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La fin imminente du Private Equity

Paris, le 06 Mai 2023 – Bruno Boggiani, expert en ESG, sonne l’alarme pour les acteurs du Private Equity qui ne suivent pas une démarche verte. Selon lui, la fin de cette activité est annoncée dans les prochains trimestres pour ceux qui n’auront pas pris les mesures nécessaires.

« Nous nous retrouvons à la même époque où les Asset Managers spécialisés dans l’immobilier tentaient de comprendre la réglementation verte auprès des régulateurs, tandis que les Asset Managers, gestionnaires d’actifs standards avaient déjà du mal à obtenir des réponses claires. Ce retard de réglementation et de compréhension de réglementation pour l’activité fonds immobilier s’est désormais résorbé, laissant sur le carreau un bon nombre d’acteurs. », explique l’expert ESG.

des mesures proactives

Les acteurs du Private Equity doivent donc prendre des mesures proactives pour répondre aux exigences ESG. Comme l’a souligné Larry Fink, CEO de BlackRock, « L’ESG n’est plus une niche, c’est devenu le courant dominant de l’investissement. »

finira par les terrasser

« En effet, la réglementation et l’innovation vont rattraper très rapidement les acteurs du Private Equity et je n’évoque même pas la moindre once de greenwashing qui finira par les terrasser », conclut Bruno Boggiani CEO Strateggyz/Green Finance.

un audit flash

Ainsi, pour aider les acteurs du Private Equity à cartographier les forces et les faiblesses de leur activité, Bruno Boggiani propose gracieusement un audit flash d’une quinzaine de minutes. Cette démarche est cruciale, car elle permet de prendre en compte les exigences en matière de stratégie et de politique ESG, tout comme les questions spécifiques telles que la réglementation SFDR et la reclassification des fonds article 8 ou 9. Un véritable suivi et accompagnement sont plus que nécessaires pour rester compétitif sur la place parisienne.

disparaître définitivement

Il y a un mois déjà, cet expert avait soulevé les difficultés importantes rencontrées dans la mise en place de la nouvelle réglementation.
De plus, la hausse des taux d’intérêt, les risques de faillites ou à les instabilités à venir semblent offrir de belles opportunités pour le Private Equity dans un premier temps, et uniquement dans un premier temps.
En effet, le Private Equity doit prendre au sérieux les enjeux ESG, l’innovation et se conformer aux exigences réglementaires pour éviter de disparaître définitivement.

En résumé

En résumé, les acteurs du Private Equity, tels que : Eurazeo, Ardian, Meeschaert Am, Idivest Parteners, Pai Parteners, composés de sociétés de capital-investissement, de fonds de pension, de family offices, de banques d’investissement ou d’investisseurs privés et même de Business Angels peuvent jouer un rôle crucial dans la construction d’un avenir plus durable et responsable.

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Cap Green

Paris, le 05 Juillet 2023, La Caisse d’Epargne Ile-de-France lançait la 1er édition de “Cap Green : Comprendre et agir”.

Au programme, l’économiste, Enseignant chercheur à l’IAE Paris, Philippe Dessertine, nous dresse les grands enjeux RSE, en guise d’introduction.
Puis deux tables rondes s’enchainent sur les défis de la transition énergétique avec des invités prestigieux de la BPI, l’Ademe et de la Caisse d’Epargne Ile de France.

Banque de proximité, ancrée sur son territoire et 100 % régionale, la Caisse d’Epargne Ile-de-France agit, face à l’urgence climatique, en accompagnant l’ensemble de ses clients vers la transition énergétique et environnementale. Souhaitant aller au-delà de son rôle de financeur, elle a organisé hier la 1ère édition de « Cap Green », série de rendez-vous réguliers destinés à sensibiliser et informer ses clients, partenaires et collaborateurs sur les nombreux enjeux de cette transition environnementale. Ce 1er rendez-vous a été l’occasion pour la banque francilienne d’annoncer l’élargissement de son offre de financement avec le lancement du prêt Green destiné à financer les investissements verts de ses clients, mais aussi avec le développement de partenariat avec l’ADEME Ile-de-France pour apporter à ses clients de l’expertise et du conseil au service de leur transition environnementale. Une première expérimentation s’ouvre avec Bpifrance sur les diagnostics de décarbonisation. Enfin, la Caisse d’Epargne Ile-de-France s’engage à dédier une enveloppe de financement de 1 milliard d’euros aux projets environnementaux menés sur son territoire en 2023-2024.

