Si la réalité reste beaucoup plus complexe que l’ interface créée par le MIT pour pour s’ essayer à sauver le monde, ce dispositif a le mérite de permettre à tout un chacun de s’envisager comme acteur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Il est possible d’influencer la part des énergies renouvelables, celle du nucléaire, Favoriser l’électrification des transports ou des habitations plus vertes, jouer sur les taux de natalité, prôner la décroissance, investir massivement dans la géo-ingénierie, compenser les émissions grâce à la reforestation, ou en recapturant et stockant le CO2…
Ce simulateur permet conjointement de faire état de l’ ensemble des solutions proposées à travers le monde. En effet il existe tant de leviers sur lesquels la puissance publique peut jouer à un niveau international que le citoyen lambda s’y perd facilement. Cette interface permet de familiariser les acteurs d’ aujourd’hui et de demain avec cet ensemble de solutions possibles afin de leur permettre de prendre des décisions politiques éclairées.
C’est en effet le principe de cette association entre le MIT et l’ONG Climate Initiatives : offrir à quiconque le souhaite un simulateur, le plus précis possible, de politiques publiques et de changement climatique.
Nommé En-ROADS, il indique, si aucun changement n’est effectué, une température en hausse de 4,1 degrés centigrades par rapport à l’ère préindustrielle. Il s’agit avant tout d’ un outil pédagogique : sa simplicité et son côté ludique permetre d’ appréhender la complexité de la situation à laquelle font face les hommes et femmes de pouvoir d’aujourd’hui.