Le 09 septembre dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a détaillé son pacte de refondation pour les urgences. Simple effet d’annonce ou vraie mesure choc ?
Une réponse aux grévistes
Avec 250 sites en grève sur l’ensemble du territoire, l’hôpital est au bord de la crise de nerf ! En cause, l’augmentation continue du nombre de patients et la multiplication des agressions contre les personnels soignants. Face à cette situation, le gouvernement ne pouvait pas faire la sourde oreille, sous peine de connaître une rentrée sociale agitée. D’où les mesures détaillées ce lundi par la ministre de la Santé !
Un redéploiement budgétaire
Pour répondre aux revendications des grévistes, Agnès Buzyn a annoncé une enveloppe de 750 millions d’euros destinés à financer douze mesures permettant de soulager les services d’urgences. Loin de s’enthousiasmer, l’Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) craint que cette somme ne corresponde à un simple redéploiement budgétaire, alors que les syndicats espéraient une augmentation des moyens mis à disposition des hôpitaux. La fin de la grève n’est peut-être pas pour demain !
Désengorger les hôpitaux
Pour éviter la saturation du système hospitalier, le gouvernement envisage la mise en place d’un Service d’Accès aux Soins (SAS). Ce service sera doté d’un numéro de téléphone unique joignable 24 heures sur 24. Il permettra notamment de bénéficier d’un conseil médical ou paramédical, de procéder à une téléconsultation ou d’être orienté (le cas échéant) vers un service d’urgences. Coût de la mesure, 340 millions d’euros sur 3 ans !