Des nouvelles du groupe COVEA

Quel est le premier bilan de votre activité 2020 ?

En 2019, le groupe COVEA et ses trois marques, MAAF, GMF et MMA ont enregistré de bons résultats tout en renforçant sa solidité et sa solvabilité, dans une année qui aura été largement rythmée par l’environnement économique et réglementaire.

C’est également le cas pour MMA Expertise Patrimoine, notre structure dédiée aux CGP.

Après un très bon démarrage, l’année 2020 se voit ralentie depuis la mi-mars du fait du confinement. Les équipes de MMA Expertise Patrimoine comme de l’ensemble du Groupe Covéa d’ailleurs, se sont très fortement mobilisées pour garder de la proximité de nos partenaires. Nos collaborateurs ont largement gardé les liens indispensables avec les cabinets afin de leur apporter les appuis nécessaires. C’est là, une des grandes forces de notre organisation et de notre maillage National avec nos 23 inspecteurs et 13 Chargés de Relations Partenaires.

L’accompagnement de nos partenaires reste au cœur de nos préoccupations.

Dans cette période complexe la collecte a très bien résisté au final. Nos Partenaires sont restés très actifs avec notamment une très forte hausse des arbitrages euro vers UC, les CGP profitant de la baisse des marchés pour faire investir leurs clients

En 2019, nous avons pu accompagner nos partenaires sur le virage réglementaire DDA et la nouvelle rémunération qui y est associée avec une approche très prudentielle.

En 2020, nous continuons à enrichir nos offres épargne et retraite. Nous avons également engagé un programme d’investissement ambitieux au niveau des outils à disposition de nos partenaires.

La baisse des fonds euro et plus globalement le contexte de taux bas crée un changement de modèle pour les CGP et leurs clients. Comment votre Groupe se positionne-t-il dans cette configuration ?

Depuis 2008 et  la crise grecque, le Groupe COVEA a toujours adopté une logique prudentielle par un développement de ses réserves qui correspondait à la lecture économique de notre Groupe. Grâce à cela, le taux de notre fonds euro n’a baissé que symboliquement en 2019 (–0,04%) pour s’établir juste en dessous de 2%.

La provision aux bénéfices sur notre fonds euro demeure l’une des plus conséquentes de la place.

Un des atouts de MMA Expertise Patrimoine est inhérent à sa forme mutualiste. Ne pouvant pas faire appel à l’actionnariat, notre politique prudentielle de solidité financière sécurise les Clients finaux de nos Partenaires, ils s’y sont très sensibles notamment dans le contexte d’aujourd’hui : notre marge de solvabilité est élevée et nos fonds propres atteignent plus de 15 milliards d’euros.

Cela permet de passer cette crise avec plus de sérénité.

Dans ce contexte inédit c’est un élément déterminant pour l’avenir.

Ainsi, MMA n’a pas mis en place de mesures drastiques « anti-fonds €uro » même si la diversification reste un enjeu pour tous. L’univers du Conseil en Gestion de Patrimoine a toujours eu une collecte significative en UC, cependant MMA Expertise Patrimoine vise un taux d’UC de 40 %, pour une collecte d’environ 44 % actuellement.

La loi PACTE a un impact sur l’Assurance Vie. Comment évolue votre offre ? Face à cette évolution, vos partenaires CGP ont-ils des demandes particulières?

Nous sommes convaincus qu’il faut continuer à faire évoluer notre offre pour apporter des alternatives à nos partenaires à la problématique des taux bas. Nous continuons donc à enrichir notre offre UC avec parcimonie et prudence avec des fonds qui nous sont demandés, cependant, la solidité de Covéa nous rend légitimes pour transporter les avoir des clients sur le long terme.

Le mois de juin vient enrichir notre offre d’unités de comptes, notamment sur la thématique de la transition énergétique avec un nouveau fonds maison (Covea Solis), des fonds externes, support à promesse mais aussi d’un OPCI (Classe d’actif qui était manquante pour nos Partenaires).

2020 voit aussi le lancement de « Signature PER »

Précisément, quelles sont les caractéristiques de votre PER ? Les CGP sont-ils bien positionnés pour proposer des PER à leurs clients ?

Nous nous concentrons sur le PER individuel. Il pourra recevoir à terme les anciens Article 83 et PERCO en transferts. Quand on parle de retraite, on est sur des horizons longs. Il y a aussi ici tout intérêt à choisir un partenaire robuste en termes de marges financières avec un fond euro conséquent pour traverser une période de taux bas qui peut être longue. La solidité de notre Groupe est un élément déterminant lorsque l’on porte des projets aussi longs.

Dans cette période transitoire, nous avons été très actifs en organisant avec notre pôle ingénierie et patrimonial de nombreuses conférences axées sur les fondamentaux de la Loi Pacte. Les CGP les  ont beaucoup appréciées. La Loi PACTE et plus précisément le PER renforcent l’expertise des CGP. Leur technicité et leur plus-value en termes de conseil leur apportent une légitimité mais le PER est complexe à mettre en œuvre pour les Compagnies, c’est un vrai défi technique, beaucoup ont déjà lancé des offres sans être encore opérationnel en terme de gestion.

