En présence de Laurence Monnoyer-Smith, de Nicole Notat et de Pascal Canfin, l’Ircantec a réuni, mardi 9 octobre 2018, un plateau d’experts de stature internationale. Les intervenants ont échangé sur la place du secteur pétrolier et gazier dans un monde à 2°C et sur les stratégies des différentes parties prenantes au regard des défis de cette transition. L’Ircantec a confirmé l’engagement du régime en faveur de la transition écologique et énergétique.
L’Ircantec entend en effet :
- Désinvestir des obligations traditionnelles du secteur pétrolier et gazier et réallouer les sommes dégagées vers des obligations vertes.
- Se retirer des actions d’entreprises spécialisées du secteur en raison de leur faible capacité à adapter leur modèle à la transition écologique et énergétique (TEE) ainsi que des actions non européennes et des entreprises intégrées dont les dépenses d’investissement ne sont pas compatibles avec une trajectoire 2°C. Les sommes dégagées seront réinvesties dans des fonds verts.
- Se donner 2 ans pour recalculer son allocation stratégique d’actifs et ainsi en 2020, être en capacité de revoir son exposition au secteur pétrolier et gazier en fonction de son alignement à une trajectoire 2°C.
Durant les 2 ans que dureront ces travaux, l’Ircantec poursuivra son engagement à travers l’initiative Climate Action 100+, les PRI ou tout autre levier qui pourrait être identifié.
L’Ircantec est convaincue que la transition écologique et énergétique est l’affaire de tous et qu’elle doit se faire en tenant compte des différents impacts qu’elle peut générer.