Urgence biodiversité !

Il est encore temps d’agir pour protéger la biodiversité et empêcher la disparition de espèces ! Les scientifiques sont unanimes : nous vivons actuellement la 6e extinction de masse et près d’un million d’espèces sont menacées. C’est le cas, par exemple, du papillon Mélibée que l’on ne croise aujourd’hui plus que dans le massif du Jura.

Pourquoi protéger la biodiversité ?

Greenpeace présentent trois raisons pour lesquelles nous devons protéger la biodiversité :

  1. Le fonctionnement des écosystèmes repose largement sur la diversité des formes de vie qui les composent. Si des espèces disparaissent, leur rôle dans l’écosystème n’est plus assuré et l’écosystème est déséquilibré. Par exemple, le coq-de-roche joue un rôle clé dans la dispersion de graines et donc dans la régénération des forêts humides en Amazonie. S’il venait à disparaître, la forêt amazonienne perdrait l’un de ses alliés qui participent activement à son renouvellement.
  2. Plus un écosystème dispose d’une biodiversité variée, plus il résiste aux différents aléas (dont les aléas climatiques). Plus la biodiversité d’un écosystème s’érode, moins l’écosystème est résilient. Par exemple, si certaines espèces d’oiseaux disparaissent, les forêts, déjà fragilisées par le dérèglement climatique, sont plus exposées aux attaques d’insectes xylophages, privés de leurs prédateurs naturels.
  3. Les écosystèmes sont vitaux à notre survie sur Terre. Nous ne pouvons pas nous permettre de les fragiliser. Les récifs coralliens en sont un bon exemple. En plus d’abriter une biodiversité exceptionnelle et de contribuer à la subsistance de centaines de millions de personnes, ils offrent une barrière protectrice face aux cyclones dont la violence est aggravée par le dérèglement climatique.

Greenpeace

En septembre 1971, un groupe de militants nord-américains, pacifistes et écologistes, embarquent à bord du Phyllis Cormack pour protester contre les essais nucléaires américains prévus sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska. Leur but est d’empêcher ces essais en se plaçant au centre de la zone d’essai. Cette action fait sensation dans le monde entier et atteint son but. En 1972, les Etats-Unis, sous la pression massive du public, annoncent la fin des essais nucléaires à Amchitka.

Les militants de l’expédition cherchent alors un nom évocateur des problématiques qu’ils défendent : environnement et pacifisme. Ce sera «Greenpeace».

Quelques années plus tard, en 1979, les bureaux européens, américains et ceux du Pacifique décident de mutualiser leurs moyens et créent Greenpeace International.

Le bureau français, lui, ouvre en 1977. Mais en 1987, deux ans après l’attentat contre le Rainbow Warrior et suite à la campagne de désinformation orchestrée par la France, il doit fermer ses portes. Greenpeace France rouvre finalement deux ans plus tard, en 1989.

Greenpeace est un réseau international d’organisations indépendantes qui agissent selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement, la biodiversité et promouvoir la paix. Elle s’appuie sur un mouvement de citoyennes et citoyens engagé-e-s pour construire un monde durable et équitable.