Les critères ESG enfin divulgués !

ESG … Trois lettres qui apparaissent comme le sésame vers un monde plus vertueux ! Celui d’une finance socialement responsable, respectueuse de l’environnement et régie selon des valeurs éthiques. Un vaste programme ! Mais que se cache-t-il réellement derrière ce sigle ? Zoom sur les critères ESG, agence par agence.
À chaque agence ses critères !
N’en déplaise aux amateurs de normes, il n’existe aucune loi définissant les critères ESG. Ou plutôt, aucune loi imposant aux grands acteurs des marchés internationaux un cahier des charges ESG. Résultat ? Chaque agence fait cavalier seul, en définissant ses propres critères.
  • Reuters met l’accent sur l’utilisation des ressources naturelles, les émissions de gaz à effet de serre, le management responsable, la sélection des actionnaires, la gestion de la main d’œuvre et le respect des droits de l’Homme.

3 catégories ( E.S.G. ) et 13 sous catégories pour plus de 400 critères

  • Amundi a publié une charte ESG qui exclut notamment les entreprises contrevenant aux principes du Pacte Mondial. Parmi ces principes, on peut mentionner le respect des droits de l’Homme, l’abolition du travail des enfants, la lutte contre la discrimination, la lutte contre corruption et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement.

Le géant Amundi aurait plus de 500 critères …

  • Les Nations Unies ont défini 17 objectifs de développement durable afin d’assurer « un avenir meilleur […] pour tous ». Sans être exhaustif, on peut citer pêle-mêle le recul de la pauvreté, l’amélioration des systèmes de santé, la généralisation d’une éducation de qualité, l’accès à l’eau potable, l’utilisation d’énergies propres, la préservation des ressources maritimes ou encore la lutte contre le réchauffement climatique. Des critères qui servent de boussoles à bien des agences dans le monde !
  • MSCI a mis en place un système de notation basé sur plusieurs critères, parmi lesquels la transparence en matière de gouvernance, la valorisation du capital humain, la réduction des émissions de C02 et la gestion des ressources naturelles.

3 catégories ( E.S.G. ) et 8 sous catégories pour une multitude de critères

  • STOXX a choisi de jouer la carte de la transparence en publiant la liste complète de ses critères ESG. Parmi les plus notables, on peut évoquer la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, la lutte contre les discriminations, la préservation de la santé au travail, le respect des droits de l’Homme, la réduction des émissions de CO2, le développement d’une agriculture durable, le recyclage des matières premières, ou la gestion des déchets polluants.
  • Morning Star porte une attention particulière aux émissions de gaz à effet de serre, aux conditions de travail des employés ou encore à la gestion des chaînes d’approvisionnement.
  • FTSE Russell Les notations ESG et le modèle de données ESG de FTSE Russell permettent aux investisseurs de comprendre l’exposition d’une entreprise aux problèmes ESG et la gestion de ceux-ci sous plusieurs dimensions. Les notations ESG sont composées d’une notation globale qui se décompose en expositions et scores sous-jacents aux piliers et aux thèmes.Les piliers et les thèmes reposent sur plus de 300 évaluations d’indicateurs individuels qui sont appliquées aux circonstances uniques de chaque entreprise.

3 catégories ( E.S.G. ) et 12 sous catégories pour une multitude de critères

Le manque d’uniformité
Si les critères ESG retenus par chaque agence se recoupent, on ne peut que constater (et déplorer) le manque criant d’uniformité. Avec à la clé, une opacité dont se plaignent l’ensemble des investisseurs particuliers et institutionnels ! Il faut donc souhaiter la mise en place de normes internationales en matière de critères ESG. C’est la condition sine qua none pour que l’avènement d’une finance plus durable ne demeure pas un vœu pieux.
Vers davantage de rigueur ?
Au-delà de la nécessaire uniformisation des critères ESG, doit-on envisager une définition plus stricte de ces critères ? Faut-il s’inspirer des pays scandinaves qui excluent de façon systématique toute entreprise liée au commerce du tabac, de l’alcool ou des armes ? Une telle approche peut certes paraître restrictive, mais elle aurait le mérite d’ajouter une dimension éthique aux critères ESG. Qui pourraient alors devenir des critères ESGM (M pour morale) …


Dans certains pays, il faut décocher la case ISR pour investir dans un fonds qui n est pas ISR, comme la redevance tv.

La transition écologique porte bien son nom de transition … étymologie du mot transition


Il en est de même pour les labels, agences de notations, consulting …
Pas évident de s y retrouver, Quel est la pertinence ? Quelle crédibilité ?
Rappelons que toutes les grandes agences de notations n ont pas desceller la dernière crise financière 2008.
Est ce les gros qui vont imposer leurs propres critères ?Les petits ont forcement tort ?

Green Finance met en avant les bonnes pratiques et bonnes méthodologies.

Lors de sa conférence du 13 juin, Green finance commence par un symbole… Inscription

Pour concourir dans chacune de ces quatre catégories, l’investisseur institutionnel et/ou le gérant d’actifs devra présenter une ou plusieurs actions(s) concrète(s) menée(s) sur l’année écoulée en expliquant notamment l’objectif visé et le résultat obtenu.

Sur la base de ces informations, Green Finance et son partenaire STOXX décident ou non de l’inclure parmi les candidats éligibles.

4 Catégories de prix : Institutionnels et Asset Managers


et vous quel prix méritez vous ?

Bruno Boggiani ( Green Finance ) également administrateur CNCIF a assisté aux assises de la CNCEF CNCIF, le 03 Avril dernier.
Lors de cette rencontre annuelle, Bruno a eu la joie de rencontrer son ami et confrère Jacky Ouziel, qui peaufine sa v2 de Sharingvalue, outil de valorisation pour entreprise avec notamment une grille sur la partie ISR que vous découvrirez très prochainement sur Green Finance…

Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers – Chambre Nationale des Conseillers en Investissements Financiers