Réemploi des matériaux du bâtiment : La Poste Immobilier, Icade, Valobat et Sequndo unissent leurs forces

Réemploi des matériaux du bâtiment

La Poste Immobilier, Icade, Valobat et Sequndo s’allient pour structurer la filière du réemploi des matériaux du bâtiment. Un guide pratique et une méthodologie commune visent à massifier cette démarche. Objectifs : réduire l’empreinte carbone, professionnaliser la déconstruction sélective et créer un modèle durable, inclusif et économiquement viable

Un partenariat stratégique dévoilé au SIBCA 2025

À l’occasion du Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA), quatre acteurs majeurs – La Poste Immobilier, Icade, Valobat et Sequndo – ont annoncé un partenariat inédit visant à structurer et professionnaliser la filière du réemploi des matériaux du bâtiment.

Face à un secteur responsable de 23 % des émissions de gaz à effet de serre et producteur de plus de 46 millions de tonnes de déchets par an, l’urgence est claire : réduire l’empreinte carbone, préserver les ressources et massifier le réemploi. Pourtant, aujourd’hui, moins de 2 % des matériaux de second-œuvre font l’objet d’un réemploi, alors que 75 % sont encore enfouis ou incinérés.

Objectifs : méthodologie commune et montée en compétences

Ce partenariat a une double ambition :

  • Renforcer les compétences techniques des professionnels de la déconstruction sélective.
  • Déployer des pratiques standardisées à grande échelle pour faciliter la généralisation du réemploi.

Un guide pratique du réemploi a été publié, à destination des maîtres d’ouvrage. Disponible en libre accès, il propose des fiches méthodologiques, un planning type, des retours d’expérience et des outils d’aide à la décision.

Une feuille de route progressive et ambitieuse

La seconde étape du projet, prévue d’ici mi-2026, portera sur sept catégories de matériaux (PVC, moquettes, faux-plafonds, cloisons modulaires, luminaires, planchers techniques, chemins de câble). Des cahiers des charges et des solutions logistiques adaptées seront mis en place pour massifier les flux de réemploi et mieux connecter l’offre et la demande.

Cette démarche associe maîtres d’ouvrage, entreprises d’insertion et fabricants, garantissant ainsi un modèle économique viable, durable et inclusif.

Engagements des partenaires

  • La Poste Immobilier : ambition de réemployer 80 % des matériaux éligibles dans ses projets, en intégrant la démarche au diagnostic PEMD.
  • Icade : réduction de 60 % de l’intensité carbone de sa foncière d’ici 2030 (déjà -43 % atteints en 2024).
  • Valobat : structuration d’une offre multi-matériaux et mise en relation des acteurs pour créer un marché pérenne du réemploi.
  • Sequndo : rôle clé de tête de réseau des entreprises sociales et inclusives spécialisées dans la déconstruction sélective.

Des témoignages forts

  • Camille Géhin, directrice générale de La Poste Immobilier : « Nous faisons du bâtiment un levier concret de transition environnementale. »
  • Benjamin Ficquet, directeur Property et exploitation responsable chez Icade : « Ce partenariat nous permet d’accélérer et de mutualiser nos expertises. »
  • Jérôme d’Assigny, directeur des affaires publiques chez Valobat : « Nous voulons donner aux acteurs les moyens concrets de passer à l’action. »
  • Éléonore Clerc, directrice de Sequndo : « Un réseau d’entreprises inclusives locales peut jouer un rôle d’accélérateur et de tête chercheuse. »

Une alliance au service de l’économie circulaire

Ce partenariat incarne une volonté commune : faire du réemploi des matériaux du bâtiment une pratique industrielle, durable et socialement utile. Au-delà de l’impact environnemental, il contribue aussi à la création d’emplois qualifiés et non délocalisables, participant ainsi à la revitalisation des territoires.

Un partenariat stratégique dévoilé au SIBCA 2025

À l’occasion du Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA), quatre acteurs majeurs – La Poste Immobilier, Icade, Valobat et Sequndo – ont annoncé un partenariat inédit visant à structurer et professionnaliser la filière du réemploi des matériaux du bâtiment.

Face à un secteur responsable de 23 % des émissions de gaz à effet de serre et producteur de plus de 46 millions de tonnes de déchets par an, l’urgence est claire : réduire l’empreinte carbone, préserver les ressources et massifier le réemploi. Pourtant, aujourd’hui, moins de 2 % des matériaux de second-œuvre font l’objet d’un réemploi, alors que 75 % sont encore enfouis ou incinérés.

Objectifs : méthodologie commune et montée en compétences

Ce partenariat a une double ambition :

  • Renforcer les compétences techniques des professionnels de la déconstruction sélective.
  • Déployer des pratiques standardisées à grande échelle pour faciliter la généralisation du réemploi.

Un guide pratique du réemploi a été publié, à destination des maîtres d’ouvrage. Disponible en libre accès, il propose des fiches méthodologiques, un planning type, des retours d’expérience et des outils d’aide à la décision.

Une feuille de route progressive et ambitieuse

La seconde étape du projet, prévue d’ici mi-2026, portera sur sept catégories de matériaux (PVC, moquettes, faux-plafonds, cloisons modulaires, luminaires, planchers techniques, chemins de câble). Des cahiers des charges et des solutions logistiques adaptées seront mis en place pour massifier les flux de réemploi et mieux connecter l’offre et la demande.

Cette démarche associe maîtres d’ouvrage, entreprises d’insertion et fabricants, garantissant ainsi un modèle économique viable, durable et inclusif.

Engagements des partenaires

  • La Poste Immobilier : ambition de réemployer 80 % des matériaux éligibles dans ses projets, en intégrant la démarche au diagnostic PEMD.
  • Icade : réduction de 60 % de l’intensité carbone de sa foncière d’ici 2030 (déjà -43 % atteints en 2024).
  • Valobat : structuration d’une offre multi-matériaux et mise en relation des acteurs pour créer un marché pérenne du réemploi.
  • Sequndo : rôle clé de tête de réseau des entreprises sociales et inclusives spécialisées dans la déconstruction sélective.