La Caisse d’Epargne Ile-de-France dédie une enveloppe de financement de 1 milliard d’euros aux projets environnementaux sur son territoire

Depuis déjà plusieurs années, la Caisse d’Epargne Ile-de-France déploie des solutions financières pour accompagner ses clients dans la réalisation de projets vertueux. A titre d’exemple, le prêt à impact est une offre de financement destinée à soutenir ses clients qui ont entamé une démarche RSE volontariste en proposant un taux d’intérêt indexé sur une performance environnementale ou sociale. A ce jour, 19 projets ont déjà été réalisés auprès de bailleurs sociaux, promoteurs immobiliers et collectivités pour un montant de 220 M€. La banque francilienne finance également des projets dans le secteur des énergies renouvelables.

La banque francilienne annonce également s’associer à l’ADEME Ile-de-France et ouvre une première expérimentation avec Bpifrance pour accompagner ses clients

Depuis le début de l’année, elle a ainsi participé au financement de projets d’énergies solaires, éoliennes, de géothermie, de méthanisation ou encore d’usines de valorisation énergétique à hauteur de 300 M€. Enfin, pour les particuliers, grâce à ses équipes dédiées au financement des copropriétés engagées dans des travaux d’économie d’énergie et de sobriété, environ 200 M€ de financement ont été réalisés en 2022 avec une augmentation de 50 % attendue d’ici 2023-2024 et la mise en place d’un parcours client digitalisé.

Un partenariat dédié aux collectivités

La Caisse d’Epargne Ile-de-France et l’ADEME Ile-de-France : un partenariat dédié aux collectivités

La Caisse d’Epargne Ile-de-France et l’ADEME Ile-de-France ont décidé d’unir leurs forces et leurs expertises afin de fluidifier et simplifier le parcours des collectivités territoriales dans le cadre de leurs projets de transition environnementale. Les collectivités occupent, en effet, une place centrale pour relever le défi de la transition énergétique et écologique, et ce pour plusieurs raisons : elles ont la responsabilité directe des investissements de long terme, elles organisent les activités sur leur territoire et mettent en œuvre les actions d’adaptation au changement climatique tout en mobilisant les acteurs locaux.

Concrètement, la Caisse d’Epargne Ile-de-France et l’ADEME Ile-de-France s’engagent à faire connaître et promouvoir les dispositifs d’accompagnement global aux collectivités tant en termes de conseils que de financements, ainsi qu’à construire ensemble des solutions de financement adaptées mêlant subventions et prêts bancaires. Il s’agira également de sensibiliser et d’informer les collectivités en organisant des événements dédiés autour de thématiques tels que la rénovation énergétique des bâtiments, la qualité de l’air, la mobilité et les transports, le traitement et la valorisation des déchets, ou encore la stratégie énergétique.

” En tant que partenaire historique et premier financeur privé des collectivités, la Caisse d’Epargne Ile-de-France se réjouit de ce partenariat noué avec l’ADEME Ile-de-France, un opérateur d’Etat qui accompagne les acteurs franciliens dans leur transition écologique. Parfaitement complémentaires, nous nous associons pour relever ensemble les défis de la transition environnementale et apporter des solutions concrètes aux collectivités. Ce partenariat s’inscrit dans notre logique d’utilité à notre territoire et illustre notre engagement vis-à-vis de ses acteurs économiques “ souligne Sabine Fleischel, Directrice du développement de la Banque du Développement Régional chez la Caisse d’Epargne Ile-de-France.

Expérimentation avec Bpifrance pour promouvoir le diagnostic Décarbon’Action auprès des PME

La Caisse d’Epargne Ile-de-France s’engage avec Bpifrance, banque du climat au service de la transition écologique et énergétique, à travailler ensemble dans le cadre d’une expérimentation. Il s’agira de promouvoir auprès de ses clients PME le diagnostic Décarbon’Action réalisé par Bpifrance. Ce diagnostic permet de structurer une démarche en vue d’engager une transition écologique et d’établir un plan d’action pertinent afin de devenir une entreprise plus durable et vertueuse.

