Société Générale écope d’une amende de 4,5 millions d’euros pour des prélèvements injustifiés de frais bancaires entre 2019 et 2021. La banque admet sa responsabilité doit afficher un bandeau sur son site pendant 30 jours.
Société Générale frappée d’une amende de 4,5 Millions d’euros
Société Générale écope d’une amende de 4,5 millions d’euros. Pour quelles raisons ? Pour des prélèvements non justifiés de frais bancaires entre 2019 et 2021. La DGCCRF dénonce ces commissions d’intervention injustifiées, la banque admet sa responsabilité. Société Générale conclut un accord avec les autorités et le Parquet de Nanterre. Tout en devant afficher un bandeau sur son site Internet pendant 30 jours. Détaillant cette sanction et l’accusation de pratique trompeuse.
Cette mesure, bien qu’axée sur la transparence, risque d’entacher la réputation de la banque. Elle soulève des interrogations sur les pratiques des grandes institutions financières. La réaction proactive de Société Générale, collaborant avec les autorités et remboursant les clients touchés, témoigne de sa volonté de résoudre les problèmes identifiés par la DGCCRF.
Une amende de 4,5 Millions d’euros suite à une erreur informatique
La sanction, jugée proportionnée à la gravité des faits par la Direction de la concurrence. Résulte d’une enquête du service CCRF de la direction départementale de la protection des populations des Hauts-de-Seine, où le groupe est basé. Menée entre avril 2019 et janvier 2021, cette investigation vise des pratiques dommageables aux consommateurs de la part de Société Générale.
Dans une déclaration aux “Echos”, Société Générale assure avoir mis fin rapidement à cette pratique tarifaire dès son identification en 2020. Expliquant qu’il s’agissait d’une erreur de tarification due à un dysfonctionnement informatique lié à l’application de commissions d’intervention. Depuis, le groupe a pris des mesures correctives dans ses systèmes pour garantir la conformité des pratiques tarifaires. La banque affirme également avoir remboursé intégralement tous les clients particuliers du réseau SG en France impactés par ces prélèvements induits.
Bien que ni la DGCCRF ni Société Générale ne précisent la catégorie de clientèle spécifiquement touchée, les commissions d’intervention, généralement appliquées en cas de découvert, affectent davantage les populations financièrement plus vulnérables.
Société Générale sous haute surveillance
Les autorités financières examinent de près les pratiques des banques en matière de frais bancaires. Avec un appel à la modération sur les tarifs en 2022 et 2023, particulièrement dans le contexte de forte inflation. Une attention particulière est portée aux frais impactant les clients en situation financière précaire. Avec des plafonnements sur les frais d’incidents bancaires depuis la crise des ‘gilets jaunes’. Cette sanction intervient à un moment délicat pour Société Générale, qui a récemment finalisé la fusion de ses réseaux pour créer une nouvelle entité sous la marque SG, regroupant dix déclinaisons régionales et revendiquant 10 millions de clients en France.