La Stratégie Nationale Bas-Carbone lutte contre le changement climatique

Introduite par la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV), La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique.

Des réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050

La Stratégie Nationale Bas-Carbone donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone. Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent la prendre en compte.

Objectif : atteindre la neutralité carbone en 2050

Adoptée pour la première fois en 2015, la SNBC a été révisée en 2018-2019, en visant d’atteindre la neutralité carbone en 2050 (ambition rehaussée par rapport à la première SNBC qui visait le facteur 4, soit une réduction de 75 % de ses émissions GES à l’horizon 2050 par rapport à 1990). Alors, ce projet de SNBC révisée a fait l’objet d’une consultation du public du 20 janvier au 19 février 2020. La nouvelle version de la SNBC et les budgets carbone pour les périodes 2019-2923, 2024-2028 et 2029-2033 ont été adoptés par décret le 21 avril 2020.

La neutralité carbone ?

C’est un équilibre entre :

  • Les émissions de GES sur le territoire national ;
  • l’absorption de carbone

Pourquoi viser la neutralité carbone en 2050 ?

C’est indispensable pour être cohérent avec les engagements pris
par la France dans le cadre de l’Accord de Paris et pour assurer un
avenir sain aux générations présentes et futures. C’est un objectif inscrit
dans la loi.

C’est un objectif souhaitable : la transition bas-carbone améliore
la qualité de vie (qualité de l’environnement, santé…) et est
positive pour l’emploi sans altérer la croissance économique.

Où en est-on aujourd’hui ?