Tout savoir sur le crédit d’impôt transition énergétique (CITE)

Qu’est-ce que le CITE ?

Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) vous permet de déduire de votre impôt sur le revenu une partie des dépenses engagées pour vos travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique de votre logement.

Si le montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent vous est restitué.

Qui peut bénéficier du CITE ?

Sans condition de ressources, le CITE est destiné aux locataires, propriétaires ou occupants à titre gratuit fiscalement domiciliés en France et qui souhaitent réaliser des travaux d’économie d’énergie pour leur habitation principale. Le logement doit avoir été construit depuis plus de 2 ans.

Quelles sont les dépenses éligibles au CITE ?

En 2019, le CITE est étendu à de nouvelles dépenses :

  • L’installation de chaudières à très haute performance énergétique n’utilisant pas le fioul dans la limite d’un plafond de dépenses fixé par arrêté.
  • Les travaux de remplacement des fenêtres (parois vitrées en remplacement de simple vitrage) au taux de 15 % dans la limite d’un plafond fixé par arrêté.
  • Les frais de pose pour l’installation d’équipements de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable au taux de 30 % dans la limite d’un plafond fixé par décret.
  • La dépose d’une cuve à fioul au taux de 50 % sous conditions de ressources fixées par décret.

Vous pourrez trouver tous les types de travaux éligibles au CITE sur le site de l’Agence de l’Environnement et de la maîrise de l’Énergie (Ademe) :

Quel est le montant du CITE ?

Le taux du crédit d’impôt correspond à :

  • 15 % du montant des dépenses engagées pour l’acquisition de matériaux d’isolation thermique des parois vitrées.
  • 30 % du montant des dépenses engagées pour l’acquisition d’autres équipements.
  • 50 % du coût de la main d’oeuvre pour la dépose d’une cuve à fioul pour les ménages sous conditions de ressources de l’anah.

Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt est plafonné à 8 000 € pour une personne seule (célibataire, veuve ou divorcée), et à 16 000 € pour un couple soumis à une imposition commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge supplémentaire sur une période de 5 ans.