Des témoignages forts

  • Camille Géhin, directrice générale de La Poste Immobilier : « Nous faisons du bâtiment un levier concret de transition environnementale. »
  • Benjamin Ficquet, directeur Property et exploitation responsable chez Icade : « Ce partenariat nous permet d’accélérer et de mutualiser nos expertises. »
  • Jérôme d’Assigny, directeur des affaires publiques chez Valobat : « Nous voulons donner aux acteurs les moyens concrets de passer à l’action. »
  • Éléonore Clerc, directrice de Sequndo : « Un réseau d’entreprises inclusives locales peut jouer un rôle d’accélérateur et de tête chercheuse. »

Une alliance au service de l’économie circulaire

Ce partenariat incarne une volonté commune : faire du réemploi des matériaux du bâtiment une pratique industrielle, durable et socialement utile. Au-delà de l’impact environnemental, il contribue aussi à la création d’emplois qualifiés et non délocalisables, participant ainsi à la revitalisation des territoires.

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Transformer les mentalités pour mieux soigner : Marie-Victoire Chopin publie un ouvrage pionnier

Marie-Victoire Chopin

Green Finance a toujours eu pour vocation de mettre en lumière celles et ceux qui, par leur talent et leur vision, contribuent à transformer en profondeur nos pratiques collectives. Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous présenter en avant-première le nouvel ouvrage de Marie-Victoire Chopin, PhDcoordinatrice de la Fédération de Collèges de psychologues de l’AP-HP, psychologue clinicienne et docteure en psychopathologie et en sciences du langage, qui publie le 24 septembre prochain :

« Stratégies managériales et accompagnement dans les structures de soins – Apport des neurosciences à la transformation des pratiques » (Elsevier Masson).

Un regard novateur sur le management des soins

À l’heure où les établissements hospitaliers et médico-sociaux font face à des défis structurels et humains sans précédent. Marie-Victoire Chopin propose une approche nouvelle, croisant psychologie sociale, neurosciences et management.
Son ouvrage analyse avec clarté les paradoxes organisationnels et les mythes persistants du management. Et apporte des clés concrètes pour repenser les pratiques, améliorer le bien-être collectif et renforcer la qualité des soins.

Une expertise reconnue

Psychologue clinicienne au sein du service de psychiatrie de l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Sorbonne Université). Titulaire d’un MBA, Marie-Victoire Chopin est une professionnelle qui incarne le dialogue entre sciences, terrain et stratégie. En tant que coordinatrice à l’AP-HP, elle accompagne les psychologues dans leur pratique quotidienne. Et contribue activement à la transformation des organisations.

« Pour changer les mentalités »

Avec cet ouvrage, Marie-Victoire Chopin ne se contente pas de livrer une analyse académique. Elle offre un manifeste pour un management plus humain et plus éclairé. Où les neurosciences deviennent un outil concret de compréhension et d’accompagnement des équipes.
L’objectif est clair : changer les mentalités pour faire évoluer durablement nos structures de soins. Au bénéfice des patients comme des soignants.

Une sortie très attendue

Disponible dès le 24 septembre 2025 aux éditions Elsevier Masson. Ce livre s’adresse aux directeurs d’hôpitaux, cadres de santé, responsables RH. Mais aussi aux psychologues et psychiatres engagés dans la résolution des tensions et la transformation organisationnelle.

Chez Green Finance, nous voyons dans cet ouvrage une démarche inspirante. La preuve qu’au-delà des chiffres et des indicateurs, la vraie durabilité passe par la transformation des pratiques humaines.

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Un partenariat inédit pour structurer la filière du réemploi des matériaux de construction

filière du réemploi

À l’occasion du salon de l’immobilier bas carbone qui se tient à Paris du 3 au 5 septembre 2025. Quatre acteurs majeurs du secteur – la poste immobilier, icade, valobat et sequndo – ont annoncé un partenariat stratégique. Leur objectif est d’accélérer et de professionnaliser la filière du réemploi des matériaux de construction. Une démarche essentielle pour réduire l’empreinte carbone du bâtiment, premier producteur de déchets en france.

Un secteur à fort impact environnemental

Le bâtiment concentre à lui seul environ 23 % des émissions nationales de gaz à effet de serre et représente la première source de consommation de ressources. Chaque année, il génère plus de 46 millions de tonnes de déchets, dont une majorité issue du second œuvre. Aujourd’hui, près de 75 % de ces matériaux sont encore enfouis ou incinérés. Et la part réellement réemployée reste marginale, inférieure à 2 %.

Face à ce constat, la transition écologique impose une transformation profonde des pratiques. Le réemploi des matériaux apparaît comme un levier incontournable. Non seulement pour limiter les déchets mais aussi pour préserver les ressources naturelles et réduire la dépendance aux matières premières.

Une alliance pour accélérer le réemploi

La poste immobilier, icade, valobat et sequndo ont choisi de mutualiser leurs expertises afin de créer une méthodologie partagée de déconstruction sélective et de fixer des standards communs. Cette collaboration vise à homogénéiser les pratiques à l’échelle nationale. Afin d’assurer à la fois la qualité des opérations et la montée en compétences des différents acteurs.

L’enjeu est double : garantir des prestations de dépose fiables et sécurisées. Tout en diffusant largement ces bonnes pratiques sur l’ensemble du territoire. L’ambition est claire : passer d’initiatives isolées à une véritable filière structurée et industrialisée du réemploi.

Un guide pratique pour accompagner les maîtres d’ouvrage

Première étape de ce partenariat, la publication d’un guide pratique constitue une avancée majeure. Destiné aux maîtres d’ouvrage, ce document fournit une méthodologie claire. Et des outils concrets pour intégrer le réemploi dans les projets de construction et de rénovation.

On y retrouve des fiches thématiques, des exemples de plannings types, des retours d’expérience et des recommandations opérationnelles. Ce référentiel facilite la prise de décision interne et accompagne les maîtres d’ouvrage tout au long du processus. De la planification à la mise en œuvre sur le terrain.

Vers une standardisation des pratiques

Le partenariat ne s’arrête pas à la publication de ce guide. Une seconde phase est d’ores et déjà prévue. Avec pour objectif de définir d’ici mi-2026 des standards opérationnels précis sur sept familles de matériaux. Sols pvc, moquettes, faux-plafonds, cloisons modulaires, luminaires, planchers techniques et chemins de câbles.

Cette étape intégrera la création de cahiers des charges et la mise en place de solutions logistiques adaptées pour organiser les flux de réemploi. L’objectif est de mieux faire correspondre l’offre et la demande. Afin de rendre le réemploi non seulement possible. Mais également économiquement viable et compétitif par rapport à l’utilisation de matériaux neufs.

Une dynamique collective et inclusive

Ce projet rassemble une diversité d’acteurs : maîtres d’ouvrage, entreprises d’insertion, éco-organismes et industriels. En croisant leurs compétences, ils construisent un modèle qui se veut à la fois durable, solidaire et économiquement pérenne.