L’objectif est de mettre à disposition des clients de la Caisse d’Epargne Ile-de-France une boîte à outils à forte valeur ajoutée qui repose sur une méthodologie standardisée de qualité, des bureaux d’étude sélectionnés sur la base de critères exigeants et une prestation encadrée avec un coût subventionné par l’ADEME.

Le Diag Décarbon’Action de Bpifrance sera proposé aux clients de la Caisse d’Epargne Ile-de-France; il vise à mesurer et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter l’impact de leur activité globale sur le climat. Et leur permettra de rester référencés par leurs parties prenantes.

Le prêt Green : une solution dédiée au financement de la transition environnementale

Toujours dans cette optique d’accélérer son accompagnement auprès de ses clients dans le cadre de leur transition environnementale, la Caisse d’Epargne Ile-de-France lance le prêt Green qui vise à financer des actifs verts. Selon la nature de l’investissement, 4 types de prêt Green sont disponibles :

1. Le prêt Green Rénovation énergétique est spécialement conçu pour financer les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique d’un bâtiment et de sa gestion (isolation, système de chauffage, de ventilation, éclairage…).

2. Le prêt Recours aux énergies renouvelables est destiné à financer le stockage d’énergies renouvelables ou l’installation d’unités d’énergies renouvelables liées au bâtiment tels qu’une chaudière à bois, solaire thermique ou photovoltaïque, du matériel éolien, le remplacement d’une chaudière fioul par une pompe à chaleur, etc…

3. Le prêt Green Mobilité verte a vocation à réduire l’impact environnemental des déplacements dans le cadre d’une activité et favoriser ainsi l’accès à des véhicules propres (véhicules de tourisme ou utilitaires électriques, hybrides, GPL ou GNV, achat de vélos électriques) et à l’installation du matériel de recharge (bornes de rechargement pour voitures électriques, à hydrogène et travaux d’installation de ces bornes).

4. Le prêt Green Transition d’activité a pour but de financer les travaux permettant de réduire la consommation d’énergie des outils et procédés de production et/ou des ressources utilisées dans le cadre de l’activité, à savoir un traitement d’eau performant, un économiseur/condenseur, une isolation thermique des parois planes ou cylindriques sur des installations industrielles, un système de mesurage d’indicateurs de performance énergétique, etc…

« Au-delà de financer une économie plus verte, la Caisse d’Epargne Ile-de-France a pour objectif de sensibiliser, d’informer et de guider ses clients dans leurs projets de transition environnementale. Les entreprises sont soumises à des réglementations de plus en plus exigeantes en matière de RSE. Elles doivent également valoriser leur démarche RSE vis-à-vis de leurs parties prenantes. Dans ce contexte, leurs besoins de financement progressent afin d’optimiser leurs processus de production, verdir leurs parcs immobiliers ou faire évoluer leurs flottes automobiles vers des véhicules propres. Le rôle de la Caisse d’Epargne Ile-de-France est donc primordial, nous sommes à leurs côtés pour les conseiller et leur apporter les solutions de financement nécessaires pour faire face à ces réorientations. Nos partenariats avec Bpifrance et l’ADEME Ile-de-France vont nous aider à remplir pleinement cette mission auprès des PME et des collectivités » conclut Pascal Chabot, Membre du Directoire en charge de la Banque du Développement Régional à la Caisse d’Epargne Ile-de-France.

Cap Green va très vite devenir l’évènement incontournable à un rythme de deux fois par an pour Comprendre et Agir…

À propos de la Caisse d’Epargne Ile-de-France :

Banque régionale coopérative, première actionnaire du Groupe BPCE, elle exerce son activité depuis plus de 200 ans et finance tous les domaines de l’économie et l’ensemble des acteurs de l’Ile-de-France : collectivités locales, logement social, associations, entreprises, institutionnels, particuliers et professionnels. La Caisse d’Epargne Ile-de-France regroupe un réseau de 415 agences et 28 centres d’affaires dédiés aux entreprises ainsi qu’une Banque Privée. Elle compte 5 000 collaborateurs et 3 millions de clients dont 700 000 sociétaires. Elle accompagne le développement de trois filiales : La Banque BCP, la Banque de Tahiti et la Banque de Nouvelle Calédonie.

