. Pour parvenir à un mode de vie durable, chaque citoyen doit adapter son mode de vie.

Selon Credit Suisse, chaque citoyen peut avoir un impact significatif dans la réduction de son empreinte écologique. Les meilleures options semblent être un régime alimentaire végétarien, les transports publics, les véhicules électriques et les bicyclettes, ainsi que l’utilisation moins fréquente et sur des périodes plus courtes d’appareils ménagers.