Média Green Finance, CLN Green et Bruno Boggiani

Octobre 2021, une interview du magazine FORBES nous donne des informations sur le Média Green Finance, un nouveau produit financier, le CLN Green et son dirigeant Bruno Boggiani.

Pour ceux qui ne connaissent pas Strateggyz, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Bruno Boggiani, fondateur de Strateggyz, « Stratégies de vos investissements ». Cela fait près de quinze ans que j’exerce en finance, j’aborde la stratégie d’investissement avec un regard à 360° pour une véritable approche globale, selon le profil de l’investisseur et son aversion au risque.

 

Si vous ne deviez présenter qu’un seul produit à nos lecteurs, lequel choisiriez-vous ?

Sans hésitation le CLN Green que nous lancerons en octobre sur la place parisienne. Les Credit Linked Notes (CLN) sont des « obligations synthétiques », émises par une banque afin de transférer des risques de crédit spécifiques à des investisseurs. Le montage d’un CLN repose sur l’utilisation d’un produit dérivé appelé Crédit Default Swap ou CDS. Ces produits dérivés de crédit permettent aux investisseurs de recevoir des coupons liés à la non-survenance d’un événement de crédit.

L’un des atouts présentés par les CLNs est qu’ils peuvent offrir aux investisseurs un taux de rendement plus élevé que celui pratiqué sur des obligations classiques pour un risque similaire. En outre, ils permettent d’obtenir une exposition à des types de risques ou de sous-jacents qui n’existent pas sur le marché obligataire classique, comme par exemple les tranches sur indices de crédit. Compte tenu de la flexibilité qui caractérise les produits structurés, nous pouvons customiser la maturité, le leverage, la devise, le risque de contrepartie pris par l’investisseur, et bien sûr également le risque de sous-jacent. Ce dernier peut être constitué par le risque de crédit d’une seule entreprise, d’un indice de crédit (panier regroupant des dizaines d’entreprises), ou d’une tranche sur indice de crédit.

Avec l’aide d’un desk de structuration d’une grande banque londonienne, nous proposons des CLNs exposés au risque de défaut d’entreprises sélectionnées spécifiquement en fonction de leur performance ESG telle qu’estimée par les plus grandes agences de notation ESG (MSCI, S&P Global, Sustainalytics, ISS, CDP…). D’où le nom de CLN Green !

Ces produits sont-ils destinés aux particuliers ?

Pas vraiment. Cela tient au fait que le ticket d’entrée est assez important et que la demande pour des produits Green est encore assez minime. Pour cette raison, notre effort en matière de CLN Green est avant tout déployé en direction des institutionnels et des asset managers, qui recherchent à la fois une optimisation de leurs rendements, une meilleure maîtrise de leur risque et un tampon Green. Je dirai même que ce type de produit est réservé aux investisseurs qui ont une véritable conviction dans le Green, le socialement responsable.

Comment avez-vous réussi à mettre en place ces produits inédits en France ?

Effectivement, nous sommes les seuls sur la place parisienne à proposer des CLN Green. Pour relever ce challenge, j’ai fait appel à Laurent Goychman. Cet ingénieur en environnement a multiplié les postes à haute responsabilité dans le domaine de l’innovation, du développement et de l’investissement auprès d’institutions publiques et autres réseaux d’investissement. Son profil rigoureux et exigeant en fait un partenaire idéal pour porter ce projet Green à nos côtés.

À vous entendre, il semblerait que le Green occupe une place de choix dans vos stratégies d’investissements ?

En effet, j’ai toujours été très concerné par l’investissement socialement responsable. Je gère également un media en ligne entièrement dédié à ce sujet : Green Finance. Devenu le media de référence dans la Finance verte, Green Finance centralise les bonnes pratiques et les bonnes méthodologies afin de répondre à l’ensemble des critères E.S.G au sens large : Environnement, Ecologie; Social, Santé, Sénior ; et Gouvernance.

Aujourd’hui, nous comptabilisons plus de 8 000 abonnés parmi lesquels des institutionnels (caisses de retraites, assureurs, mutuelles) ou encore des asset managers (sociétés de gestion).

Parallèlement, poursuivez-vous vos autres activités de trading et d’analyse technique au profit des particuliers ?

Bien sûr ! Une fois encore, j’ai su m’entourer d’excellents partenaires, véritables références dans leur domaine. Ensemble, nous proposons du conseil et de la formation via le CPF.

Jonathan Smadja, alias Trado (Tradosaure), est l’un des analystes les plus populaires des réseaux sociaux dans le trading. Il n’a pas son pareil pour démocratiser l’analyse technique avec bienveillance et pédagogie. 

Trader en compte propre, Patrick Riguet dirige la société Doji Star, précurseur au niveau européen dans le domaine de l’ichimoku et des chandeliers japonais (techniques d’analyses de graphiques).

Trader et ancien gérant de Hedge Fund, Bernard Prats-Desclaux est l’auteur de plusieurs livres sur le trading. Conférencier de renom, il intervient régulièrement sur TVFinance et collabore pour Investir ou Les Échos.

Et pourquoi cette autre activité de reprise d’entreprise ? Vous ne vous arrêtez donc jamais ?

Il faut soutenir notre économie ! Les chiffres mensuels de la banque de France continuent d’annoncer une baisse des défaillances des entreprises, je reste convaincu qu’il y aura forcément un retour de balancier. C’est pourquoi nous avons choisi d’accompagner, de conseiller et de former les repreneurs d’entreprise ou investisseurs dans leurs différentes stratégies. Reprendre des structures saines ou en difficultés, demande une certaine expertise que nous apportons en étudiant avec eux l’ensemble des diagnostics de l’entreprise visée, que ce soit au niveau financier, comptable, juridique, fiscal, social, environnemental ou commercial.

Le mot de la fin ?

Strateggyz s’est donnée pour mission de définir les stratégies de vos investissements. Tel est notre ADN !