Comment l’approche ISR enrichit la gestion de la dette souveraine


Le 27 juin dernier, Degroof  Petercam Asset Management (DPAM) a organisé à Paris une conférence sur le thème « Comment l’approche ISR enrichit la gestion de la dette souveraine». Retour les points marquants à retenir.

Plusieurs points abordés par Ophélie Mortier, Responsible Investment Strategist ; Antoine Ruotte, Portfolio Manager ; Sam Vereecke,
Portfolio Manager & Ives Hup, Head France.

Depuis 2001, Degroof Petercam Asset Management (DPAM) propose à ses clients d’investir dans des solutions d’investissement socialement responsables (ISR).  Preuve de son engagement de longue date dans la finance responsable, la société a d’ailleurs obtenu la notation la plus élevée (A+) pour la troisième année consécutive à l’issue de son évaluation selon les Principes de l’investissement responsable (Principles for Responsible Investment, PRI) de l’ONU.

Aujourd’hui, DPAM offre une large gamme de fonds ISR spécialisés tant sur les actions que sur les marchés obligataires, pour un encours global supérieur à 5 milliards d’euros. Leurs équipes étaient à Paris en ce mois de juin 2019 pour nous expliquer comment l’approche ISR contribue à la performance d’un portefeuille investi en titres souverains.

Pour ce faire, DPAM avait déjà construit en 2008 un modèle interne présenté lors de la conférence par Ophélie Mortier, responsable de la stratégie ISR chez DPAM.

Ce modèle vise à sélectionner les pays émetteurs en fonction de leur durabilité.

L’idée est de classer les pays en fonction des meilleures pratiques dans les cinq domaines suivants, à savoir la transparence et les valeurs démocratiques, la population, les soins de santé et la distribution des richesses, l’environnement, l’éducation/innovation et l’économie.

En effet, d’après DPAM, s’interroger sur la durabilité d’un pays, c’est aussi remettre en question les modèles traditionnels de valorisation de croissance des Etats. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les performances observées ces dernières années par les fonds obligataires gérés par DPAM en utilisant cette méthodologie ont validé la pertinence de cette démarche, comme l’ont souligné Sam Vereecke et Antoine Ruotte, gérant respectivement du fonds DPAM L Bonds Government Sustainable et DPAM L Bonds Emerging Markets Sustainable.

D’ailleurs, pour continuer sur cette bonne voie, DPAM vient de lancer un nouveau fonds ISR obligataire baptisé DPAM L Bonds Climate Trends Sustainable.

Pour information, à l’heure actuelle, DPAM affiche environ 35 milliards d’euros d’encours d’actifs sous gestion.

Un constat alarmant des chiffres choquants !

Scénario, le plus probable : +4 degrés selon les scientifiques.

7.6 Milliards d’habitants, 195 pays, 26% soit une cinquantaine de pays qui ne sont pas en Démocratie ( ce qui représente 2.8 Milliards d’habitants ! )

Niveau mondial, 50% des émissions carbones provenant de 25 Entreprises !

Niveau mondial, 25% des émissions carbones provenant de 4 Entreprises !

Le charbon avec principalement 3 pays : Chine, Japon & Etats Unis, dont ce dernier utilise 10 fois plus de budget dans ce domaine que son budget éducation !

Le modèle repose sur 5 piliers qui mettent en avant des notions fondamentales comme la démocratie, l’aspect démographique, urbanisation, le Challenge environnemental, Gouvernance, l’innovation, la transparence …

La conclusion avec une touche de vert, DPAM L Bonds Climate Trends Sustainable ( 1er NAV, le 1er Juillet ) dont vous devriez en entendre parler très prochainement …