Sequndo joue ici un rôle central en tant que tête de réseau des entreprises sociales et solidaires spécialisées dans la déconstruction sélective. Grâce à son maillage territorial et à son expertise dans l’emploi inclusif, le réseau garantit à la fois la dimension sociale et l’efficacité opérationnelle du projet.

Des ambitions fortes pour chaque partenaire

Chacun des partenaires affiche des objectifs précis. La poste immobilier souhaite industrialiser la démarche sur la majorité de ses projets avec un taux de réemploi cible d’au moins 80 % des matériaux éligibles. Icade, déjà engagée dans une trajectoire de réduction carbone de 60 % d’ici 2030, veut systématiser le réemploi sur ses opérations immobilières, notamment dans le second œuvre.

Valobat, de son côté, inscrit ce projet dans son plan d’action national pour le réemploi, en développant des solutions concrètes et immédiatement activables pour les maîtres d’ouvrage. Enfin, sequndo met en avant sa capacité à expérimenter, tester et faire évoluer les pratiques, tout en s’appuyant sur les forces du secteur de l’économie sociale et solidaire.

Une étape clé pour l’économie circulaire

Au-delà des bénéfices environnementaux, le développement du réemploi ouvre de nouvelles perspectives sociales et économiques. En donnant une seconde vie aux matériaux, la filière contribue à créer des emplois locaux qualifiés et non délocalisables, tout en revitalisant des territoires fragilisés.

Cette initiative incarne une transition vers une économie circulaire appliquée au secteur du bâtiment, où la ressource est perçue non plus comme un déchet mais comme un capital réutilisable. Elle illustre également la volonté croissante des acteurs immobiliers de s’inscrire dans une démarche collective et pragmatique, capable de transformer durablement les pratiques du marché.

Vers une filière structurée et pérenne

Le partenariat entre la poste immobilier, icade, valobat et sequndo marque une étape décisive pour le réemploi des matériaux du bâtiment. En combinant expertise technique, engagement social et innovation environnementale, il pose les bases d’une filière nationale solide et durable.

En plaçant la déconstruction sélective et le réemploi au cœur de leurs stratégies, ces acteurs démontrent que la transition écologique du secteur immobilier n’est pas seulement une nécessité, mais aussi une opportunité de repenser les modèles, de valoriser les ressources et de créer un impact positif à grande échelle.

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Sienna Impact Solidaire ouvre la voie au premier fonds eltif 2.0 destiné aux particuliers

Sienna IM

Dans un contexte où les épargnants recherchent de plus en plus des solutions d’investissement alignées avec leurs valeurs. Sienna Investment Managers annonce une innovation majeure : le lancement de Sienna Impact Solidaire. Le premier fonds d’impact solidaire labellisé ELTIF 2.0 et agréé ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale). Destiné aux clients particuliers, ce fonds combine performance financière et utilité sociale. En orientant l’épargne vers des projets concrets qui soutiennent l’économie sociale et solidaire.

Un fonds pensé pour conjuguer rendement et impact social

Sienna Impact Solidaire a été conçu pour répondre à une double exigence. Générer un impact social mesurable tout en préservant une performance financière adaptée aux spécificités de son univers d’investissement. L’ambition est claire : mobiliser l’épargne des particuliers afin de la mettre au service de projets concrets de lutte contre l’exclusion. La précarité et les inégalités sociales.

Les thématiques ciblées couvrent des domaines essentiels pour la cohésion sociale. L’accès au logement, l’éducation et la formation, l’emploi. L’accès à la santé ainsi que le développement d’initiatives locales portées par des coopératives et associations. En plaçant ces priorités au cœur de sa stratégie. Le fonds se positionne comme un outil de transformation sociale à l’échelle des territoires français.

L’innovation réglementaire du label eltif 2.0

Le label ELTIF (European Long-Term Investment Fund), dans sa version 2.0, facilite désormais l’accès des particuliers à des fonds auparavant réservés à une clientèle institutionnelle. Grâce à ce cadre, Sienna Impact Solidaire devient disponible via des enveloppes courantes d’épargne. Comme l’assurance-vie ou les dispositifs d’épargne retraite.

Cette accessibilité représente une avancée majeure. Elle permet à un plus grand nombre d’épargnants de donner du sens à leurs placements sans renoncer à une gestion rigoureuse. Selon Xavier Collot, Managing Director en charge des actifs cotés et hybrides. L’objectif est de démontrer que la finance peut devenir un levier puissant de transformation sociale. En plaçant l’intérêt général au centre de la logique d’investissement.

Un encours ambitieux et une stratégie de croissance

Avec un encours initial de 70 millions d’euros au 31 juillet 2025. Sienna Impact Solidaire s’appuie sur une base solide pour ses premières années d’existence. L’ambition affichée est de doubler cette taille en cinq ans. Notamment grâce à sa distribution dans les contrats d’assurance-vie, qui représentent une part importante de l’épargne des ménages français.

Cette perspective de croissance témoigne d’une tendance plus large. L’émergence d’un intérêt croissant des investisseurs particuliers pour des placements à impact. Dans un contexte où la demande en produits financiers responsables ne cesse de progresser.

Une approche d’investissement durable et encadrée

Classé article 9 au sens du règlement européen SFDR. Le fonds s’inscrit dans la catégorie la plus exigeante en matière d’investissement durable. Sa gestion repose sur une approche active intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Le profil de risque, évalué à 6 sur 7, souligne la nature de ce placement qui doit être envisagé dans une optique de long terme. Avec une durée minimale recommandée de 5 ans. Cette temporalité s’accorde avec la logique des projets financés. Qui nécessitent du temps pour déployer leurs effets et démontrer leur impact.

La finance au service de l’intérêt général

Au-delà de la mécanique financière, Sienna Impact Solidaire incarne une conviction. Celle que la finance peut servir de catalyseur à des transformations profondes dans la société. En mobilisant l’épargne vers des initiatives sociales et solidaires. Ce fonds répond à un double impératif : soutenir les acteurs de terrain dans leur mission d’utilité publique. Et permettre aux épargnants de participer activement à la construction d’une société plus équitable.

Cette démarche s’inscrit dans une tendance de fond où les investisseurs ne se contentent plus de chercher un rendement. Mais souhaitent également donner du sens à leurs décisions financières.