FRANFINANCE ET LA BEI

FRANFINANCE ET LA BEI SIGNENT UN ACCORD POUR SOUTENIR L’INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES EN FAVEUR DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Cet accord a pour ambition de stimuler les investissements alignés sur les objectifs environnementaux de l’UE et de contribuer à la sécurité et la diversification de l’approvisionnement énergétique des pays membres et à la réduction de leurs émissions de CO2.

Grâce à une garantie de la BEI, Franfinance disposera d’un outil complémentaire pour offrir à ses clients des conditions financières attractives et une maturité longue, jusqu’à 15 ans, particulièrement adaptée à la durée et à la nature des investissements concernés. Le projet devrait bénéficier à des centaines d’entreprises françaises, dont une majorité de petites et moyennes entreprises.

Dans le cadre de l’instrument PF4EE*, l’Union européenne fournit à Franfinance,
filiale du groupe Société Générale, une garantie contre le risque de crédit pour
soutenir les investissements des entreprises et des collectivités territoriales dans
des projets visant l’efficacité énergétique.

Franfinance est l’un des seuls intermédiaires financiers à ce jour à bénéficier de ce
dispositif en France.

Le projet devrait bénéficier à des centaines d’entreprises françaises, dont une
majorité de petites et moyennes entreprises.

La loi sur la transition énergétique en France vise notamment à réduire de 50 % la consommation
d’énergie en 2050 par rapport à 2012. C’est pour soutenir cet objectif que la Banque Européenne
d’Investissement (BEI) a choisi Franfinance pour permettre à ses clients de bénéficier du
programme PF4EE. En effet, Franfinance est un acteur majeur du financement des entreprises
dans les secteurs d’activité de l’équipement industriel, du transport, de la manutention et autres
solutions de haute technologie. Franfinance maîtrise également les contraintes réglementaires
appliquées aux matériels éligibles aux certificats d’économie d’énergie.
La BEI et Franfinance ont ainsi signé une convention afin d’accélérer le financement de projets
visant l’efficacité énergétique**. Cet accord a pour ambition de stimuler les investissements
alignés sur les objectifs environnementaux de l’UE et de contribuer à la sécurité et la
diversification de l’approvisionnement énergétique des pays membres et à la réduction de leurs
émissions de CO2.


Grâce à une garantie de la BEI, Franfinance disposera d’un outil complémentaire pour offrir à ses
clients des conditions financières attractives et une maturité longue, jusqu’à 15 ans,
particulièrement adaptée à la durée et à la nature des investissements concernés.
« La maîtrise de l’efficacité énergétique est devenue un enjeu majeur pour les entreprises et un
élément central de leur compétitivité comme l’illustre notre dernière enquête sur l’investissement en
Europe, souligne Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI. En tant que banque du climat de
l’Union européenne dédiée au financement de sa transition énergétique, nous nous félicitons de
contribuer à faciliter les investissements des PME dans l’efficacité énergétique à travers cette
opération commune avec Franfinance ».

Pour Olivier Delaporte, Directeur Général Délégué chez Franfinance : « Pour opérer leur
transition énergétique tout en restant résilientes, les entreprises françaises ont besoin de revoir leur
mode de production et de consommation d’énergie. Notre volonté est de les accompagner dans la
mise en œuvre de leurs projets et de faciliter leur accès à des financements. Cette garantie va
accélérer notre capacité d’investissement, notamment auprès des PME. Nous sommes fiers d’être
aujourd’hui l’un des seuls intermédiaires financiers à bénéficier de ce dispositif en France. »

*PF4EE – Private Finance For Energy Efficiency est un instrument financier opéré par la Banque Européenne d’Investissement ayant pour objectif d’améliorer et de faciliter l’accès pour les PME à des financements d’investissements favorisant l’efficacité énergétique.


** Ce dispositif s’adresse à toutes les entreprises et collectivités locales françaises qui pourront en bénéficier via leurs fournisseurs, partenaires de Franfinance sous réserve d’éligibilité et de l’acceptation du financement par Franfinance. Sont notamment admissibles à un financement les équipements permettant un abaissement de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires et industriels tels que l’installation d’équipements de production de chaud et de froid plus économes en énergie. Sont aussi éligibles l’installation d’équipements de production d’énergie d’origine renouvelable telles que des centrales photovoltaïques ainsi que l’installation de bornes de recharge permettant le déploiement de la mobilité électrique.

