Le 21 Novembre 2022: L’analyse de la performance extra-financière au travers des critères ESG devient importante pour les parties prenantes. Cependant, le manque de normalisation internationale a limité la pertinence des études comparatives. Par Anne-Celine Domergue
Le rôle des cabinets d’audit ESG
L’automne est la saison des soutenances du M2 CGAO (Contrôle de Gestion et Audit Organisationnel) de l’IAE Paris Sorbonne. Cette année, nous avons décidé de partager avec nos réseaux les travaux de nos étudiants dont nous sommes particulièrement fiers. Après un parcours de manager d’hôtels et de restaurants, Anne-Céline a profité de la crise sanitaire de 2020 pour consolider ses connaissances en contrôle et appréhender la gestion des risques dans les organisations. Anne-Céline est aujourd’hui en Malaisie (Kuala Lumpur) dans le cadre d’un projet personnel ; n’hésitez pas à la solliciter.
L’analyse de la performance extra-financière au travers des critères ESG devient un prisme de lecture clé pour les parties prenantes. Toutefois, l’absence de normalisation d’envergure internationale limite la pertinence des études de comparabilité. Ainsi, une bataille normative se met en place. Pour l’ancien continent, l’union européenne a mandaté l’EFRAG dans le cadre de l’ESRS afin de répondre à ce besoin d’harmonisation internationale des publications extra-financières, tandis, qu’ aux Etats-Unis, la fondation IFRS s’est missionnée suite à la demande des investisseurs. Au-delà d’un clivage de vision des risques ESG par les entreprises, s’ajoute leur appréciation par les différents gouvernements. La double matérialité cristallise la différence de traitement des risques.