Sienna Investment Managers, un acteur engagé et international

Sienna Investment Managers est un gestionnaire d’actifs paneuropéen. Filiale de Groupe Bruxelles Lambert (GBL), avec une présence dans neuf grandes villes européennes et en Asie. Forte d’environ 300 professionnels, la société gère plus de 40 milliards d’euros d’encours à fin juin 2025.

Plus de 90 % de ses actifs éligibles SFDR sont classés article 8 ou 9. Ce qui illustre son engagement profond en matière d’investissement responsable. Cette orientation stratégique s’accompagne d’une volonté de développer des solutions innovantes et personnalisées pour ses clients. En combinant actifs cotés et non cotés.

Le lancement de Sienna Impact Solidaire confirme cette démarche. Et renforce la position de Sienna IM comme un acteur de référence dans le domaine de l’investissement durable et solidaire.

Une nouvelle étape pour l’épargne solidaire

Avec Sienna Impact Solidaire, Sienna Investment Managers propose un produit novateur qui associe l’accessibilité offerte par le cadre ELTIF 2.0. L’exigence d’un fonds article 9 et la finalité sociale d’un agrément ESUS. En offrant aux particuliers la possibilité d’orienter leur épargne vers des projets à fort impact sociétal, ce fonds incarne l’évolution d’une finance plus responsable. Tournée vers les besoins réels de la société.

Il ouvre également une voie prometteuse pour l’avenir de l’investissement solidaire en France et en Europe. Démontrant qu’il est possible de concilier performance, responsabilité et utilité sociale.

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Études sectorielles ESG et labellisation reconnue : les piliers d’une finance responsable

ESG et labellisation

Les études sectorielles ESG et la labellisation reconnue structurent la finance durable. Les premières diffusent analyses et tendances, les secondes valident l’engagement par des référentiels exigeants. Ensemble, elles renforcent la transparence, la confiance des investisseurs et incarnent l’esprit du Prix Green Finance 2025, moteur de transformation responsable.

Pourquoi les études sectorielles ESG sont essentielles

Dans un contexte où la durabilité et la responsabilité deviennent des critères incontournables, les études sectorielles ESG jouent un rôle clé. Elles offrent une vision claire des dynamiques de marché, des innovations réglementaires et des stratégies de transition énergétique.
Ces analyses ne sont pas de simples rapports : elles permettent aux investisseurs, aux entreprises et aux décideurs publics de mieux comprendre les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Les sociétés qui publient régulièrement ces études se démarquent par la rigueur de leurs méthodes et leur volonté de nourrir le débat collectif. Parmi elles, on retrouve :

  • 123 IM
  • Air Fund
  • Allianz
  • AXA Investment Managers
  • AXIOM AI
  • Candriam
  • Carmignac
  • CIC AM

Leur contribution dépasse largement la simple fonction d’investisseur. En mettant à disposition des outils de compréhension accessibles et documentés, elles deviennent de véritables références intellectuelles pour la place financière.

Labellisation ESG : la reconnaissance d’un engagement concret

Si publier des analyses est une preuve d’expertise, obtenir une labellisation ESG reconnue constitue une étape supplémentaire : celle de la validation indépendante. Ces labels garantissent que les démarches ne sont pas seulement déclaratives, mais qu’elles respectent des référentiels objectifs et exigeants.

Parmi les labels les plus reconnus :

  • Label ISR (Investissement Socialement Responsable)
  • Label Greenfin (financement de la transition écologique)
  • Label LuxFLAG (European Sustainable Investment Label)

Des acteurs comme CNP, Cogedim, Cogefi, Comgest, Covéa Finance, CPR AM et Crédit Agricole ont franchi ce cap. Leur démarche témoigne d’une volonté forte :

  • d’assurer une transparence totale vis-à-vis des investisseurs,
  • de renforcer la confiance des parties prenantes,
  • et de prouver que leur stratégie s’inscrit dans une logique de responsabilité à long terme.

Études et labellisations : un duo stratégique

Ces deux démarches – études sectorielles et labellisation – se complètent.

  • Les premières diffusent des connaissances utiles au marché et favorisent la montée en compétence collective.
  • Les secondes valident l’alignement réel des pratiques avec des standards exigeants.

Ce double engagement fait de ces institutions des pionniers de la finance durable : elles informent, structurent et rassurent en même temps.

Une logique qui incarne le Prix Green Finance 2025

Le Prix Green Finance 2025 ne vise pas uniquement à saluer une performance financière ou extra-financière. Il valorise aussi ceux qui :

  • produisent de la connaissance actionnable via leurs études,
  • s’imposent une redevabilité forte grâce aux labels,
  • et contribuent à structurer le marché dans son ensemble.

Dans ce paysage, les acteurs cités incarnent pleinement l’esprit de ce prix. Ils prouvent que la finance peut être un moteur de transformation sociétale lorsqu’elle allie expertise, rigueur et engagement vérifié.

Conclusion

Les études sectorielles ESG et la labellisation ESG reconnue ne sont pas des démarches accessoires : ce sont des leviers stratégiques pour crédibiliser l’investissement durable. Elles permettent à la fois d’éclairer le marché et de garantir la solidité des engagements pris.

Dans un monde où la confiance et la transparence deviennent des valeurs cardinales, ces initiatives démontrent qu’il est possible de conjuguer rentabilité, responsabilité et vision long terme.

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Capital Dynamics franchit une étape stratégique

Capital Dynamics

La transition énergétique en Europe connaît une accélération sans précédent, portée par la nécessité de réduire les émissions de carbone, de renforcer la sécurité énergétique et de favoriser l’innovation technologique. Dans ce contexte, Capital Dynamics, société mondiale de gestion d’actifs spécialisée dans les investissements non cotés, vient d’annoncer son premier investissement dans le secteur des infrastructures d’énergie propre en Allemagne. Cette opération marque un tournant majeur pour l’entreprise, qui consolide sa présence en Europe tout en contribuant à la transformation du paysage énergétique allemand.

Un investissement inaugural au cœur de la Saxe-Anhalt

Capital Dynamics a acquis une participation majoritaire de 80 % dans un projet hybride alliant production solaire et stockage d’énergie par batterie, situé en Saxe-Anhalt, une région allemande historiquement tournée vers l’industrie et désormais en pleine mutation énergétique. Ce projet, développé en partenariat avec Münch Energie, acteur reconnu du secteur des énergies renouvelables en Allemagne, illustre la volonté de l’entreprise d’allier rentabilité économique et engagement environnemental.

