Le président Joe Biden a rejoint l’accord de Paris, s’associant à l’Europe et à la Chine dans le cadre d’un effort pour une économie plus verte d’ici 2050. L’ancien secrétaire d’État John Kerry devient, pour sa part, chargé de mission dans le domaine du changement climatique, un nouveau poste au sein du cabinet.
Il faudra réduire les émissions d’environ 25 % aux États-Unis
L’accord de Paris est un accord contraignant sur le changement climatique dont les 194 signataires promettent la neutralité carbone d’ici 2050. Les objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre sont revus et resserrés tous les cinq ans, ce qui signifie qu’il faudra réduire les émissions d’environ 25 % aux États-Unis dans un premier temps, bien que l’objectif soit une émission nette zéro d’ici 2050. L’administration Biden a promis 2 000 milliards de dollars pour le changement climatique, en plus d’autres initiatives dans le cadre de sa campagne “Build Back Better America” qui portent également sur les infrastructures vertes.
Qu’est-ce que cela signifie ? Cela conduira probablement à un développement à grande échelle de l’énergie éolienne et solaire, des véhicules électriques, des batteries, du financement de nouveaux carburants. Cela pourrait également signifier l’introduction d’une tarification du carbone, que le président appelle de ses voeux, ainsi que le retrait des mesures prises par l’administration Trump pour encourager la pollution. L’émergence de l’économie verte est une tendance séculaire qui est renforcée par le fait que les États-Unis se joignent à l’effort”.
Dans une interview accordée à Citywire, Hilde Jenssen, responsable des actions fondamentales à NAM, a déclaré :
« Nous ne souhaitons pas investir dans des entreprises qui ne sont pas durables à long terme. Cela nous donne un avantage lorsque nous incluons la durabilité comme un élément supplémentaire dans notre analyse des entreprises, à la fois lorsque nous examinons le risque, mais aussi en ce qui concerne la recherche d’entreprises qui sont sur la voie de la durabilité, où nous avons la possibilité, en tant qu’investisseurs actifs, d’influencer la direction et la vitesse. Je ne doute pas que les futurs gagnants sur le marché boursier soient des entreprises responsables et durables. »