A propos de Franfinance


Filiale du groupe Société Générale, Franfinance accompagne plus de 1,5 millions de clients particuliers et 250 000 clients entreprises dans la réalisation de leurs projets grâce au financement.
Franfinance joue un rôle essentiel au service de l’économie réelle en accompagnant les ménages et les entreprises avec des solutions innovantes de crédit à la consommation et de leasing (crédit-bail et location). Ces solutions, disponibles directement via Franfinance ou par le biais de ses partenaires marchands, sont également mises à disposition des entités du Groupe Société Générale et d’autres
institutions financières. Acteur engagé et responsable, Franfinance agit en faveur de la transition énergétique, grâce à une activité centrée sur l’aménagement de l’habitat et l’équipement des entreprises.
Chiffres clés 2022 : Plus de 1 100 collaborateurs basés exclusivement en France, 8,9 milliards d’encours gérés sur le marché des particuliers et 9,3 milliards d’encours gérés sur le marché des entreprises.

À propos de la Banque européenne d’investissement


Créée par le Traité de Rome et fondée en 1958, la BEI est l’institution de financement à long terme de l’Union européenne (UE) et ses actionnaires sont les 27 États membres de l’UE. Elle a pour mission de contribuer par ses prêts à l’intégration, au développement équilibré et à la cohésion économique et sociale des États membres de l’UE. Elle emprunte d’importants volumes de fonds sur les marchés de capitaux et les prête à des conditions très favorables pour soutenir des projets qui concourent à la réalisation des grands objectifs de l’UE. En tant que banque du climat de l’UE, elle a pour objectifs de stimuler l’émergence et le déploiement de nouvelles technologies permettant de relever les défis actuels de la transition énergétique vers un nouveau modèle de croissance sobre en carbone. En 2022, la BEI a consacré plus des deux tiers de ses 8,4 milliards d’euros d’investissements en France à des projets liés à la
lutte contre le changement climatique, soit 5,9 milliards d’euros et près d’un tiers (2,7 milliards d’euros) à l’innovation.

Retour sur une saison d’assemblées générales engagée

Dans le cadre de sa politique d’investissement responsable, LBP AM attend des entreprises une mise en œuvre de pratiques de gouvernance saines et l’intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans leur stratégie et leurs opérations. L’exercice des droits de vote aux assemblées générales (AG) est incontournable dans l’expression de ces exigences. Par-delà l’exercice engagé de ses droits de vote, LBP AM a mobilisé l’ensemble de ses droits d’actionnaire tels que les questions, l’inscription de points à l’ordre du jour et le dépôt de résolutions pour activement participer aux actions de place, à l’occasion des assemblées générales 2023 de sociétés françaises.

Une ambition forte : exercer la totalité des droits de vote

LBP AM exerce ses droits de vote aux assemblées générales (AG) de manière active, selon sa politique de vote. Cela s’est traduit entre janvier et juillet 2023, par un taux d’opposition de 29,4% aux résolutions soumises par les managements d’entreprise,taux de contestation important en comparaison avec les pratiques de place.

LBP AM s’est fixé l’objectif de voter en 2023 sur environ 98% de ses encours en actions. Ainsi, au premier semestre 2023, LBP AM a exercé ses droits de vote lors de 876 assemblées générales d’entreprises, réparties dans 33 pays. Considérant que l’exercice des droits de vote est un levier essentiel de sa stratégie d’engagement actionnarial, LBP AM annonce son intention d’augmenter encore son niveau de participation aux AG, afind’exercer 100% de ses droits de vote d’ici à 2025. 

« Tout au long de l’année et lors de la saison des AG, l’engagement actionnarial porté par LBP AM exprime une conviction : l’intégration des enjeux ESG par les entreprises dans leurs stratégies et leurs pratiques, est bénéfique pour leur propre soutenabilité à long terme » souligneHéléna Charrier, Responsable de l’équipe Solutions ISR de LBP AM.

2023 : zoom sur les enjeux climatiques et de biodiversité 

La performance environnementale des portefeuilles étant l’une de ses priorités, LBP AM a défini une politique de vote comportant des critères précis, renforcés en 2023, sur les stratégies de transition énergétique et écologique via les résolutions dites « say-on-climate » / « say-on-nature ».Au cours de sa mise en application au premier semestre, LBP AM a eu l’occasion de se prononcer formellement sur 14 de ces résolutions et s’est opposée à 6 dont les plans ne respectaient pas les attentes. Cette année encore, LBP AM s’est opposée à l’ensemble des résolutions « say-on-climate » des sociétés pétrolières et gazières soumises au vote.