La centrale solaire photovoltaïque, d’une capacité de 34 MWc, sera couplée à un système de stockage par batterie (BESS) de 11,7 MW. Cette configuration hybride permet de maximiser la valeur de l’électricité produite, en la stockant lorsque la demande est faible et en la réinjectant dans le réseau aux moments de tension. Ce modèle offre ainsi une double garantie : la stabilité du réseau électrique et une meilleure valorisation économique pour les investisseurs.

Un cadre réglementaire favorable à la transition énergétique

L’Allemagne s’impose depuis plusieurs décennies comme un pionnier européen de la transition énergétique grâce à sa loi sur les énergies renouvelables, connue sous le nom d’EEG. Ce dispositif législatif offre des incitations financières attractives pour les producteurs d’énergie propre et encourage le développement du stockage afin d’assurer la flexibilité du réseau.

Le projet soutenu par Capital Dynamics bénéficie d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) à prix fixe ainsi que de tarifs issus de l’appel d’offres EEG pour l’innovation. Ce double mécanisme réduit considérablement le risque financier tout en garantissant une visibilité à long terme sur les revenus. Dans un marché où la volatilité des prix de l’électricité est devenue la norme, cette sécurité contractuelle représente un avantage décisif.

De plus, le gouvernement allemand a renforcé ses mesures de soutien au stockage d’énergie, reconnaissant son rôle essentiel pour équilibrer l’offre et la demande dans un mix énergétique de plus en plus dépendant des renouvelables. Ce contexte politique et réglementaire contribue à rendre le pays particulièrement attractif pour les investisseurs internationaux.

L’essor des projets hybrides solaire et stockage

Les projets combinant production solaire et stockage d’énergie connaissent une dynamique croissante sur le marché mondial. Ils répondent à un double impératif : assurer la continuité de l’approvisionnement et optimiser la rentabilité économique des installations.

Le solaire, en tant que technologie mature et compétitive, constitue une source d’électricité à faible coût. Cependant, sa dépendance aux conditions météorologiques limite sa prévisibilité. Le couplage avec le stockage permet de pallier cette faiblesse en lissant la production et en renforçant la stabilité du réseau.

Pour les investisseurs, cette approche hybride représente une stratégie gagnante. Elle réduit la dépendance aux fluctuations de prix en permettant de stocker l’énergie lorsque les prix de marché sont bas, puis de la revendre lorsque la demande est plus élevée. Cette flexibilité devient particulièrement précieuse dans des marchés comme l’Allemagne, où la pénétration des énergies renouvelables entraîne des variations importantes dans l’équilibre offre-demande.

Une vision stratégique à long terme pour Capital Dynamics

Cet investissement ne constitue pas un simple projet isolé, mais s’inscrit dans une stratégie de développement ambitieuse. Capital Dynamics, à travers sa plateforme Clean Energy, affiche clairement son intention de renforcer sa présence sur le marché allemand et d’y investir davantage de capitaux dans les années à venir.

Selon Dario Bertagna, Senior Managing Director et co-responsable de la plateforme, l’Allemagne représente un marché stratégique en raison de sa politique favorable, de la maturité de son cadre réglementaire et de la demande croissante en solutions énergétiques durables. L’entreprise considère que les conditions actuelles offrent un terreau fertile pour des projets innovants, capables de conjuguer performance économique et contribution à la transition énergétique.

La dynamique de marché, marquée par une forte volatilité des prix de l’électricité, ouvre par ailleurs des opportunités uniques pour les projets hybrides et les stratégies de colocalisation. Le solaire associé au stockage s’impose ainsi comme une réponse adaptée aux défis structurels du secteur.

Les bénéfices pour les communautés locales et les investisseurs

Au-delà de la dimension financière, l’investissement de Capital Dynamics en Allemagne s’inscrit dans une logique de création de valeur durable. Les communautés locales bénéficieront directement de l’implantation de ce projet grâce à la création d’emplois, à la dynamisation économique régionale et à la contribution à la sécurité énergétique.

Pour les investisseurs, la visibilité des revenus et la stabilité des flux financiers offrent des garanties solides. L’association d’un contrat d’achat d’électricité sécurisé et d’incitations publiques permet de concilier rendement financier et responsabilité sociale. Cette combinaison renforce l’attractivité du projet pour une clientèle d’investisseurs institutionnels soucieux d’intégrer les critères ESG (environnement, social, gouvernance) dans leur stratégie.

Capital Dynamics, un acteur de référence dans l’investissement responsable

Fondée en 1988, Capital Dynamics s’est imposée au fil des décennies comme une société de gestion d’actifs mondiale et indépendante, avec plus de 15 milliards de dollars d’actifs sous gestion et conseil. Son expertise s’étend du primaire au secondaire, en passant par le co-investissement et le financement des énergies renouvelables.

L’entreprise emploie environ 150 professionnels répartis dans 13 bureaux en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, et accompagne une clientèle diversifiée composée d’investisseurs institutionnels et privés. Reconnu comme un leader de l’investissement responsable, Capital Dynamics a obtenu les meilleures évaluations des PRI (Principes pour l’Investissement Responsable) et du GRESB, confirmant son engagement en faveur d’une finance durable.

Cet investissement en Allemagne confirme une fois encore son rôle de pionnier dans le financement de projets énergétiques innovants et sa capacité à anticiper les grandes transformations du secteur.

Un jalon décisif pour la transition énergétique en Allemagne

Le premier investissement de Capital Dynamics dans les infrastructures d’énergie propre en Allemagne marque une étape symbolique et stratégique. En s’associant à un projet hybride associant solaire et stockage, l’entreprise illustre la pertinence d’une approche tournée vers l’innovation, la durabilité et la rentabilité.

Dans un pays qui a fait de la transition énergétique un pilier de sa politique nationale, ce type d’initiative contribue non seulement à renforcer la sécurité énergétique, mais aussi à accélérer la décarbonation de l’économie. Pour Capital Dynamics, il s’agit d’une première étape prometteuse qui ouvre la voie à d’autres projets d’envergure sur le marché allemand et, plus largement, européen.