Nous avons souhaité que les marqueurs de notre PER soient bien identifiables. Par exemple, la table de mortalité sera garantie à l’adhésion et pas à chacun des  versements.  C’est plus qu’une nuance ! Notre PER proposera une gestion horizon et une gestion libre. Nous incluons aussi une garantie plancher gratuite qui peut aller jusqu’à 155 000 € en cas de baisse. C’est aussi une belle couverture en cas de décès de l’assuré avant ses 67 ans. Nous avons aussi décidé de conserver des taux de valorisation identiques pour les cotisants et les retraités afin de rester fidèle à notre approche « des retraités bien traités ».

Notre PER comprend aussi des services importants mais assez largement partagés comme des services de pilotage automatique, la sécurisation des plus-values et un large éventail de solutions pour les sorties en rente même si la sortie en capital est prévue

aussi par la loi.

Les différents métiers sur lesquels interviennent les CGP demandent de plus en plus de compétences et de technicité. Les CGP doivent-ils se spécialiser ou privilégier l’inter-professionnalité ?

Les deux à la fois ! Généralement, les cabinets se sont construits sur une expertise initiale qu’ils ont développée. Elle est souvent devenue un véritable point fort. Mais la réglementation, la largesse des sujets et des solutions qui entrent dans le prisme patrimonial, la volonté du client d’être pris en charge de A à Z par son CGP augmentent sensiblement le nombre de compétences requises à l’exercice du conseil. Le marché de la retraite est un bon exemple car pour bien conseiller un client sur la préparation de sa retraite il faut une maîtrise technique sociale et fiscale et aussi combiner des solutions en immobilier, en financier et un produit retraite spécifique de type PER. Les compétences doivent donc être très larges. Plus que jamais la logique de l’inter-professionnalité a tout son sens. Elle permet aussi aux CGP de multiplier les sources de contacts et ainsi de favoriser la croissance de leurs cabinets. 

Pourquoi avoir initié un partenariat de mécénat avec France Tutelle ?

La démarche que nous avons avec France Tutelle correspond à notre ADN mutualiste.

En France aujourd’hui 800 000 personnes sont sous mesure de protection de tutelle. Parmi eux,  400 000 sont suivis par des tuteurs familiaux et 400 000 par des associations. Dans la population française, on estime que 11 millions de personnes sont aidants et que leur nombre devrait augmenter dans l’avenir. C’est une bombe à retardement à l’échelle de la France. Les CGP ont déjà et auront plus encore dans l’avenir des clients directement concernés. En tant que conseil, ils doivent appréhender ce problème et anticiper des solutions notamment pour leurs clients chef d’entreprises pour qui les conséquences seraient extrêmement importantes s’ils se retrouvaient en incapacité. Les CGP montrent de plus en plus d’intérêt pour la problématique de dépendance. Ils sont déjà très nombreux à avoir participé à nos conférences interprofessionnelles menées avec France Tutelle.  Sur ce sujet aussi nous croyons à l’expertise associée à l’inter-professionnalité.

Quelles sont vos ambitions pour ce deuxième semestre 2020? 

Nous fêtons cette année les 20 ans de MMA Expertise Patrimoine. Nous poursuivons notre développement sur l’ensemble des marchés à valeurs sur lesquels nous sommes présents auprès des CGP. La robustesse de notre groupe est une force à la fois pour nos équipes et pour nos partenaires. Nous avons la capacité d’accompagner et de protéger sur le long terme l’épargne de leurs clients.

Nous continuons à apporter aux CGP un conseil de qualité et à enrichir notre offre en produits et en services. Nous nous impliquons fortement sur l’inter-professionnalité de manière générale ainsi que via notre mécénat avec France Tutelle d’autre part. Ce sont pour nous des sujets centraux sur lesquels nous portons des convictions très fortes.

Le Groupe COVEA a également entamé un programme d’investissement conséquent sur ses outils. Cela permettra à MMA Expertise Patrimoine d’apporter dans un avenir proche plus de services digitalisés à ses Partenaires sans que cela soit au détriment de la proximité qui reste pour nous un  incontournable.

MMA Expertise Patrimoine est de plus en plus reconnu dans l’univers des CGP. 

Notre solidité de mutualiste est appréciée dans un environnement où MMA Expertise Patrimoine bénéficie d’une offre, d’une gestion et d’une équipe commerciale totalement dédiées à leur service. Au sein de la stratégie vie de Covéa, MMA Expertise Patrimoine et ses Partenaires, demeurent un axe de développement essentiel dans l’approche multicanal du Groupe.

Nous serons bien sûr présents à Patrimonia, aux congrès et aux salons professionnels du dernier quadrimestre si le contexte sanitaire pour tous le permet.

Apprenez-en plus ci-dessous dans le livre blanc des CGP :