Considérée autrefois comme pertinente, la question est aujourd’hui parfaitement dépassée. Réconciliant responsabilité et rendement, ambitions collectives et individuelles, la prise en compte de l’impact dans l’investissement marque un tournant dans la sphère financière.
“Notre monde va plus changer dans les prochaines années qu’au cours des 100 dernières“
“Nos choix d’investissement doivent intégrer une réalité incontournable : notre monde va plus changer dans les prochaines années qu’au cours des 100 dernières. Souvenons-nous. Début 2020, la courbe de transformation de nos sociétés et de nos économies était déjà qualifiée d’exponentielle. Quinze mois plus tard, la Covid-19 a provoqué un bond en avant sans précédent. Digitalisation des pratiques, développement de vaccins en un temps record, déploiements prometteurs de solutions de transition écologique… Nous vivons une phase d’accélération technologique inédite. Avec, parallèlement, un autre basculement décisif : le recentrage sur l’humain. Pour la première fois, collectivement, nous avons renoncé à l’économie au « profit » de l’humain.” a déclaré Gilles Cutaya, Directeur Général Délégué en charge du Développement international, du Marketing et de la Communication CPR AM.
Réaffirmation du model social
Ces mutations historiques doivent évidemment être portées par l’industrie financière. Si la prise en compte de l’impact constitue d’ores et déjà une tendance, je suis convaincu qu’elle n’en est encore qu’à ses prémices. Secouées de toute part, les sociétés ont besoin de se projeter dans un nouveau modèle capitaliste autour d’une promesse claire : concilier croissance et foisonnement technologique avec un modèle durable à long terme. Aucune idéologie, altruisme ou sensiblerie ici, mais un indispensable pragmatisme, nécessaire à rendre le système encore plus efficient et humain. Chez CPR AM, est ainsi intimement persuadés qu’une économie reposant sur des inégalités n’est pas seulement injuste, elle est inefficace. Mais gardons aussi à l’esprit qu’il n’existe pas de développement humain sans développement économique.
Pour le dire autrement, avoir conscience des apports historiques du capitalisme mondialisé – son impact sur la réduction de la pauvreté notamment – n’empêche nullement d’être convaincu qu’il est temps de l’adapter aux réalités et aux défis de ce siècle. Contexte d’une nouvelle ère post-Covid, réglementations en faveur de choix durables, avancées permettant de mesurer les impacts sur les écosystèmes naturels et le corps social… tous les voyants sont au vert (sans jeu de mots !) pour prendre cette voie.
Que l’on se rassure, les acteurs de la gestion d’actifs avancent ici en terrain connu. Dans les faits, la mission de CPR AM est originelle et reste inchangée : flécher les capitaux vers les business models les plus porteurs sur le long terme, les entreprises présentant les meilleures perspectives. Rappelons d’ailleurs que l’idée d’une finance agissant pour la finance, en vase clos, est bien une chimère : si notre premier rôle est le financement de l’économie, les rendements que CPR AM cible pour les investisseurs ne visent-ils pas à répondre à des besoins fondamentaux pour les épargnants (financement de leur retraite, de l’éducation de leurs enfants, etc.) ? Le rôle de la gestion d’actifs a toujours été éminemment social et d’utilité publique.
Retour sur investissement (ROI)
Concrètement, comment concilier rendements durables, intégration des risques et impacts positifs sur la société ? L’impact a un chemin : l’innovation. C’est logiquement l’un des leviers prioritaires que CPR AM a décidé d’actionner. Et une trajectoire d’autant plus naturelle au regard de notre stratégie d’investissement. L’investissement thématique tel que CPR AM l’a conçu repose en effet sur des tendances de long terme et partage ainsi un horizon en adéquation avec le développement durable. Il est alors ici question du financement des nouveaux produits, services, outils et technologies qui feront bouger les lignes en matière de climat, d’éducation, d’alimentation ou d’équité sociale, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU.
Mais l’innovation devra aussi transformer la manière d’aborder les choses. Seul ce qui est mesurable peut être amélioré : il est temps d’infléchir les méthodes d’évaluation de la performance des entreprises. Place à l’utilisation d’un nouveau ROI, le Return On Impact. La performance économique n’est désormais qu’une composante de la performance globale d’une entreprise, et il est de notre responsabilité de faire vivre ce nouveau référentiel. Certes les données pour mesurer l’impact font encore défaut en l’absence d’homogénéité et de transparence, notamment dans le monde coté, mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire – je préfère l’imperfection à l’inaction.
L’investissement comme arme de construction massive
En tant qu’acteurs de l’industrie financière, une autre responsabilité incombe : expliquer les enjeux aux épargnants, accroître la prise de conscience. L’investissement est un levier puissant de changement et il doit être perçu comme tel. Investir sur les grands enjeux de société (climat, vieillissement de la population, éducation, urbanisation…) procure sur le long terme un rendement durable. Les opportunités qu’apportent ces grandes tendances et les impacts qu’ils génèrent méritent d’être mieux mis en lumière.
CPR AM est sûr de relever ce défi, alors même que, selon les estimations, quelque 68 000 milliards de dollars de la richesse privée mondiale vont passer vers les nouvelles générations dans les prochaines années. Plus sensibles à ces enjeux de développement durable, il est évident que ces générations voudront davantage donner du sens à leurs placements et mettre leur argent au service d’une société et d’une économie en transformation vers un modèle plus responsable et plus durable.
Aujourd’hui, CPR AM, comme d’ailleurs la France et l’Europe, est en avance sur ces sujets par rapport à d’autres acteurs. Il ne tient qu’à eux de poursuivre cet élan de transformation vertueuse. Car des choix d’investissement dépend non seulement l’avenir du monde, mais aussi la place que nous y occuperons. financière, financière financière financière financière financière financière