Jour du dépassement

Devons-nous, nous réjouir d’un léger recul du jour du dépassement ?
Le 02 Aout arrive, et la seule image de cet article résume bien la situation.
Du 29 Décembre en 1970, nous arrivons au 02 Aout.

Si l’on s’est habitué ces dernières années à voir le “Jour du dépassement” avancer sur le calendrier, 2023 marque, pour la première fois depuis des décennies (hors période deCOVID) un léger recul. Si cette nouvelle date suscite l’espoir, il n’est pas sans rappeler qu’en 1970, ce jour intervenait le 29 décembre.

Syndrome de la surconsommation, le Jour du dépassement marque la date à partir de laquelle le monde a théoriquement épuisé l’ensemble des ressources que la Terre est en mesure de produire sur une année. 

« Les raisons de ce recul sont difficiles à entrevoir. Nous ne pensons pas qu’il soit de rigueur de se réjouir dans le sens où, pour tenir la feuille de route climatique recommandée par les experts du Giec – soit une réduction des émissions mondiales de 43 % d’ici 2030 -, il faudrait parvenir à gagner au moins 19 jours par an sur les sept prochaines années », présice Jean-Louis Bergey Expert national ADEME de la direction Exécutive Prospective et Recherche (DEPR).

La situation exige une prise de conscience générale qui doit impliquer l’ensemble de nos sociétés : du tissu économique aux responsables des grandes puissances.

Chacun, en qualité de citoyen, peut limiter l’exploitation des ressources naturelles :

  • En raisonnant ses consommations d’énergie et d’eau ;
  • En faisant la chasse aux gaspillages ;
  • En renouvelant moins souvent les vêtements comme les objets : à titre d’exemple, nous renouvelons nos smartphones, voraces en métaux et en énergie, tous les 2 ans alors même qu’ils fonctionnent encore… ;
  • En donnant une seconde vie aux objets qui ne nous sont plus utiles et en évitant ainsi le besoin de fabrication et d’achat de nouveaux objets

L’ADEME EN BREF 

À l’ADEME – l’Agence de la transition écologique -, nous sommes résolument engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation des ressources.
Sur tous les fronts, nous mobilisons les citoyens, les acteurs économiques et les territoires, leur donnons les moyens de progresser vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse.
Dans tous les domaines – énergie, économie circulaire, alimentation, mobilité, qualité de l’air,  adaptation au changement climatique, sols… – nous conseillons, facilitons et aidons au financement de nombreux projets, de la recherche jusqu’au partage des solutions.