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Transition agricole : transformer les défis climatiques en opportunités économiques

Transition agricole

L’agriculture mondiale est à un tournant décisif. Entre l’intensification des aléas climatiques, la volatilité des rendements et la pression croissante pour adopter des pratiques durables. Les agriculteurs doivent aujourd’hui réinventer leurs méthodes de production. Dans ce contexte, l’agriculture régénératrice et l’agroécologie apparaissent comme des solutions prometteuses. Capables de renforcer la résilience des exploitations tout en contribuant à la protection de l’environnement. Cependant, cette transition n’est pas sans risques. Comment accompagner ce changement sans faire peser sur les agriculteurs une charge économique insurmontable ? C’est précisément cette problématique qu’explore le nouveau livre blanc d’AXA Climate, intitulé « Clés de réussite et leviers pour maîtriser les risques économiques de la transition agricole ». Offrant à la fois un panorama des enjeux et des solutions concrètes pour sécuriser la transformation du secteur.

Découvrir la publication ici.

La diversité des trajectoires agroécologiques : une approche personnalisée

La transition agroécologique ne se résume pas à un seul modèle applicable à tous. Chaque exploitation agricole est unique, façonnée par son climat, ses sols, ses cultures et ses contraintes économiques. L’idée selon laquelle il existerait un « chemin unique » vers l’agroécologie est donc trompeuse. Les bénéfices à long terme sont indéniables. Réduction de l’impact environnemental, meilleure résilience face aux événements climatiques extrêmes. Et valorisation des produits sur des marchés sensibles à la durabilité. Pourtant, l’incertitude demeure quant aux rendements et aux coûts liés à la mise en œuvre de nouvelles pratiques. Certains agriculteurs constateront une amélioration significative de la rentabilité. Tandis que d’autres devront faire face à des coûts supplémentaires et à une exposition accrue aux risques.

Les solutions doivent donc être adaptées à chaque contexte local. L’activation combinée de plusieurs leviers agroécologiques. Comme la réduction du travail du sol, l’implantation de couverts végétaux ou le recours à la fertilisation organique – peut générer des gains considérables. Mais si ces leviers sont appliqués isolément, ils peuvent parfois produire des effets inverses. La réussite de la transition dépend donc d’une planification minutieuse et de l’analyse des pratiques sur mesure pour chaque parcelle.

L’impact du changement climatique sur les rendements : urgence et adaptation

Les projections climatiques dressées par AXA Climate mettent en lumière l’ampleur des risques auxquels l’agriculture française est confrontée. Selon leurs études, sans adaptation, les rendements pourraient connaître des baisses dramatiques d’ici 2050. Le maïs pourrait perdre jusqu’à 30 % de sa production dans les zones les plus exposées. Tandis que certaines régions viticoles pourraient voir leurs récoltes diminuer de 45 %. Ces chiffres soulignent une réalité inquiétante pour un secteur déjà fragilisé. A, avec plus de la moitié des exploitations disparues en France au cours des quarante dernières années.

Face à ces enjeux, l’agroécologie offre des pistes concrètes pour limiter les pertes. Les simulations réalisées par AXA Climate montrent que l’adoption simultanée de plusieurs pratiques innovantes pourrait générer des gains de 15 à 20 % sur certaines cultures. Comme le blé dans le Nord-Est. Ces résultats, bien que prometteurs, nécessitent une adaptation fine aux conditions locales et aux spécificités de chaque exploitation. La transition ne peut donc pas se faire au hasard. Elle doit être planifiée et suivie de manière rigoureuse pour maximiser ses bénéfices tout en minimisant les risques.

Réduire les risques économiques grâce à des retours d’expérience concrets

AXA Climate illustre dans son livre blanc l’efficacité de six expérimentations menées sur le terrain. P pour réduire les risques économiques liés à la transition agroécologique. Ces initiatives portent sur la réduction des intrants chimiques, la généralisation des couverts végétaux, la modification des pratiques de travail du sol, et d’autres pratiques innovantes. Elles sont accompagnées de dispositifs de suivi et d’analyse des rendements, ainsi que de solutions d’assurance sur mesure, permettant aux agriculteurs de se lancer dans la transition sans craindre des pertes financières irréversibles.

Parmi ces exemples, le partenariat entre AXA Climate et Rémy Cointreau à Cognac se distingue. Il s’agit d’un produit d’assurance destiné à accompagner la transition vers le biocontrôle. Relié à l’outil d’aide à la décision « DeciTrait ». Il permet de suivre en temps réel les risques de maladies fongiques et de déclencher une indemnisation si les pertes dépassent un seuil prédéfini. Les viticulteurs conservent une liberté technique. Mais doivent suivre globalement les recommandations de l’outil, qui prend en compte les spécificités des produits de biocontrôle. Cette approche garantit une transition sécurisée tout en maintenant la souplesse nécessaire pour chaque exploitation.

En Pays de la Loire, un autre exemple de collaboration. Avec la coopérative CAVAC permet de couvrir les surcoûts liés à l’implantation de couverts végétaux complexes. Si certaines conditions météorologiques ne sont pas respectées, les agriculteurs sont remboursés pour la différence de coût. Ce qui supprime un frein économique majeur et favorise l’adoption de pratiques plus durables.

L’assurance comme levier stratégique de la transition

Pour AXA Climate, l’assurance joue un rôle central dans l’accompagnement de la transition agricole. Mais elle ne peut être efficace que si certaines conditions sont réunies. Le concept d’« assurance de la transition » repose sur une promesse clé : un agriculteur ne doit pas être désavantagé financièrement par rapport à ses pairs qui n’ont pas changé leurs pratiques. Concrètement, la performance réelle de l’exploitation est comparée à une performance de référence contrefactuelle, et si un écart significatif apparaît, une indemnisation est déclenchée.

Ce mécanisme permet de réduire l’incertitude économique, souvent perçue comme un obstacle majeur à l’adoption de nouvelles pratiques. Il favorise également une répartition équitable des efforts et des coûts entre agriculteurs et partenaires. Garantissant que les bénéfices à long terme de la transition ne soient pas occultés par les contraintes économiques de court terme.

Construire une transition collective et durable

Le succès de la transition agroécologique repose sur la collaboration et l’engagement collectif. Les agriculteurs, les coopératives. Les institutions financières et les assureurs doivent travailler main dans la main pour développer des solutions pragmatiques et adaptées à chaque territoire. La répartition des coûts, la mutualisation des risques. Et l’accès à des outils d’aide à la décision sont autant de leviers pour sécuriser la transformation des exploitations.

Antoine Denoix, PDG d’AXA Climate, souligne que comprendre l’évolution économique des exploitations est essentiel pour réussir à grande échelle. Au-delà des rendements, il est crucial d’analyser l’évolution des charges et des investissements pour estimer la marge. Véritable indicateur de viabilité. Une transition réussie concilie souveraineté alimentaire. Vitalité des territoires et performance économique, garantissant que l’agriculture française reste résiliente, durable et compétitive.

