Paris, le 30 juin 2022 – Le cabinet Walters People publie une étude sur l’évolution du marché de l’emploi pour les professionnels de la banque, avec un focus particulier sur la banque de marché.
Une solidité renforcée synonyme d’opportunités
Depuis la crise financière de 2008, les banques n’ont cessé de renforcer leur capacité à absorber les chocs. C’est notamment grâce à cela qu’elles ont bien résisté à la crise du Covid. Elles ont même confirmé leur statut, à cette occasion, de rouage indispensable du maintien du financement de l’économie, dans un contexte de confinements successifs et de forte tension pour les entreprises.
Ce mouvement de renforcement s’appuie en particulier sur des réglementations toujours plus poussées qui créent des opportunités en middle-office sur certaines fonctions de contrôle (+5.8% de Financial Analysts sur 12 mois) et tirent le nombre d’annonces vers le haut dans ce segment. Côté compliance, la tendance est aussi à la hausse, avec des opportunités et des postes toujours plus nombreux dans les sièges des banques (+1.7% de managers et +1.1% de spécialistes). Sur ce second segment, les banques recherchent principalement des professionnels qualifiés et expérimentés.
L’indispensable valorisation de leurs compétences par les candidats
La situation économique et sanitaire pousse les banques à rechercher des professionnels de plus en plus qualifiés, notamment sur les métiers de la compliance. Cela dans l’objectif d’intégrer des professionnels opérationnels rapidement et dotés d’une forte spécialité sur les réglementations.
Dans ce contexte, pour les professionnels peu expérimentés, les fonctions de back-office peuvent représenter une véritable opportunité en début de carrière. Ces métiers sont traditionnellement liés à un turn-over important car ils sont considérés comme un tremplin vers d’autres fonctions, grâce à la spécialisation permise par ces fonctions. Ce métier est donc porteur, avec des opportunités nombreuses – souvent en intérim – qui permettent de se lancer.
De nouvelles habitudes nées de la crise
Le phénomène était déjà en route avant la pandémie, avec des solutions de maintien de l’activité mises en place du fait de contraintes réglementaires qui anticipaient des situations de crise, mais la digitalisation des organismes bancaires s’est encore renforcée depuis 2020, tant dans les process (paiement sans contact) que dans l’organisation du travail elle-même (télétravail).
Il y a également une nouvelle géographie des métiers, notamment sur certaines fonctions à faible valeur ajoutée (principalement en back-office) que les banques tendent à délocaliser vers des pays avec une main-d’œuvre moins chère. Sur certains métiers, les régions de province peuvent commencer à voir des opportunités se créer, du fait du télétravail qui ouvre autant l’esprit des professionnels que des banques, à de nouvelles zones d’activité.
« Contrairement à de nombreux autres secteurs, la banque et plus particulièrement la banque de marché, a montré sa solidité dans la crise. On note donc un surprenant dynamisme de l’emploi dans ces métiers, pour tous les niveaux et sur des zones d’activité de plus en plus étendues » constate Hélène Frasca, Directrice Associée de Walters People.
Le rapport est à consulter dans son intégralité ci-dessous.