Pourquoi il faut absolument continuer la guerre en Ukraine ?

guerre en Ukraine

L’heure est grave, Trump va voir Putin d’ici la fin du mois.

Abandonner l’Ukraine aujourd’hui, c’est accepter que la loi du plus fort dicte l’avenir de l’Europe. C’est laisser un précédent dangereux où une nation peut, impunément, envahir son voisin. Derrière ce conflit, ce ne sont pas seulement les frontières ukrainiennes qui sont en jeu, mais la stabilité du continent, la crédibilité de l’Occident et la défense des valeurs démocratiques face aux ambitions impérialistes.

Pourquoi faut-il absolument poursuivre le soutien à l’Ukraine ? Quels seraient les risques d’un abandon ?

Découvrez pourquoi cette guerre dépasse largement les enjeux territoriaux et concerne l’avenir de toute l’Europe. Et surtout pourquoi Trump fait-il si peur ?

« Il a fait un boulot horrible, son pays est dévasté, il a intérêt à se remuer ou alors il n’aura plus de pays du tout ! »

« Il a perdu la moitié de l’argent qu’on lui a donné ! »

« Un comédien sans grand succès »

Nous vous confirmons, ces phrases ne visent pas Trump mais bien Zelensky, dit par Trump, himself, afin de casser la “Star” de guerre aux yeux de l’opinion publique.

Les négociations de Donald Trump avec Vladimir Poutine, en particulier concernant la guerre en Ukraine, suscitent de vives inquiétudes à l’échelle internationale. L’ex-président américain, connu pour ses positions souvent controversées et son rapprochement avec le Kremlin, pourrait jouer un rôle déstabilisateur en renouant des liens étroits avec Poutine, surtout dans le contexte actuel de conflit en Ukraine.

Les discussions Trump & Putin sur la guerre en Ukraine

Trump, en faisant la promotion de discussions directes avec la Russie pour mettre fin à la guerre, semble ignorer les dangers de légitimer un régime qui a violé de manière flagrante les principes du droit international et les droits humains. Ses propos suggèrent parfois une volonté de céder à certains compromis qui pourraient être perçus comme une victoire pour la Russie, affaiblissant ainsi la position de l’Ukraine et des alliés occidentaux dans cette lutte pour la souveraineté.

Ce rapprochement avec Poutine crée un climat de confusion et de méfiance, notamment parmi les alliés des États-Unis en Europe, qui sont fermement engagés à soutenir l’Ukraine dans sa résistance. De telles négociations risquent de miner l’unité des pays occidentaux et d’encourager des comportements plus agressifs de la part de la Russie, tout en fragilisant la position morale des États-Unis sur la scène internationale.

En définitive, la perspective de négociations menées par Trump avec un leader aussi autoritaire que Poutine fait peur, car elle pourrait non seulement affaiblir les efforts pour une paix juste et durable, mais aussi donnerà la Russie un levier supplémentaire pour poursuivre ses ambitions expansionnistes.

Soutien militaire à l’Ukraine

Les dirigeants européens ont récemment intensifié leur soutien militaire à l’Ukraine, ce qui pourrait être perçu comme une escalade du conflit. Lors d’un sommet d’urgence à Paris le 17 février 2025, le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné la nécessité d’une approche de “paix par la force” pour défendre la souveraineté de l’Ukraine, reflétant ainsi une position ferme face à la Russie.

Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a proposé que l’Europe augmente ses dépenses de défense et a suggéré que des troupes britanniques pourraient être déployées en Ukraine dans le cadre d’un accord de paix, ce qui marque une implication militaire directe potentielle.

Par ailleurs, l’Union européenne a approuvé la livraison d’un million de munitions à l’Ukraine, démontrant un engagement concret en matière de soutien militaire.

Ces actions et déclarations illustrent une tendance parmi certains dirigeants européens à adopter une posture plus proactive, voire interventionniste, dans le conflit ukrainien, ce qui peut être interprété comme une volonté d’intensifier les efforts militaires en Europe.

Emmanuel Macron sur la guerre en Ukraine

Les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, ont exprimé des positions fermes concernant le conflit en Ukraine, soulignant la nécessité de soutenir ce pays face à l’agression russe.

