Les conseils d’administration du mécanisme européen de stabilité (ESM) et du Fonds européen de stabilité financière (EFSF) ont décidé aujourd’hui de renoncer à l’obligation de remboursement anticipé obligatoire des prêts du ESM / EFSF dans le cadre du deuxième remboursement anticipé prévu par la Grèce au Fonds monétaire international (FMI).
Un impact positif sur les finances de la Grèce
Dans le cadre des accords de prêt de l’ESM et de l’EFSF avec la Grèce, un remboursement anticipé au FMI se traduit par un montant proportionnel des prêts de l’ESM et du EFSF qui deviennent immédiatement exigibles et exigibles. La dérogation accordée par l’ESM et le EFSF signifie que la Grèce ne sera pas tenue d’effectuer un remboursement anticipé à l’une ou l’autre des institutions.
«Grâce à la dérogation approuvée aujourd’hui, la Grèce pourra effectuer un deuxième remboursement anticipé au FMI. Cela aura un impact positif sur les finances du pays, grâce à une réduction des coûts du service de la dette. Il renforcera également la confiance du marché en Grèce, car il suit les pays du programme ESM / EFSF, l’Irlande, le Portugal et Chypre, qui ont remboursé leurs prêts au FMI plus tôt que prévu. L’ESM et le EFSF sont le partenaire à long terme de la Grèce et nous continuerons à soutenir la Grèce dans ses efforts pour mettre en œuvre des politiques qui améliorent la croissance et préservent la viabilité de la dette – c’est dans notre intérêt mutuel », a déclaré Klaus Regling, directeur général de l’ESM et PDG du EFSF.
Le 8 février 2021, le gouvernement grec a adressé des demandes formelles à l’ESM et au EFSF proposant un remboursement anticipé d’une partie de ses prêts en cours au FMI, d’un montant d’environ 3,3 milliards d’euros (environ 65% de l’encours du prêt au FMI). Il s’agira du deuxième remboursement anticipé de la Grèce au FMI, après avoir remboursé 2,7 milliards d’euros en novembre 2019.
Les documents relatifs aux prêts du EFSF et de l’ESM contiennent des dispositions de remboursement proportionnel lorsque le financement parallèle du secteur public est remboursé plus tôt que prévu. Sans la dérogation approuvée aujourd’hui, la Grèce aurait été obligée d’effectuer un remboursement cumulé de 104,5 milliards d’euros à l’ESM et au EFSF parallèlement à son remboursement au FMI.