Paris, le 18 Septembre 2023, Green Finance vous livre la dernière analyse de Paul Jackson, responsable mondial de la recherche pour l’allocation d’actifs chez Invesco.
Cette analyse reprend les principaux points du changement climatique.
Une expérience récente suggère que le climat mondial est entrain de changer.
Nous ne sommes peut-être pas en ébullition mais les choses pourraient s’aggraver et d’importantes mesures d’atténuation et d’adaptation des investissements seront probablement nécessaires.
- En réponse aux températures mondiales record, le secrétaire général des Nations unies a laissé entendre que nous étions entrés dans une ère « d’ébullition mondiale », mais est-ce la réalité ?
- Une mise à jour des modèles suggère que les températures moyennes mondiales pourraient augmenter de 3 à 4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle.
- La mauvaise nouvelle, c’est que cette hausse s’accompagnera probablement de phénomènes météorologiques plus volatils (et donc de dégâts), ainsi que d’une élévation du niveau des mers, d’une production alimentaire moins fiable, d’une plus grande rareté de l’eau et de flux migratoires massifs. Cela nécessitera de nombreuses dépenses d’adaptation, notamment en ce qui concerne les travaux d’ingénierie et d’infrastructure.
- La bonne nouvelle est que le changement climatique est probablement causé par l’activité humaine, ce qui suggère que nous pouvons agir pour en limiter l’ampleur. Cela nécessitera d’importants investissements dans les technologies permettant de limiter ou de mettre fin aux émissions carbone, comme on l’a vu récemment aux États-Unis. Il en faudra énormément, ce qui stimulera l’activité économique au cours des prochaines décennies.