L’outil de suivi des prévisions trimestrielles de l’IPR

L’Inevitable Policy Response (IPR) lance à Londres le 27 avril 2022 le Quarterly Forecast Tracker. Le Quarterly Forecast Tracker (QFT) fournit aux investisseurs une évaluation complète et opportune de la pertinence, de la crédibilité et de l’impact des principaux développements climatiques en 2022.

Légers points positifs dans l’ambition climatique mondiale

L’élan et les développements de la COP 26 en Chine, en Allemagne et en France reflètent de légers points positifs dans l’ambition climatique mondiale, avec près de la moitié des plus d’une centaine de développements politiques évalués depuis la COP 26 compatibles avec un 1.8 C résultat selon les conclusions du 2022 Quarterly Forecast Tracker lancé aujourd’hui par l’Inevitable Policy Response (IPR).

Le Quarterly Forecast Tracker (QFT) fournit aux investisseurs une évaluation complète et opportune de la pertinence, de la crédibilité et de l’impact des principaux développements climatiques en 2022 par rapport au scénario de politique de prévision IPR 1.8C et au scénario de politique requise 1.5C, tous deux publiés avant la COP 26.

« Le Quarterly Forecast Tracker est une nouvelle étape dans la mission de l’IPR visant à fournir aux investisseurs une plate-forme crédible sur laquelle évaluer le rythme de la politique climatique et l’accélération de l’économie réelle. En mesurant ces problèmes par rapport aux prévisions à long terme liées aux résultats de la température, les investisseurs sont les mieux placés pour ajuster leur alignement climatique, leurs investissements de transition, leurs stratégies de risque et de zéro net en conséquence,» David Atkin, PDG, Principes pour l’investissement responsable (PRI).

« Avec la transition climatique bien engagée, les évaluations trimestrielles sont une ressource supplémentaire pour les investisseurs pour comparer les progrès climatiques. Le QFT permet également d’intégrer progressivement des événements cruciaux comme la guerre d’Ukraine et ses impacts structurels dans les perspectives de l’IPR, » Mark Fulton, directeur de projet, Inevitable Policy Response (IPR).

Parmi les principales évaluations, la guerre en Ukraine favorisera en fin de compte les résultats en matière d’énergie propre, la sécurité étant un moteur croissant de la transition énergétique malgré une période de perturbations initiales. Cependant, les développements récents aux États-Unis et au Brésil ont signalé une certaine stagnation ou une décélération de la dynamique.

Les principaux résultats du Quarterly Forecast Tracker

  • les événements majeurs de la fin de 2021 et les développements du début de 2022 ont confirmé et renforcé les impacts des prévisions à long terme des DPI, certains signalant une accélération de l’action politique. Cela comprend les développements clés et la réponse émergente de la politique énergétique à la guerre en Ukraine;
  • la guerre en Ukraine a conduit les décideurs politiques à se concentrer davantage sur la « sécurité » en tant que moteur et les développements à plus long terme sont susceptibles de favoriser l’énergie propre;
  • une accélération de l’ambition politique lors de la COP 26 et après en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et en Chine;
  • et aussi, une certaine stagnation, un affaiblissement ou un ralentissement de la dynamique politique aux États-Unis et au Brésil.

Accélération par rapport aux prévisions IPR

Les événements majeurs de la fin de 2021 et les développements du début de 2022 ont confirmé et renforcé les impacts des prévisions à long terme de l’IPR. Certains signalant une accélération de l’action politique provenant de la COP 26, de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de la Chine :

  • lors de la COP 26, plus de 100 pays, dont le Brésil, se sont engagés à mettre fin à la déforestation d’ici 2030, une déclaration plus forte sur la foresterie que lors des sessions précédentes de la COP;
  • l’Allemagne a annoncé son intention d’avancer le calendrier d’élimination du charbon de 2038 à 2030;
  • la France accélère ses plans d’énergie propre en annonçant une augmentation de sa capacité nucléaire, et le Royaume-Uni dépasse ses objectifs de DPI prévus pour le déploiement des véhicules électriques;
  • la Chine a publié de nouveaux documents politiques sur l’écologisation de l’initiative « la Ceinture et la Route » et a signalé une prise de conscience accrue des émissions agricoles, notamment en mentionnant la viande cultivée dans son plan agricole quinquennal (publié en janvier).

Décélération par rapport aux prévisions IPR

Des signes de stagnation ou de ralentissement de l’action politique nécessitant une surveillance aux États-Unis et au Brésil :

  • aux États-Unis, la nouvelle législation sur le climat n’a pas encore été adoptée, l’interdiction des importations de composants solaires pourrait contracter le secteur et ralentir l’adoption des énergies renouvelables à court terme;
  • une action en justice contre l’EPA pourrait limiter la capacité de réduire les émissions du secteur de l’électricité en l’absence de législation fédérale;
  • au Brésil, un projet de loi autorisant l’exploitation minière sur les terres indigènes, combiné à sa récente CDN et aux niveaux élevés de déforestation actuels, pourrait avoir un impact sur les prévisions de l’IPR pour les dates de fin de la déforestation;
  • la guerre en Ukraine a conduit les décideurs politiques à se concentrer davantage sur la « sécurité » en tant que moteur et bien qu’il y ait des perturbations à court terme, les développements à plus long terme sont susceptibles de favoriser l’énergie propre.