Natixis vient de mettre en place un crédit syndiqué, d’un montant de 100 millions d’euros, ouvert à d’autres banques, pour le compte du producteur d’énergie renouvelable Voltalia.
La particularité de ce crédit syndiqué est d’afficher un taux d’intérêt variable, indexé sur la performance extra-financière de l’emprunteur. En clair, le taux d’emprunt peut être révisé à la baisse ou à la hausse en fonction de trois objectifs sociaux prédéfinis avec Voltalia.
Pour ce faire, le producteur d’énergie renouvelable a d’abord décidé de mettre en avant la santé et la sécurité au travail, avec la mise en place de différents processus pour détecter et prévenir les accidents. Ensuite, le groupe a choisi l’éthique des affaires. Enfin, Voltalia entend améliorer sa notation générale en matière ESG (environnement, social et gouvernance) évaluée par l’agence EthiFinance.
Chaque année, l’entreprise sera auditée pour déterminer si les objectifs ont été atteints ou non, avec à la clé un système de bonus-malus sur le niveau de son taux de l’emprunt.
Précisons que Natixis est intervenue en qualité d’arrangeur mandaté, coordinateur unique, teneur de livres ainsi que coordinateur développement durable de l’opération. Par ailleurs, une douzaine de banques ont participé à ce crédit syndiqué. Parmi les banques françaises, on peut citer BNP Paribas, Crédit Industriel et Commercial, Arkea Banque Entreprises et Institutionnels, Crédit Lyonnais, Bred Banque Populaire, Caisse d’Epargne et de Prévoyance Hauts de France, Banque Palatine, Caisse d’Epargne Loire-Centre et Crédit Agricole Corporate & Investment Bank.