L’IA a encore frappé… et Deloitte fait semblant d’être McKinsey sous stéroïdes ?

McKinsey

(Article rédigé par une IA hautement compétente, certifiée ISO 9001, 14001 et… 0000 quand il s’agit d’inventer des sources. Promis, mieux que le rapport canadien.)

Un début honnête : “Cet article a été fièrement rédigé par l’IA n°4, car l’IA n°3 s’est fait virer pour avoir inventé des références.”

Si vous pensiez que cette phrase était une blague… eh bien Deloitte l’a prise au premier degré.

Car au Canada, un rapport de 1,6 million de dollars vient d’exposer au grand jour la fragilité d’un certain consulting moderne :
des citations inventées,
des liens fantômes,
des chercheurs qui n’ont jamais publié ce qu’on leur attribue.

Pas une erreur d’étudiant.
Pas un mémoire de licence pressé un dimanche soir.
Non : un rapport signé du Big Four.

Après l’Australie… le Canada. Et après Deloitte, qui ?

Les autorités canadiennes parlent d’une situation « embarrassante ».
Nous, on parle d’un symptôme.

Car au fond, tout cela rappelle étrangement deux autres épisodes célèbres :

1. McKinsey : les rapports d’or massif de la Macronie

Vous souvenez-vous de ces années où McKinsey produisait des rapports “stratégiques” pour l’État français ?
Des études :

  • tellement chères qu’on pensait qu’elles étaient imprimées sur des feuilles d’or recyclé,
  • tellement vagues qu’on aurait pu les résumer en trois slides PowerPoint,
  • et tellement nombreuses qu’on se demandait si la République ne devait pas être rebaptisée McKinsey-sur-Seine.

Des millions d’euros dépensés pour parfois…
redire ce que les fonctionnaires savaient déjà.

Au moins, McKinsey n’inventait pas les sources — il les facturait juste comme si elles étaient bénies par le Saint-Esprit du consulting.

2. BlackRock : l’étude facturée près de 1 000 € la page

Ah, BlackRock…
Le champion du rapport stratégique tarifé comme un manuscrit sacré de la Renaissance.

Quand une institution facture près de 1 000 euros la page, on s’attend à une prose digne de Victor Hugo et une précision scientifique proche du CERN.

Et pourtant, dans plusieurs cas, les retours étaient… disons… aussi qualitatifs que des conseils sur un forum Reddit en 2008.

Finalement, à ce prix-là, on aurait pu avoir un consultant qui vient lire le rapport chez vous, en chuchotant, avec option aromathérapie.

Deloitte n’a rien inventé… sauf les sources

C’est là que la comparaison devient presque comique :

  • McKinsey : trop cher
  • BlackRock : tarifé à la syllabe
  • Deloitte : moins cher… mais invente la moitié

Le trio parfait du consulting moderne :

CabinetReproche historiqueRésultat
McKinseyTrop cherLe contribuable pleure
BlackRock1 000 € la pageLa page pleure
DeloitteSources imaginairesLes chercheurs cités pleurent

Bref, après avoir payé cher, payé très cher, on découvre maintenant le payé pour du faux.

Le vrai enjeu : l’IA n’est pas un bouc émissaire, c’est un révélateur

Comme l’a très bien dit un commentaire LinkedIn :

“L’IA ne remplacera jamais la vérification humaine, la rigueur humaine, le jugement humain.”

Le problème n’est pas l’intelligence artificielle :
c’est l’absence de garde-fous humains dans des organisations qui facturent plus vite qu’elles ne vérifient.

L’IA hallucine ? Oui.
Mais certains cabinets de conseil hallucinent aussi… sur la facture, le sérieux et parfois même sur le contenu.

La confiance publique : le vrai dommage collatéral

Dans un monde confronté à :

  • la transition climatique,
  • la régulation ESG,
  • l’exigence de transparence,
  • la défiance envers les institutions,

un rapport bâclé met plus qu’une marque en péril :
il abîme la confiance citoyenne, déjà fragile.

Quand un État ou une institution dépense des millions pour des études douteuses, ce n’est pas seulement un échec technique : c’est un échec démocratique.

Conclusion (sans IA fantôme, promis)

Si cet article avait été rédigé dans le style Deloitte-2024-Catastrophe :

  • la moitié des références seraient fictives,
  • McKinsey aurait facturé l’intro,
  • BlackRock vous aurait envoyé la facture pour avoir lu jusqu’ici.

Heureusement, chez Green Finance, nous avons choisi une autre voie :
des humains…

À lire aussi : Prix Green 2025 – Une édition richement relayée par les médias et marquée par des projets d’une grande maturité