L’agriculture française est morte par Horel et Le Guillous

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Pierrick Horel, acteur de l’agriculture française dans les Alpes de Haute-Provence, et Quentin Le Guillous, résidant dans l’ouest parisien. Pierrick se consacre à l’agriculture biologique, tandis que Quentin est spécialisé en grande culture. Tous deux sont membres actifs du syndicat Jeunes Agriculteurs (JA) et occupent des postes de responsabilité à différents niveaux, allant du local au national.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

Présentation des agriculteurs et de leur engagement syndical

Présentation de Pierrick Horel

Pierrick Horel est installé en agriculture biologique depuis 2010 dans les Alpes de Haute-Provence, où il élève des vaches allaitantes au sein d’un groupement d’associés comprenant son cousin et son père. Son exploitation couvre 200 hectares de culture, produisant principalement du blé, du foin et du colza en bio. En plus de son activité agricole, Pierrick Horel est engagé dans le syndicat JA depuis 2009, ayant gravi les échelons jusqu’à devenir secrétaire général national.

Pierrick Horel a choisi l’agriculture biologique dès son installation en 2010, faisant le choix de produire de manière respectueuse de l’environnement. Son engagement syndical a débuté à l’échelle locale, où il s’est impliqué dans le syndicat JA pour défendre les intérêts des jeunes agriculteurs de sa région. Progressivement, il a gravi les échelons jusqu’à devenir secrétaire général national. Son engagement est motivé par sa volonté de défendre le métier d’agriculteur et de promouvoir une agriculture durable.

Présentation de Quentin Le Guillous

Quentin est quant à lui installé en grande culture depuis 2016 dans la région parisienne. Après avoir travaillé comme salarié dans une exploitation agricole, il a repris l’exploitation à la retraite de son employeur, adoptant un modèle d’agriculture dite de conservation. Il pratique la rotation des cultures et réduit les charges en utilisant des techniques telles que le semi-direct et le sous couvert. Engagé depuis 2009 au sein du syndicat JA, Quentin a également gravi les échelons pour occuper le poste de secrétaire général adjoint au niveau national.

Quentin a opté pour l’agriculture après avoir suivi une formation dans une école agricole, où il a effectué des stages dans différents types d’exploitations. Son installation en grande culture s’est faite hors du cadre familial, et il a dû relever le défi de reprendre une exploitation après le départ à la retraite de son employeur. Son engagement au sein du syndicat JA a été stimulé par son expérience de terrain et sa volonté de contribuer à l’amélioration des conditions de travail des agriculteurs. Devenu secrétaire général adjoint au niveau national, il consacre une partie de son temps à représenter les jeunes agriculteurs et à défendre leurs intérêts au niveau national.

Leurs témoignages et défis

Ces témoignages offrent un aperçu réaliste des défis et des réussites rencontrés par un jeune agriculteur dans son parcours d’installation et de développement. Malgré les difficultés financières et les incertitudes du secteur agricole, l’engagement et la détermination ont permis à cet agriculteur de construire une entreprise prospère et de maintenir un niveau de vie satisfaisant pour sa famille.

Lors de l’interview, Pierrick et Quentin expriment leurs préoccupations en tant qu’agriculteurs. Notamment face à la concurrence des grandes marques et des marques distributeurs. Qui rend difficile pour eux de baisser leurs prix. Ils soulignent les défis financiers auxquels ils sont confrontés. Notamment le remboursement des coûts de production.

L’affiliation syndicale

En ce qui concerne leur affiliation syndicale, ils clarifient qu’ils partagent certaines positions avec la FNSA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et participent à des listes communes pour les élections aux chambres d’agriculture. Cependant, ils notent que leurs adhérents ne sont pas tous les mêmes et que des divergences peuvent exister.

Pour leur vision politique, ils insistent sur la nécessité de protéger les intérêts des agriculteurs et de maintenir une production agricole minimale pour préserver la souveraineté alimentaire. Ils reconnaissent également leur engagement en faveur de l’environnement et de l’écologie.

Pierrick et Quentin expriment leur frustration quant au manque de soutien et de vision claire de la part des autorités et des institutions gouvernementales. Soulignant le besoin d’une stratégie claire pour l’avenir de l’agriculture française, en particulier face aux défis économiques et géopolitiques croissants.

Ils regrettent le manque de prévoyance de certains acteurs et le manque de coopération avec des syndicats comme la Confédération paysanne. Ils mettent en évidence les difficultés rencontrées dans le secteur bio. Notamment en termes de revenus et de concurrence avec l’agriculture conventionnelle.

Enfin, Pierrick et Quentin appellent à une réévaluation des politiques agricoles. Ainsi qu’une meilleure prise en compte des besoins des agriculteurs pour garantir un avenir durable pour le secteur. Ils soulignent l’urgence de trouver des solutions pour préserver les revenus des exploitations agricoles et assurer leur viabilité à long terme.

Leur vision

Ils partagent une vision et une série de recommandation pour l’amélioration de leurs conditions :

Agriculture de conservation

L’individu exprime son intérêt pour l’agriculture de conservation, inspiré par les ouvrages de Claude et Lydia Bourguignon. Il souligne l’importance de limiter le travail du sol, de maintenir un sol couvert et de réduire l’utilisation de produits chimiques pour favoriser un système permaculturel plus respectueux de l’environnement.

Réduction de l’usage de produits chimiques

Il partage ses efforts pour réduire l’utilisation de produits chimiques, notamment les insecticides et les fongicides. Il mentionne avoir réussi à se passer d’insecticides pendant plusieurs années et à réduire l’utilisation de fongicides, tout en reconnaissant les défis liés à l’utilisation d’herbicides et leur impact sur les rendements agricoles.

Technologie agricole

Il aborde également le sujet des tracteurs autonomes équipés d’intelligence artificielle et de systèmes de navigation par satellite. Il se questionne sur la pertinence de ces avancées technologiques et sur l’éventuelle nécessité de robots pour des tâches spécifiques dans l’agriculture.

Communication et échange d’idées

Il souligne l’importance des discussions ouvertes et constructives dans le domaine agricole, encourageant le partage d’idées et la compréhension mutuelle entre les acteurs du secteur. Il met en avant la nécessité de communiquer efficacement pour expliquer les pratiques agricoles actuelles et favoriser un dialogue constructif.

Confiance en l’avenir de l’agriculture

Enfin, il partage un conseil aux jeunes générations, les encourageant à persévérer dans leurs idées et exprimant sa confiance en leur capacité à réussir dans le secteur agricole. Il souligne l’importance de la confiance en soi et des opportunités à saisir pour améliorer l’agriculture et le monde dans son ensemble.

    En résumé, ses propos reflètent une vision positive de l’agriculture durable, mettant en avant la nécessité de pratiques respectueuses de l’environnement, de l’innovation technologique et de la communication pour assurer un avenir prometteur pour le secteur agricole.

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