
La bataille mondiale autour des terres rares s’intensifie. Face aux pressions croissantes de Pékin, qui mise sur son quasi-monopole pour peser sur l’économie américaine. Washington a répliqué avec une rapidité calculée. En quelques jours, une série d’accords stratégiques a été nouée pour sécuriser l’approvisionnement en minerais critiques. Pilier indispensable de l’industrie numérique et de la transition énergétique. Le rapport de force change. Et les conséquences pourraient redessiner l’équilibre géopolitique mondial.
Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.
Une offensive diplomatique fulgurante pour sécuriser les terres rares
Partenariats stratégiques en série pour casser la dépendance à la Chine
Les tensions ont commencé lorsque Pékin a cherché à exploiter un point faible américain : l’absence de production domestique suffisante de terres rares. Sans ces composants essentiels, impossible d’alimenter les data centers, de produire des véhicules électriques ou de fabriquer des smartphones.
La réponse américaine ne s’est pas fait attendre. En moins de deux semaines, un accord majeur a été signé avec l’Australie. Les discussions portent sur l’exploitation de terres rares, mais aussi sur le renforcement de la coopération militaire, notamment autour des sous-marins nucléaires. Une phrase choc a rapidement circulé à Washington : “Dans un an, nous aurons tellement de terres rares que nous ne saurons même plus quoi en faire.”
Trois jours plus tard, un nouveau pas décisif est franchi avec la Malaisie. L’objectif : donner la priorité au raffinage des terres rares destinées aux États-Unis, au détriment des livraisons à destination de la Chine. Ce mouvement est suivi d’accords de même nature avec le Japon, la Thaïlande, le Vietnam et la Corée du Sud. L’ensemble forme une coalition économique capable de remodeler les routes mondiales des matières critiques.
Un encerclement économique assumé pour affaiblir Pékin
Même les investissements américains en Amérique du Sud se transforment en leviers d’influence. En Argentine, les 20 milliards injectés s’accompagnent d’une clause visant à réduire la présence chinoise dans le pays et à ouvrir l’accès aux ressources locales de terres rares.
Parallèlement, les droits de douane reviennent au cœur de la stratégie. Un tarif de 100 % est imposé sur 300 milliards d’exportations chinoises. Une mesure radicale, pensée pour peser sur Pékin tout en renforçant la position américaine à la table des négociations.
Les premiers signes de fléchissement ne tardent pas : un accord préliminaire serait déjà en discussion. L’un des gestes les plus symboliques concerne la reprise des importations de 18 milliards de dollars de soja américain, avant même une rencontre officielle entre les deux pays.
L’Europe, elle, subit la pression chinoise
Des conditions d’accès drastiques imposées aux entreprises européennes
Contrairement aux États-Unis, les entreprises européennes se retrouvent dans une position délicate. Pour importer des terres rares chinoises, elles doivent fournir des informations sensibles, telles que les schémas de fabrication, les détails des clients finaux, mais aussi les niveaux de production passés et futurs. Des données suffisamment précises pour permettre à Pékin de suivre finement l’état de santé économique du continent.
Cette asymétrie souligne la fragilité européenne face à un marché stratégique qu’elle ne contrôle pas. Pendant ce temps, Washington construit un réseau d’alliances solides, capable de réduire drastiquement la dépendance américaine.
Une stratégie gagnante sur les plans économique et politique
Des caisses renflouées et une dynamique favorable sur l’inflation
La politique de droits de douane produit un double effet. Pendant les phases de négociation, elle génère des recettes colossales. Rien que pour le mois d’octobre, ces taxes ont rapporté 32 milliards, une somme record. À titre de comparaison, l’année précédente n’avait rapporté que 7 milliards sur la même période.
Une fois l’accord signé, la suppression de ces droits permet d’atténuer l’inflation intérieure. Cet élément est crucial pour encourager la Réserve fédérale à réduire ses taux, une décision très attendue par les marchés et les ménages américains.
La stratégie s’avère donc gagnante sur tous les fronts : diplomatique, économique et géopolitique.
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