ING et la transition écologique : vers une finance engagée pour un futur bas carbone

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ING : la question climatique est devenue l’un des enjeux les plus pressants du XXIᵉ siècle, exigeant des acteurs économiques une révision profonde de leurs modèles d’affaires. Dans ce contexte, le rôle des institutions financières est central. Elles disposent des leviers nécessaires pour orienter les flux de capitaux vers des initiatives durables et soutenir la transition énergétique globale. ING, groupe bancaire international, illustre cette dynamique à travers la publication annuelle de son Climate Update 2025. Un rapport détaillé qui met en lumière les efforts de la banque pour accélérer la transition vers une économie bas carbone. Au-delà des chiffres et des engagements, ce document reflète une vision stratégique. Agir concrètement, en partenariat avec ses clients et d’autres acteurs économiques. Pour aligner la finance sur les objectifs climatiques définis par l’Accord de Paris.

Une démarche scientifique et vérifiable : la validation par la SBTi

L’un des aspects les plus significatifs du Climate Update 2025 est la rigueur scientifique qui sous-tend les ambitions d’ING. La banque est en effet la première institution systémique mondiale à voir ses objectifs climatiques intermédiaires validés par la Science-Based Targets initiative (SBTi). Cette reconnaissance n’est pas symbolique. Elle garantit que les engagements pris sont cohérents avec les données scientifiques sur le changement climatique et les trajectoires nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C.

Cette validation marque une étape majeure dans la transformation d’ING. Elle permet à la banque de se positionner non seulement comme un acteur financier. Mais aussi comme un partenaire crédible dans la lutte contre le réchauffement climatique. Contrairement aux déclarations ambitieuses mais floues que l’on rencontre parfois dans le secteur financier. La SBTi impose un cadre rigoureux qui implique des mesures concrètes. Un suivi précis des émissions et une transparence totale dans les rapports annuels. Pour ING, cette approche scientifique renforce la confiance des clients et des investisseurs. Tout en donnant une orientation claire aux équipes internes pour prioriser les actions ayant le plus grand impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La finance durable : mobiliser des capitaux pour transformer l’économie

Un autre pilier majeur du Climate Update 2025 est le rôle actif d’ING dans le financement d’activités durables. En 2024, le groupe a mobilisé 130 milliards d’euros dans des projets contribuant à la transition écologique. Avec un objectif ambitieux de 150 milliards par an d’ici 2027. Ces financements ne se limitent pas à des initiatives symboliques. Ils couvrent un large spectre, allant des énergies renouvelables aux solutions innovantes en matière d’économie circulaire et de gestion des ressources naturelles.

Le développement de la finance durable par ING repose sur un double objectif. Soutenir les entreprises dans leur transformation vers des modèles moins carbonés. Et encourager l’émergence de nouvelles technologies capables de réduire l’empreinte environnementale de l’économie. Pour les entreprises clientes, ce type de financement offre des ressources essentielles pour mettre en œuvre des stratégies ambitieuses de transition. Qu’il s’agisse de moderniser des installations, de développer des infrastructures propres ou d’intégrer des pratiques de production responsables. La banque agit ainsi comme catalyseur, en traduisant les engagements environnementaux en opportunités financières concrètes.

Accompagner les clients dans leur transition

La transition vers un modèle économique durable ne peut être imposée de manière uniforme. Elle doit être accompagnée avec expertise et nuance. ING a compris que chaque entreprise possède une trajectoire propre. Dépendante de son secteur, de sa taille et de ses contraintes opérationnelles. Dans ce contexte, la banque a soutenu plus de 1 600 entreprises dans la définition et la mise en œuvre de plans de transition adaptés à leur réalité.

Cet accompagnement dépasse la simple offre de financement. Il inclut des conseils stratégiques, l’identification d’opportunités d’investissement durable et la mise en place de mécanismes permettant de suivre et de mesurer les progrès. En collaborant étroitement avec les clients, ING contribue à créer un écosystème où la finance devient un levier d’innovation et de transformation. Cette approche participative et personnalisée est essentielle. Car elle reconnaît que la transition écologique est un processus graduel et que l’efficacité des actions dépend de leur contextualisation au sein de chaque entreprise.

Le soutien aux énergies renouvelables et aux technologies innovantes

La transition énergétique passe par un développement massif des énergies renouvelables et par l’innovation technologique. ING s’est fixé un objectif clair : atteindre 7,5 milliards d’euros par an de financements pour les énergies renouvelables d’ici fin 2025. Cette ambition illustre la volonté de la banque de soutenir la diversification énergétique. Et de contribuer directement à la réduction des émissions de carbone.

Mais le soutien d’ING ne se limite pas aux infrastructures classiques comme l’éolien ou le solaire. Le groupe a également lancé le programme Transition Accelerator. Conçu pour stimuler l’émergence de solutions innovantes dans des domaines critiques. Tels que le stockage d’énergie, la chaleur propre, l’économie circulaire et les solutions fondées sur la nature. Ce type d’initiative reflète une compréhension profonde que la transition écologique nécessite des ruptures technologiques. Et que la finance doit être prête à soutenir les projets à haut risque mais à fort impact environnemental.