Moment fort de l’activité d’engagement actionnarial, la saison des AG est l’occasion d’échanger avec les entreprises investies afin d’expliquer nos attentes actionnariales et, le cas échéant, d’appliquer nos droits d’actionnaire afin de porter nos convictions. Ainsi,
LBP AM s’est activement mobilisée sur l’ensemble des AG de sociétés françaises qui ont fait l’objet d’une action collaborative d’actionnaires minoritaires, concernant l’environnement :

  • LBP AM a co-déposé une résolution et participé à l’inscription d’un point à l’ordre du jour lors de l’AG 2023 d’Engie (dontles ambitions 2030 ont été certifiées conformes à une trajectoire bien inférieure à 2°C, par l’initiative Science Based Targets) avec comme double objectif : de signaler qu’un nombre croissant d’investisseurs souhaite voir l’entreprise proposer régulièrement un vote consultatif Say-on-Climate ; d’obtenir suffisamment d’informations pour permettre d’évaluer cette stratégie avec un scénario à 1,5°C. La résolution a été soutenue par 24,38% des actionnaires et le conseil d’Engie s’est engagé à poursuivre le dialogue constructif avec ses actionnaires.
  • LBP AM a poursuivi sa démarche d’engagement actionnarial avec TotalEnergies en participant au dépôt d’une résolution consultative, sur l’opportunité pour la sociétéd’aligner ses objectifs de réduction de GES (sur le scope 3 à 2030), avec l’Accord de Paris sur le climat. Le dépôt de cette résolution par des investisseurs européens, assistés par l’association hollandaise FollowThis, a obtenu l’adhésion de 30,4% de la base actionnariale de TotalEnergies – un large taux de soutien.
  • LBP AM a également participé à l’inscription d’un point à l’ordre du jour de l’AG 2023 de Carrefour, des limites ayant été identifiées dans le périmètre de l’objectif de réduction des émissions de scope 3 ainsi que sur le rapport des émissions de GES. Le Conseil d’administration a pris en compte ces demandes en s’engageant à compléter le reporting des émissions et à établir un plan d’action concernant les émissions des magasins franchisés, à partir de 2024. En application de sa politique biodiversité, LBP AM a posé une question afin d’obtenir davantage d’information sur la politique déployée par Carrefour, pour lutter contre la déforestation au sein de sa chaine d’approvisionnement.

Une analyse rigoureuse de l’ensemble des résolutions ESG externes

Au premier semestre 2023, LBP AM a soutenu environ 77% des résolutions ESG externes sur lesquelles elle s’est exprimée. Nous avons notamment été appelés à voter sur 12 résolutions qui concernaient la biodiversité et les avons toutes soutenues.

De manière générale, LBP AM apporte son soutien aux résolutions d’actionnaires à caractère ESG, en fonction de l’importance et la pertinence des enjeux par rapport au secteur d’activité dans lequel opère la société, du point de vue de la double matérialité :sont considérés l’impact de la proposition sur la situation financière de la société et l’impact de la société sur ses parties prenantes, afin d’assurer sa capacité à créer de la valeur à long terme. LBP AM évalue également les mesures déjà mises en place par la société pour répondre à la problématique soulevée.

En 2023, LBP AM a ainsi été amenée à se prononcer sur des sujets sociaux, portant notamment sur les droits des travailleurs dans des juridictions extra-européennes. 

Notre responsabilité pour l’avenir 

Découvrez le nouveau rapport RSE 2022 d’Allianz France, paru ce 25 Juillet 2023

Reflet des actions menées par Allianz France en 2022, ce rapport est aussi un recueil de témoignages qui attestent d’un engagement toujours plus fort de l’entreprise avec ses parties prenantes tant internes qu’externes.

Intitulé « Notre responsabilité pour l’avenir », le rapport illustre nos engagements pour donner confiance en l’avenir et protéger le monde qui nous entoure.

Cette année, il met l’accent sur la durabilité et l’impact :

  • L’impact sur la planète
  • L’impact sur les collaborateurs et les partenaires
  • L’impact sur la société

Il traduit au travers de nombreuses initiatives la démarche responsable d’Allianz France, qui s’articule autour de trois axes : une économie bas-carbone, un impact sociétal et un modèle durable (ESG).