Emmanuel Macron, président français, a insisté sur l’importance de fournir à l’Ukraine des « garanties de sécurité fortes » pour assurer une paix « solide et durable »

Il a également déclaré que la guerre en Ukraine est « existentielle pour notre Europe et pour la France », ajoutant que « si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait » .

De son côté, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a exhorté les États membres de l’Union européenne à augmenter « considérablement » leurs dépenses de défense .

Elle a également proposé que ces dépenses bénéficient d’un traitement budgétaire favorable, permettant aux pays de déroger aux critères de Maastricht pour renforcer leurs capacités militaires.

Ces déclarations illustrent la détermination des dirigeants européens à soutenir l’Ukraine et à renforcer la sécurité du continent face aux menaces extérieures.

Il faut une armée européenne en Europe !

Une armée européenne unifiée permettrait une meilleure coordination des forces armées des États membres, garantissant une défense plus efficace face aux menaces extérieures telles que la Russie, le terrorisme ou les cyberattaques.

Actuellement, l’Europe dépend de l’OTAN et des États-Unis pour sa défense. La mise en place d’une armée commune permettrait de réduire cette dépendance, renforçant ainsi l’autonomie stratégique de l’Union européenne.

En mutualisant les équipements et les technologies militaires, l’armée européenne éviterait les doublons et permettrait une gestion plus rationnelle des budgets militaires des États membres.

Une armée commune serait un symbole fort d’unité politique et militaire, contribuant à renforcer l’identité collective de l’Union européenne.

Une force militaire unifiée serait mieux équipée pour intervenir rapidement en cas de crise, qu’il s’agisse de conflits, de catastrophes naturelles ou d’opérations de maintien de la paix.

Cependant…

Perte de souveraineté des États membres


La création d’une armée européenne obligerait chaque pays à renoncer à une part de son autonomie militaire et à son droit exclusif de décider d’engager des actions militaires.

Difficulté de prise de décision


L’Union européenne, composée de 27 pays aux intérêts souvent divergents, pourrait se retrouver confrontée à des difficultés pour obtenir un consensus rapide sur l’engagement d’opérations militaires.

Problèmes de commandement et d’organisation


La gouvernance militaire d’une telle armée poserait des questions complexes : qui exercerait le contrôle ? Quelle hiérarchie serait mise en place ? Et quel serait le rôle de l’OTAN dans ce contexte ? Ces interrogations sur l’organisation pourraient compliquer son fonctionnement.

Coût initial élevé


La mise en place d’une armée commune exigerait des investissements conséquents pour harmoniser les équipements, les formations et les infrastructures, ce qui représenterait une charge financière importante au départ.

Concurrence avec l’OTAN


Une armée européenne pourrait susciter des tensions avec l’OTAN, notamment avec les États-Unis, qui pourraient percevoir cette initiative comme une remise en question de leur rôle en Europe.

Répartition inégale des efforts


Des pays comme la France ou l’Allemagne pourraient se retrouver à supporter une part disproportionnée du poids financier et militaire de l’armée européenne, ce qui risquerait de créer des tensions internes au sein de l’Union.

En conclusion, Ursula von der Leyen et d’autres dirigeants de l’Union européenne ne sont pas directement élus par et pour le peuple.

Une armée européenne pourrait renforcer la sécurité et l’autonomie stratégique de l’Europe, mais sa mise en place pose de nombreuses difficultés, notamment en matière de gouvernance et de souveraineté nationale. 

Le projet nécessiterait une volonté politique forte et des compromis entre les États membres et encore une opportunité à certains élus de détourner de l’argent et de faire de 
la guerre un business comme toujours…

La doxa médiatique mise en place, se refuse d’annoncer que l’Ukraine a perdu, ( depuis longtemps ) mais il faut bien poursuivre cette guerre pour mettre en place cette armée Européenne.

C’est ainsi que les BRICS gagnent en influence, évoluant tandis que l’Europe stagne, freinée par ses querelles internes, sa mauvaise gestion et son avidité.

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