Une sortie progressive des énergies fossiles

Parallèlement au soutien aux alternatives durables, ING a entrepris une réduction progressive de son exposition aux énergies fossiles. La banque prévoit une baisse de 35 % des financements alloués aux énergies fossiles d’ici 2030. Et entend cesser complètement de financer les projets liés au charbon dès 2025.

Cette décision n’est pas seulement un signal fort pour les marchés, elle traduit aussi une cohérence stratégique avec les objectifs de l’Accord de Paris. Elle illustre la capacité d’ING à prendre des décisions difficiles pour aligner ses activités sur les exigences climatiques. La sortie du charbon et la réduction des financements fossiles exigent de repenser les portefeuilles. De développer de nouvelles offres et d’accompagner les clients dans le changement. Ce qui souligne l’importance d’une approche progressive mais déterminée.

L’engagement collectif : travailler en partenariat pour un impact global

Steven van Rijswijk, CEO d’ING, résume parfaitement la philosophie de la banque. « Il ne s’agit pas de faire des déclarations audacieuses. Mais de nous aligner sur le consensus scientifique et sur les objectifs de l’Accord de Paris, en agissant concrètement. » Cette approche illustre la conviction qu’aucun acteur isolé ne peut réussir la transition écologique. La collaboration avec les clients, les partenaires financiers, les régulateurs. Et les institutions publiques est essentielle pour maximiser l’impact des actions entreprises.

ING illustre cette démarche par des partenariats concrets et des projets collaboratifs qui combinent expertise financière. Innovation technologique et engagement sectoriel. Le rôle de la banque dépasse celui d’un simple prêteur. Elle devient un catalyseur capable de fédérer des acteurs divers autour d’objectifs communs et mesurables. Cette dimension collective est cruciale pour créer un effet d’entraînement à l’échelle globale. Et accélérer le passage à une économie bas carbone.

La contribution spécifique d’ING France

Au niveau national, ING France joue un rôle stratégique dans la mise en œuvre de ces initiatives. La succursale française accompagne les grandes entreprises du CAC 40 et du SBF 120. Les institutions financières et les fonds d’investissement internationaux dans leurs trajectoires de transition. Elle intervient dans des domaines variés, tels que la finance durable, les prêts d’acquisition, les financements immobiliers, l’accès aux marchés des capitaux et la gestion des risques financiers.

Cette intervention sectorielle permet d’adapter les solutions financières aux besoins spécifiques des entreprises françaises tout en renforçant leur capacité à atteindre des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance ambitieux. ING France ne se contente pas de financer la transition, elle accompagne activement la réflexion stratégique, la conception de projets innovants et la mesure de l’impact, garantissant ainsi que les initiatives sont à la fois réalistes et ambitieuses.

Une transition progressive mais résolue

ING reconnaît que la transition vers une économie bas carbone est un processus long et complexe. Même si la banque finance déjà de nombreuses activités durables, elle reste exposée à des activités non durables, reflétant la structure actuelle de l’économie mondiale. L’important réside dans le rythme et la direction des changements : il ne s’agit pas de tout transformer du jour au lendemain, mais de progresser de manière cohérente et mesurable.

Cette vision réaliste, combinée à des objectifs scientifiques et à un accompagnement concret des clients, illustre la capacité d’ING à naviguer dans un contexte économique complexe tout en maintenant un cap clair vers la durabilité. La banque traduit ainsi ses engagements climatiques en actions tangibles, contribuant à une transition efficace et crédible.

Une stratégie qui inspire le secteur bancaire

Au-delà de son impact direct sur les clients et sur l’économie, la stratégie climatique d’ING envoie un signal fort à l’ensemble du secteur bancaire. En alignant ses objectifs sur la science et en adoptant une approche collaborative et progressive, la banque démontre qu’il est possible de concilier performance financière et responsabilité climatique. Ce modèle inspire d’autres acteurs du marché à adopter des standards plus élevés en matière de transparence, de rigueur scientifique et de financement durable.

Le Climate Update 2025 constitue ainsi un exemple concret de ce que peut être une finance responsable et engagée. Il montre qu’une institution financière peut être à la fois un moteur d’innovation, un soutien stratégique pour les entreprises et un acteur crédible dans la lutte contre le changement climatique.

Conclusion : ING, un acteur déterminant de la transition bas carbone

Le rapport Climate Update 2025 d’ING illustre avec force la transformation du secteur financier face aux enjeux climatiques. La banque combine engagement scientifique, financement durable, accompagnement client et innovation pour créer un impact tangible sur la réduction des émissions et le développement d’une économie bas carbone. Elle prouve que la finance peut jouer un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, non seulement en allouant des ressources, mais aussi en guidant et en inspirant les acteurs économiques dans leur propre transition.

ING ne se contente pas de déclarer des ambitions : elle traduit ces ambitions en actions concrètes, mesurables et vérifiables, montrant qu’une banque peut être à la fois performante et responsable. À travers son approche globale et collaborative, ING démontre que la transition vers un futur durable est possible, mais qu’elle nécessite une vision claire, des partenariats solides et un engagement durable sur le long terme.

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