Quel bilan faites-vous de l’exercice écoulé et quels sont les impacts de la crise ukrainienne et de l’inflation sur l’activité et la création de valeur d’Allianz France ?

Fabien Wathlé : Nous faisons face, depuis deux ans, à une convergence de chocs : un choc sanitaire avec la Covid, un choc géopolitique avec la guerre en Ukraine et un choc économique avec l’inflation. Ces chocs successifs ont démontré toutefois notre aptitude à naviguer dans un environnement instable en s’appuyant notamment sur les axes de notre plan stratégique Allianz 2025. Nous avons réussi à concilier croissance et rentabilité grâce à l’expertise de nos équipes, à la puissance de nos réseaux, à notre capacité à nouer des alliances stratégiques et, bien sûr, à des produits performants – 17 ont obtenu un label d’excellence en 2022 !1 La force d’Allianz France repose sur sa solidité et la confiance de ses clients.

Le réchauffement climatique pèse sur le modèle assurantiel, quelles sont les conséquences pour la profession et Allianz France ?

F.W. : C’est un enjeu primordial pour nous. Les sinistres climatiques ont coûté plus de 10 milliards d’euros en France l’an dernier, c’est-à-dire trois fois plus que la moyenne de ces dix dernières années. Le régime Cat-Nat2, que de nombreux pays nous envient, est de plus en plus sous pression. C’est pourquoi nous travaillons avec les pouvoirs publics pour améliorer les dispositifs de mutualisation des coûts.

J’ajouterai que l’autre levier pour limiter le risque est le déploiement d’une vraie culture de la prévention, aussi bien en interne que chez nos assurés. Nous avons créé le nouvel écosystème transverse « Ma prévention » à cette fin, pour développer des plans de prévention à l’échelle industrielle et sensibiliser nos clients.

Quelle est la contribution d’Allianz France à la société en termes d’ancrage local et de solidarité ?

F.W. : L’empreinte territoriale d’Allianz France est très forte. Alors que la plupart des banques de réseaux réduisent leur présence territoriale, nous avons ouvert une vingtaine de points de vente supplémentaires l’an dernier pour renforcer encore plus la proximité avec nos clients et lutter contre la fracture territoriale. Nous investissons aussi dans les entreprises et les infrastructures locales, et nous accompagnons l’insertion des jeunes en encourageant le mécénat de compétences à travers nos engagements associatifs. Toutes ces actions contribuent à la cohésion sociale et donne du sens pour nos collaborateurs et notre réseau de distribution.

Au programme…

Éditorial

Allianz Groupe : donner confiance en l’avenir

Allianz France : protéger le monde qui nous entoure

Notre modèle d’affaires

Impact planète

Impact collaborateurs & partenaires

Impact société

Nos indicateurs

( Retrouvez le rapport en fin d’article )

Jean-Baptiste Perret Torres – Directeur de la Stratégie, l’Innovation et les Fusions- Acquisitions d’Allianz France : Dans un contexte de chocs géopolitiques, économiques et environnementaux sans précédents, la Vision Allianz France 2025 a encore une fois confirmé sa pertinence en 2022. À mi-parcours, nous continuons donc à faire évoluer nos initiatives stratégiques afin d’accélérer la transformation de l’entreprise, assurer le meilleur niveau possible de satisfaction collaborateur et client, être conquérants sur nos marchés, et accompagner localement et concrètement les évolutions de notre société

Matthias Seewald – Membre du Comité Exécutif d’Allianz France en charge de l’unité investissements et co-sponsor de l’axe #Engagé du plan stratégique Allianz France 2025 : En tant qu’investisseur durable, l’objectif est d’aller au-delà des aspects de réduction de l’empreinte carbone de nos investissements. Pour cela, nous développons nos analyses de l’impact des portefeuilles en matière de biodiversité et nous agissons pour la cohésion territoriale à travers nos investissements dans les fonds régionaux. C’est en développant une approche holistique de l’ESG, que nous pourrons être à la hauteur de la responsabilité que nous portons vis-à-vis de nos parties prenantes.

