Neuberger Berman, société de gestion indépendante détenue par ses salariés, vient d’achever la mise en œuvre des principales recommandations de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) initiée par son conseil de stabilité financière. La société a notamment mis en place une nouvelle méthode pour analyser le risque potentiel lié au climat et a quantifié la perte potentielle maximale liée au changement climatique pour toutes les positions actions et obligations corporate détenues au sein de ses fonds américains et de sa gamme UCITS, et souhaite à l’avenir étendre cette analyse aux positions détenues au sein d’autres mandats.
En se basant sur des scénarios élaborés afin de s’aligner sur les engagements de l’Accord de Paris, les gérants de Neuberger Berman ont passé en revue les titres susceptibles de bénéficier ou de pâtir financièrement du changement climatique, de la réglementation ou des changements technologiques. Le conseil d’administration a été chargé de superviser le risque climatique et des changements ont été apportés par la société dans la manière de gérer le risque climat au sein de ses propres activités.
En analysant systématiquement les conséquences potentielles du changement climatique sur les investissements d’un portefeuille à l’autre, la société dispose d’un nouvel indicateur afin de générer de la valeur à long terme pour ses clients. La société utilise plusieurs scénarios, notamment ceux alignés sur une transition de +2° et +1,5°. Les résultats permettront aux analystes d’engager un dialogue avec les entreprises et les équipes managériales qui semblent particulièrement à risque. Cet engagement continuera de fournir des informations bottom-up pour améliorer notre compréhension du risque climatique.
« Alors que le monde évolue vers une économie à faible émission de carbone, il est important pour nous de comprendre comment positionner au mieux nos portefeuilles pour servir les objectifs de nos clients », a déclaré Jonathan Bailey, Responsable de l’investissement ESG chez Neuberger Berman. « Aucun scénario n’est infaillible, mais en modélisant systématiquement les risques et les opportunités liés au climat, nos gérants sont mieux informés du positionnement de leurs portefeuilles. Ils peuvent ensuite choisir la meilleure manière d’appliquer l’ensemble des outils de gestion active à leur disposition, qu’il s’agisse d’engager le dialogue ou de vendre un titre en dernier recours lorsque celui-ci n’offre plus un rendement potentiel ajusté au risque suffisamment attractif.»
George Walker, Président et CEO, a déclaré: « Le changement climatique est une réalité et aura un impact sur les risques et les rendements pour tous les secteurs et toutes les classes d’actifs. En tant que gérant de long terme, nous estimons qu’il est important pour nos clients d’évaluer les conséquences potentielles du changement climatique sur les sociétés dans lesquelles nous investissons. Nous continuerons à échanger avec les équipes de direction des sociétés et avec nos clients sur ce sujet d’une importance capitale. »