Tendances économiques mondiales : défis et préoccupation du FMI
Préoccupation du FMI exprimé via sa directrice générale Kristalina Georgieva, quant à la faible productivité mondiale, mettant en garde contre une croissance économique limitée. Des mesures sont recommandées pour stimuler la productivité, restaurer la stabilité des prix et investir dans l’intelligence artificielle pour soutenir la croissance.
L’économie mondiale est actuellement dans une phase de relative stabilité malgré les nombreux défis auxquels elle est confrontée. Cependant, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a exprimé de vives inquiétudes quant à la faible croissance de la productivité, mettant en garde contre une période prolongée de croissance économique limitée.
Éviter la stagnation
Bien que l’économie mondiale ait évité une récession mondiale majeure et une période de stagflation redoutée par certains, elle demeure en deçà des normes historiques en termes d’activité économique. Kristalina Georgieva souligne que les perspectives de croissance sont en baisse depuis la crise financière mondiale, ce qui nécessite des mesures ambitieuses pour stimuler la productivité et éviter une croissance en deçà des moyennes historiques.
Défis de la productivité
La principale préoccupation du FMI réside dans le ralentissement significatif de la productivité, responsable de plus de la moitié du ralentissement de la croissance dans les économies développées et émergentes. Sans une correction de cette tendance, le monde risque de traverser une décennie marquée par une croissance économique décevante.
Priorités et recommandations
Pour inverser cette tendance, le FMI identifie deux priorités majeures. Premièrement, il est crucial de restaurer la stabilité des prix, ce qui est en cours avec le retour de l’inflation à des niveaux plus modérés dans les économies avancées. Deuxièmement, la consolidation des finances publiques est nécessaire, car de nombreux pays sont confrontés à des niveaux élevés d’endettement.
Impact de l’IA et politiques industrielles
Kristalina Georgieva souligne également l’importance de l’intelligence artificielle (IA) dans la quatrième révolution industrielle, reconnaissant ses avantages potentiels tout en soulignant les risques pour l’emploi. Elle appelle à des investissements dans les compétences numériques et les filets de sécurité sociale pour gérer cet impact.
En conclusion, les défis actuels de productivité et de croissance économique nécessitent une action concertée à l’échelle mondiale pour promouvoir l’innovation, restaurer la stabilité financière et adapter les politiques économiques aux défis de l’ère numérique.