“Dans le graphique ci-dessous, l’auteur Christophe Mangeant a comparé les évolutions du “quasi-PIB” mondial dans les diverses simulations du “rapport Meadows” , aussi connu sous le nom du “rapport du Club de Rome” ) avec ce que nous avions connu sur les dernières décennies.
La conclusion est que pour le moment une “relance à l’identique” ne fonctionne que 20 ans tout au plus – donc à peine le temps que nos enfants aient notre âge – avant un effondrement mondial, c’est à dire un processus irréversible où diminuent population, PIB, et évidemment capacité de charge de la planète (et donc implicitement les espèces, sols, forêts, ressources en eau utilisable, etc, sont aussi dans un processus d’effondrement). Les deux processus de baisse “rapide” de la population sont les famines et les maladies (il n’y en a pas d’autre).
Or une large partie des investissements de la “relance” que nous allons faire durent plus de 20 ans. C’est le cas dans les secteurs industriels, mais aussi l’urbanisme, les infrastructures de transport, l’organisation agricole, etc.
Il ne faut donc pas “relancer d’abord et s’occuper de la finitude du monde ensuite”. Il faut impérativement faire les deux en même temps.
Une analyse proposée Joëlle Leconte, à compléter par la lecture de ce livre :