AXA Climate : un acteur engagé pour l’agriculture de demain

AXA Climate se positionne comme un acteur clé de l’adaptation au changement climatique et de la transition agricole. La filiale du groupe AXA propose une gamme complète de solutions. Produits d’assurance paramétrique, conseils spécialisés, formations en ligne et outils digitaux pour la projection climatique. En s’appuyant sur la science et la data, AXA Climate accompagne les acteurs publics et privés pour relever les défis environnementaux. Sécuriser leurs activités et adopter des stratégies d’adaptation concrètes.

Grâce à son expertise, AXA Climate contribue à transformer les risques liés au climat en opportunités économiques, offrant aux agriculteurs et aux territoires des solutions innovantes pour construire une agriculture durable, performante et résiliente.

Conclusion : saisir l’opportunité de la transition

La transition agricole n’est plus une option, mais une nécessité face aux défis climatiques et économiques. Elle représente une opportunité unique de repenser les pratiques, de renforcer la résilience des exploitations et de valoriser des modèles durables. Les risques existent, mais ils peuvent être anticipés et maîtrisés grâce à des stratégies adaptées, des outils de suivi précis et des mécanismes d’assurance innovants.

L’avenir de l’agriculture repose sur la capacité à concilier innovation technique, sécurité économique et collaboration collective. En construisant des solutions partagées, en adoptant une approche personnalisée et en utilisant des outils performants comme ceux proposés par AXA Climate, les acteurs agricoles peuvent transformer les contraintes en leviers de performance. La transition agricole devient alors une opportunité à saisir, capable d’assurer la pérennité, la rentabilité et la durabilité du secteur pour les décennies à venir.

À lire aussi : Deux pointures de la finance dans le Jury Prix Green 2025

Deux pointures de la finance dans le Jury Prix Green 2025

Jury Prix Green 2025

Le Jury Prix Green 2025 accueille cette année deux figures majeures de la finance : Alexandre Gautier et Christian Carrega. Leur nomination illustre la volonté de rassembler des expertises de haut niveau. Afin de donner à ce prix toute sa légitimité et sa portée dans le domaine de la finance durable.

Ces deux personnalités incarnent à la fois l’excellence, l’expérience et un engagement profond dans leurs responsabilités respectives. Leur rôle au sein du Jury ne se limite pas à une simple participation. Il s’agit d’apporter un regard exigeant, une vision stratégique et une capacité d’innovation. Indispensables pour accompagner la transformation de la finance vers plus de durabilité et d’impact.

En rejoignant le Jury, Alexandre Gautier et Christian Carrega confirment que le Prix Green Finance 2025 est désormais un rendez-vous incontournable. Où se croisent leadership, engagement et ambition pour une finance résolument tournée vers l’avenir.

Christian Carrega – Directeur Général de Préfon

Directeur Général de Préfon, Christian Carrega supervise la conception et la distribution de solutions de retraite, prévoyance, d’épargne et de services pour les agents publics et leurs conjoints. Il intervient également auprès de CNP Assurances, garantissant la cohérence entre engagement prudentiel, performance et intérêt des affiliés, ce qui lui confère une pression constructive sur la gestion financière.

En savoir plus sur le jury

Alexandre Gautier – Deputy Director General for Operations and Financial Stability, Banque de France

Alexandre Gautier exerce une responsabilité directe sur quatre départements clés : Marchés, Mise en œuvre de la politique monétaire, Gestion de projet des infrastructures de marché européennes et Services bancaires. Il est également co-responsable de trois autres départements : Risques et conformité, Innovation et infrastructures des marchés financiers, et Stabilité financière. Il représente la France au sein du Market Operations Committee et du Market Infrastructure Board de l’Eurosystème, a co-présidé (2023–2024) le groupe de travail de l’Eurosystème sur la transition écologique de la mise en œuvre de la politique monétaire, et préside en 2024 l’« Alliance pour l’euro numérique », réunissant six banques centrales.

« Le Prix Green Finance 2025 est une formidable opportunité de mettre en lumière l’excellence et l’engagement dans la finance durable. Je suis vraiment honoré de les compter parmi nous. » – Bruno Boggiani, CEO Strateggyz & Green Finance

Découvrez le concours : Lancement officiel du Prix Green Finance 2025

L’Heure de Vérité : Et si la Finance Décidait de la Fin du Monde ?

Finance et Fin du Monde

Finance et Fin du Monde : il y a des chiffres qui glacent le sang. Plus de 1,5°C de réchauffement dépassés avant 2030. Des mégafeux qui ravagent des continents entiers. Des milliards de tonnes de CO₂ rejetées chaque année, alors même que nous savons qu’elles précipitent notre avenir vers un mur climatique. Et pourtant, l’argent continue de s’investir massivement dans des secteurs polluants, comme si de rien n’était.

Si rien ne change, les flux financiers deviendront les véritables armes de destruction massive de notre
siècle. Car soyons clairs : ce ne sont pas seulement les gouvernements ou les ONG qui décident du
futur, mais bien la finance. Elle choisit où va l’argent, et donc ce qui grandit – ou ce qui meurt. La
question n’est plus seulement économique. C’est une question de survie. Et c’est là qu’entre en jeu l’investissement à impact et l’ESG. La possibilité de transformer la finance en outil de protection plutôt qu’en accélérateur de chaos. Mais encore faut-il comprendre de quoi il s’agit…

Investissement à Impact & ESG : Définition

L’investissement à impact, souvent associé aux critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de
Gouvernance). Désigne une approche qui ne se contente pas de rechercher du rendement financier.
Son objectif : générer un effet positif, mesurable et durable, sur la société et la planète. Cela signifie
financer des entreprises qui réduisent leurs émissions de carbone. Créent des emplois inclusifs, ou
adoptent une gouvernance transparente et responsable. Contrairement à la philanthropie, il ne s’agit pas de donner, mais d’investir avec une exigence de rentabilité. Tout en exigeant une contribution positive. C’est un double objectif : retour financier + impact sociétal et environnemental concret. Et aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un “plus” ou d’une option marketing : c’est une nécessité vitale.


