Les virus de coronavirus émergents hébergés par des animaux et transmis à l’homme depuis 2002 — les Sars-CoV et le Mers-CoV — proviennent toutes de la chauve-souris.
L’agriculture et l’élevage intensif, la déforestation, l’urbanisation et l’étalement urbain, ont contribué à la destruction des habitats du vivant — “crise du vivant” — créant une porosité entre notre habitat et l’habitat animal ce qui a favorisé les contaminations.
De plus, depuis 2008, nous assistons à un déferlement de crises, à première vue, sans aucun lien entre elles : la crise des subprimes de 2008, l’accélération du dérèglement climatique, les hausses du prix du pétrole, l’extinction en masse de la biodiversité, la crise des gilets jaunes répandue en un effet tâche d’huile sur plusieurs pays et les épidémies. On peut se poser la question d’un probable lien existant d’une équation mathématique reliant ce déferlement de crises avec ces événements ou s’agit-il tout simplement d’une nouvelle crise isolée ?
Au vu des déclarations des épidémiologies et chercheurs, la pandémie actuelle semblait imprévisible : seul 1% des micro-organismes seraient connus aujourd’hui : virus, archées, bactéries…Il est à priori difficile d’anticiper la survenue de l’introduction d’une maladie virale émergente.
Dans un contexte d’hypermondialisation, d’exploitation intensive des réserves naturelles, d’étalement urbain et de globalisation des chaines d’approvisionnement, avons-nous fini par déclencher une crise systémique dépassant notre capacité de maîtrise de notre propre organisation ?
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