D’après l’agence de notation financière Moody’s, les émissions d’obligations vertes ont atteint 47,2 milliards de dollars au cours du premier trimestre 2019, soit une hausse de 40 % par rapport au niveau enregistré l’an dernier sur la même période.
Il faut dire qu’en 2018, la croissance des émissions de Green Bonds avait marqué le pas par rapport aux années précédentes, ressortant en hausse de seulement de 3 % contre 84 % en 2017 si l’on en croit les derniers chiffres publiés par Le Climate bonds initiative (« initiative pour les obligations climat ») ; l’explication étant notamment à chercher du côté de la dégradation des conditions de marché.
En effet, même si ces titres sont destinés à financer des projets verts – la plupart tournés vers la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique – ils ne sont pas été pour autant immunisés contre un environnement moins porteur.
Quoi qu’il en soit, les investisseurs souhaitant financer des projets responsables semblent de plus en plus nombreux à l’heure actuelle. D’ailleurs, Moody’s table sur des émissions de 200 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année 2019.
Pourtant, il n’en reste pas moins que ce compartiment du marché obligataire reste encore marginal avec une part de marché de 2,5 % d’après Moody’s, c’est dire son potentiel de croissance dans les années à venir.