Repoussée à cause du covid-19, la COP15 biodiversité ,prévue en 2020 puis à l’automne 2021, serait reportée en février ou mars 2022, selon les informations du Journal du dimanche du 4 juillet.
“Tout faire” pour la maintenir
Très attendue, la COP15 doit permettre de fixer une feuille de route sur la préservation des écosystèmes,
La COP15 biodiversité sera “encore décalée” annonçait le 4 juillet dans ses pages l’hebdomadaire Journal du Dimanche. Initialement prévue en 2020 et déjà repoussée à cause de la crise sanitaire, le grand rendez-vous international pour la préservation des écosystèmes pourrait être repoussé à “février ou mars 2022” selon les informations du journal.
La COP15 désertification
La COP15 désertification, qui est la troisième Convention de Rio issue du Sommet de la Terre de 1992 a quant à elle été officiellement reportée. Celle-ci, qui devait avoir lieu à l’automne 2021, a elle officiellement été décalée en raison de la pandémie “entre mai et octobre 2022″ dans “un lieu à confirmer en temps voulu” ont signalé les Nations-Unies sur leur site internet en avril. L’instance a cependant souligné qu’une “session extraordinaire de la COP sera organisée sous un format virtuel en 2021“.
Un rendez-vous crucial pour la biodiversité
La COP15 biodiversité est un rendez-vous attendu. Souvent présentée comme la “COP21” de la biodiversité, en référence au rendez-vous international de 2015 qui a permis l’élaboration de l’Accord de Paris pour le climat, elle doit permettre de fixer d’ici 2030 une feuille de route et un cadre global afin de protéger la biodiversité et les différents écosystèmes, à l’instar de l’Accord de Paris sur le climat. . Elle doit notamment acter la protection d’au moins 30% des surfaces terrestres et marines, dont 10% en protection stricte à l’échelle de la planète. Une première feuille de route publiée en janvier 2020 compte déjà une vingtaine d’objectifs chiffrés, comme la réduction du taux d’introduction d’espèces exotiques envahissantes ou l’atténuation et l’adaptation au changement climatique grâce à des solutions basées sur la nature.
Autre grand rendez-vous en matière d’environnement, le Congrès mondial de la nature, prévu début septembre à Marseille, devrait en revanche être maintenu. L’évènement qui rassemble des organisations gouvernementales, des membres de la société civile et peuples autochtones doit permettre de voter des actions en faveur de la préservation de la biodiversité pour la décennie à venir.