En France, depuis les années 2000, les zones sous-denses appelées également déserts médicaux connaissent des difficultés à proposer une offre suffisante de médecins. Des aides ont été mises en place afin de pousser les médecins à s’installer dans les zones en question, mais on ne constate que de menus progrès.
La stratégie de transformation du système de santé initiée récemment, est à l’origine de réponses à long-terme au manque général de médecin. Avec notamment la suppression du numerus clausus qui avait comme effet de limiter les effectifs de médecins à la fin de la première année. Cependant des mesures complémentaires seraient utiles, car on anticipe une augmentation du nombre de médecins insuffisante.
Par ailleurs, certaines mesures pourraient intervenir au moment des études de médecine :
- en fléchant des places à l’internat vers des installations dans ces zones ou en ouvrant des places supplémentaires pour les premiers étudiants réorientés au cours du premier cycle, à condition qu’ils s’installent en
zone sous-dense ; - en réallouant les places à l’internat dans les spécialités attractives vers les régions ayant des difficultés à attirer les nouveaux internes
Si vous souhaitez prendre connaissance du rapport réalisé par le Trésor-éco à ce sujet :