On observe que seuls 26 % des investisseurs professionnels ont adopté une approche responsable claire en matière d’obligataire.
• 49 % des investisseurs se sont engagés dans une approche d’investissement responsable (ISR) claire pour les actions, contre 26 % seulement pour les obligations. Néanmoins, de nombreux investisseurs ont l’intention de s’améliorer dans ce domaine.
- 70% des investisseurs considère que les actionnaires peuvent exercer une influence positive sur les entreprises et 65 % d’entre eux sont convaincus que cela est plus compliqué pour les détenteurs d’obligations.
- Un peu plus de 6 investisseurs sur 10 estiment qu’il est difficile d’établir dans quelle mesure certains produits sont réellement « verts ».
- La compagnie NN IP tend,de son côté à intégrer les critères ESG dans toutes ses stratégies obligataires.
Les investisseurs responsables tendent à se concentrer davantage sur les actions que sur les obligations, notamment en raison de l’influence positive que peuvent exercer les actionnaires par leur vote.
L’enquête réalisée par NN Investment Partners (NN IP) révèle que cette tendance est toujours actuelle, un quart seulement des investisseurs professionnels mentionnant une approche IR clairement définie par leur entreprise pour les obligations, contre près de la moitié pour les actions. NN IP intègre les critères ESG dans la majorité de ses stratégies obligataires. Parallèlement aux produits intégrant les facteurs ESG, NN IP propose une gamme de produits obligataires durables et d’impact, mettant encore davantage l’accent sur les critères ESG.
En terme d’avenir, l’enquête montre que 61% des investisseurs indiquent qu’ils travailleront sur leur approche IR pour les actions dans les trois prochaines années, tandis que la moitié d’entre eux cherche à améliorer leur processus IR concernant les obligations.
« Je suis étonnée de voir que 26 % seulement des investisseurs en obligations ont mis en place une stratégie d’investissement responsable. Je ne vois pas pourquoi ce pourcentage devrait être plus bas que celui des actions. À l’exception du vote, toutes les approches appliquées aux actions peuvent être également utilisées pour les obligations ». déclare Edith Siermann, Responsable des obligations et de l’investissement responsable chez NN Investment Partners
Il est cependant encourageant de voir que près de 50% des investisseurs participant à leur enquête ont l’intention de s’améliorer dans ce domaine.
NN IP est convaincu que l’intégration ESG est le meilleur moyen d’obtenir des rendements attractifs pour leurs clients tout en apportant leur contribution à la société en général. Ils s’ engagent à étendre l’intégration des critères ESG à toutes leurs stratégies obligataires dès que cela s’avère pertinent. Dans leur approche, ils se concentrent sur les opportunités d’investissements basées sur une dynamique ESG positive.
« Parallèlement à nos produits intégrant les critères ESG, nous proposons aussi des produits obligataires durables axés sur les opportunités de durabilité, ainsi que des produits d’impact – tel que notre fonds d’obligations vertes – se focalisant sur les industries et entreprises apportant clairement une contribution positive aux ODD des Nations Unies. »
L’enquête de NN IP révèle que certains émettent des doutes sur le fait que les fonds durables sont tous aussi « verts » qu’il ne paraît sur le papier. 64 % des investisseurs s’accordent pour dire qu’il est difficile de différencier les produits disponibles.
Edith Siermann ajoute : « Les craintes d’éco-blanchiment (green washing) sont, dans une certaine mesure, justifiées. Il est crucial que les gestionnaires d’actifs adoptent une totale transparence sur leur approche d’intégration des critères ESG et aident les clients à comprendre les différences entre les produits offerts. Chez NN IP, nous avons ainsi développé une définition stricte de l’intégration ESG, requérant d’intégrer l’ensemble des trois facteurs (E, S et G) dans chaque analyse d’investissement et de pouvoir démontrer et documenter ceci de façon cohérente. »
69% des personnes interrogées sont convaincues que les actionnaires peuvent provoquer des changements clairs et positifs dans les entreprises dans lesquelles ils investissent, tandis que 65 % pensent que cela est plus difficile pour les détenteurs d’obligations, car ils n’exercent pas de droit de vote.
Edith Siermann conclut : « L’engagement va au-delà du vote. Le fait que les détenteurs d’obligations ne puissent pas voter n’est pas une raison pour minimiser la valeur de leur engagement. Le vote n’est qu’une façon pour les investisseurs d’influencer le comportement d’une entreprise. Indépendamment de la classe d’actifs, l’engagement est un outil important pour apporter des changements durables et identifier les opportunités d’investissement les plus attractives dans le domaine obligataire. Le vote mis à part, je pense aussi que ce n’est qu’une question de temps avant que l’on accepte communément que les détenteurs d’obligations et d’actions utilisent les mêmes outils et approches dans leurs stratégies d’investissement responsable. »