Cette fois, nous y sommes ! Le grand débat national est lancé ! Tantôt sérieux, tantôt burlesque, il interroge autant qu’il prête à sourire. La boîte de Pandore est ouverte et l’on n’est pas au bout de nos surprises …
Un questionnaire étriqué
Faire débattre tout un pays autour de la transition écologique … en moins de 20 questions ! C’est le défi (surréaliste) que s’est lancé le gouvernement. Résultat, un questionnaire étriqué qui peine à être à la hauteur des enjeux ! Si les thèmes des transports et de la consommation d’énergie sont bien représentés, ceux relatifs à nos modes de production et de consommation font figure de parents pauvres. Comme souvent en politique, la montagne aurait-elle accouché d’une souris ?
Des propositions fantaisistes
On connaissait les perles du bac, ces réponses savoureuses de candidats en manque d’inspiration. Il faudra désormais y ajouter les perles du grand débat. Nominé dans la catégorie du scepticisme, le cri de révolte : « Qu’on arrête de nous bassiner avec le changement climatique ! ». Dans la catégorie comité de quartier, la plaidoirie pour « des quads moins bruyants ». Et, roulement de tambours … Dans la catégorie humour et providence, la doléance : « Pas de pluie le mercredi ! ». Le ciel n’ayant toujours pas fait connaître sa réponse sur ce point !
Une réelle utilité ?
Si ces prises de position loufoques ne doivent pas masquer l’immense majorité des demandes plus sérieuses, elles rendent tout de même compte de l’ampleur de la tâche qui attend le gouvernement. Face aux milliers de propositions en ligne, séparer le bon grain de l’ivraie ne sera pas une mince affaire ! Mais il en va de la crédibilité du grand débat censé nous remettre sur la voie de l’unité nationale …
Extraits des propositions apportées :