L’investissement à impact et l’ESG sont devenus incontournables pour plusieurs raisons :

  1. Répondre à l’urgence climatique : en orientant les capitaux vers les énergies renouvelables,
    la mobilité durable. L’efficacité énergétique ou l’économie circulaire, on accélère la
    décarbonation indispensable pour respecter les Accords de Paris.
  2. Réduire les risques financiers : investir dans des entreprises dépendantes des énergies
    fossiles ou exposées à des risques sociaux est une bombe à retardement. Les investisseurs
    qui anticipent les normes environnementales et sociales protègent leurs portefeuilles.
  3. Attirer les nouvelles générations : les jeunes épargnants et investisseurs exigent de la
    transparence et de l’engagement. Les fonds qui n’intègrent pas l’ESG perdent en crédibilité
    et en attractivité.
  4. Renforcer la résilience économique : les entreprises responsables innovent davantage,
    s’adaptent mieux aux crises, et attirent talents et capitaux.
  5. Contribuer au bien commun : il s’agit enfin de redonner un sens à la finance, trop longtemps
    perçue comme déconnectée de la société. Chaque euro investi devient un levier pour la
    santé, l’éducation, le climat ou l’inclusion sociale.

Bref, l’investissement à impact, ce n’est pas une “bonne action”, c’est un choix stratégique, rentable
et vital.

Les Thématiques Clés de la Finance Responsable

  • Investissement à impact & ESG : mesurer la performance non seulement en rendement,
    mais aussi en impact réel et tangible.
  • Finance carbone et compensation : intégrer la réduction et la neutralité carbone au cœur
    des stratégies financières, en allant au-delà du simple “offsetting” pour privilégier la
    réduction directe.
  • Finance inclusive, sociale et transparente : promouvoir une finance qui lutte contre
    l’exclusion bancaire, favorise l’accès au crédit responsable et garantit la transparence des
    flux.
  • Data & technologie responsable : utiliser l’intelligence artificielle, la blockchain et les big
    data pour améliorer la traçabilité, éviter le greenwashing, et développer des solutions
    financières éthiques.

Prix Green Finance 2025 : la compétition est lancée

C’est précisément autour de ces thématiques que se déploie le Prix Green Finance 2025, véritable
tremplin pour les acteurs innovants de la finance durable. Startups, institutions financières, asset
managers et entreprises engagées y trouveront un espace unique pour valoriser leurs initiatives,
benchmarker leurs pratiques et gagner en visibilité auprès de l’écosystème.
Découvrez le concours et candidatez dès maintenant : Lancement officiel du Prix Green Finance 2025

L’argent est un choix politique.

Chaque euro investi peut nourrir le chaos climatique ou, au contraire, financer la transition vers un monde soutenable. La question n’est pas de savoir si la finance doit se transformer. La vraie question est : acceptera-t-on d’attendre qu’il soit trop tard ?

Marseille modernise ses écoles grâce au soutien de la Banque européenne d’investissement

Marseille modernise ses écoles

Marseille lance une transformation ambitieuse de ses écoles primaires avec le soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI). Plus de 400 millions d’euros seront investis pour rénover et reconstruire 477 établissements scolaires sur près de sept ans. Ce projet, qui touche environ 30.000 élèves. S’inscrit dans le cadre du programme national « Marseille en Grand » et vise à améliorer à la fois les conditions d’apprentissage et l’empreinte environnementale des bâtiments.

Un financement massif et structuré

La BEI apporte un soutien significatif à Marseille à travers deux prêts distincts totalisant 425 millions d’euros. Un premier prêt de 340 millions d’euros est destiné à la Société Publique des Écoles Marseillaises (SPEM). Structure publique créée pour piloter les rénovations lourdes de 188 écoles. Grâce à la garantie de l’État français, les conditions financières sont particulièrement avantageuses. La BEI accompagne également la SPEM avec des services de conseil financés par le programme européen InvestEU pour identifier des subventions complémentaires. Le second prêt, d’un montant de 85 millions d’euros. Est accordé directement à la ville de Marseille pour la réhabilitation de 289 écoles.

Un programme ambitieux au service des élèves

Le « Plan Écoles » représente un chantier inédit par son ampleur et sa durée. Plus de 129.000 m² de bâtiments seront rénovés ou reconstruits pour mieux répartir les effectifs scolaires. Améliorer les infrastructures et augmenter la performance énergétique des écoles. Les élèves bénéficieront de locaux modernes, sécurisés et adaptés à l’enseignement contemporain. Tandis que les enseignants disposeront d’outils et de structures facilitant un apprentissage de qualité.

Des bénéfices environnementaux et sociaux

Les travaux permettront non seulement de moderniser les infrastructures. Mais aussi de réduire l’empreinte carbone des bâtiments scolaires grâce à des techniques de construction et de rénovation durables. Les espaces verts et les cours végétalisées contribueront à un environnement plus sain et agréable pour les élèves. Ce projet s’inscrit dans une vision de long terme. Combinant amélioration des conditions d’enseignement, respect de l’environnement et renforcement du tissu urbain marseillais.

Des acteurs engagés pour la réussite du projet

Le programme mobilise l’ensemble des acteurs institutionnels. Benoît Payan, maire de Marseille, souligne l’importance historique du chantier. Pour rattraper des décennies de retard et garantir l’égalité des chances dès le plus jeune âge. Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, met en avant l’investissement tourné vers l’avenir et les bénéfices concrets pour les élèves. Nicolas Andreatta, directeur de la SPEM, insiste sur la qualité des infrastructures. Et leur intégration harmonieuse dans le quartier, tandis que Georges-François Leclerc, préfet de région, rappelle l’importance de la garantie de l’État pour sécuriser le financement et assurer la réussite du programme.

Un projet emblématique pour l’avenir de Marseille

Le Plan Écoles illustre comment la coopération entre la BEI. L’État et la municipalité peut transformer en profondeur un parc scolaire urbain. Il combine modernisation des infrastructures, efficacité énergétique et amélioration de l’environnement pédagogique. Pour Marseille, cette initiative constitue un investissement stratégique dans l’éducation et le développement durable. Offrant aux prochaines générations des conditions optimales pour grandir, apprendre et s’épanouir.

Soutien de la BEI au Plan Écoles de Marseille

Le soutien de la BEI au Plan Écoles de Marseille marque un tournant pour l’éducation dans la cité phocéenne. Avec près de 30.000 élèves concernés et plus de 129.000 m² de bâtiments rénovés, le projet allie modernisation des infrastructures, amélioration de la qualité de l’enseignement et engagement environnemental. Il démontre que des partenariats public-privé solides peuvent générer des impacts durables, en offrant aux jeunes générations des écoles à la hauteur des ambitions d’une grande ville européenne.

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