François Nédey – Membre du Comité Exécutif d’Allianz France en charge de l’unité Assurances de Biens et de Responsabilités et co-sponsor de l’axe #Engagé du plan stratégique Allianz France 2025 : La durabilité est au cœur de notre métier d’assureur : dans la conception de nos offres, nos critères de souscription et la prévention. Il s’agit de prendre en compte systématiquement cette dimension, en complément de nos critères traditionnels. Pour cela, les réalisations des équipes en 2022 sont remarquables, et je suis fier de partager avec Matthias Seewald le sponsoring de l’Axe #Engagé.

La clé d’une transition climatique équitable

Les banques pourraient détenir la clé d’une transition climatique équitable.

La transition climatique est une entreprise mondiale vitale, mais ses avantages et ses coûts doivent être équitablement répartis dans la société. En outre, les conséquences environnementales involontaires résultant de l’action climatique doivent être atténuées. La réalisation de cet objectif est une transition juste et les banques sont particulièrement bien placées pour y parvenir.

Les banques ont une responsabilité importante pour alimenter financièrement le progrès net zéro, qui nécessitera un investissement annuel estimé à 3,8 billions de dollars . Ce rôle central signifie également que les banques sont positionnées pour contribuer à assurer une transition climatique équitable.

Outre l’impact social positif généralisé que les banques peuvent avoir dans ce rôle, une transition juste a également des implications commerciales importantes pour les institutions financières. Il s’agit notamment de maximiser les dividendes positifs de la transition, de réduire les risques réglementaires et de réputation, d’accéder aux incitations et aux financements gouvernementaux et de débloquer de nouvelles opportunités commerciales.

d’autres encore à prendre des mesures ciblées, nous avons identifié les domaines clés dans lesquels les activités bancaires peuvent soutenir une transition juste.

“Placer les personnes et les communautés au cœur des politiques climatiques a en fait le potentiel de stimuler l’élan et l’adhésion à l’action climatique.”— Douglas Beal, associé et directeur, responsable mondial de l’impact social et de la transition juste dans les institutions financières, Boston Consulting Group

Risques pour l’action climatique

  • L’action climatique peut avoir des conséquences sociales et environnementales imprévues nécessitant une transition juste.
  • Les banques sont bien placées pour contribuer à la transition climatique, par exemple en investissant, en accédant à des incitations et à des financements gouvernementaux et en ouvrant de nouvelles opportunités commerciales.
  • La loi sur la réduction de l’inflation aux États-Unis et le Green New Deal de l’UE, un fonds de transition juste de 17,5 milliards d’euros, sont des exemples politiques clés incitant à la contribution des avantages sociaux par le biais de l’action climatique.

Il existe de nombreuses façons dont une action climatique bien intentionnée des banques peut entraîner des impacts sociaux négatifs involontaires. Par exemple, lorsqu’une banque intègre le risque climatique dans les modèles de risque de crédit, les communautés à faible revenu dans les zones sujettes aux aléas climatiques peuvent être gravement désavantagées.

Avec un accès limité au financement nécessaire, il deviendrait plus difficile de rendre les maisons plus résilientes et économes en énergie. Ce revers a également un impact négatif sur les plans nets zéro d’une banque, car elle aura des prêts hypothécaires à empreinte carbone plus élevée dans ses livres. De nouvelles directives, réglementations et politiques commencent maintenant à émerger dans le monde entier pour empêcher de tels résultats.

La loi sur la réduction de l’inflation aux États-Unis et le Green New Deal de l’UE, un fonds de transition juste de 17,5 milliards d’euros, sont des exemples politiques clés incitant à la contribution des avantages sociaux par le biais de l’action climatique. De nouvelles directives sur la transition juste sont également attendues du Royaume-Uni, le groupe de travail sur le plan de transition annonçant que les détails seront partagés cette année. Pendant ce temps, des partenariats de transition énergétique juste ont vu le jour sur des marchés comme l’Indonésie, l’Afrique du Sud et le Vietnam.

Des groupes industriels tels que la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) unissent également leurs forces pour soutenir une transition juste et proposent un cadre pour la planification de la transition vers le zéro net. Cette ressource incite les organisations à aborder les principes fondamentaux, la mise en œuvre, l’engagement, les mesures et la gouvernance.

D’après une récente enquête du BCG, 90 % des dirigeants bancaires estiment qu’il est extrêmement important de prendre en compte les impacts sociaux des activités climatiques. Cependant, seulement 33 % ont déclaré que cela avait actuellement un impact sur leur processus de prise de décision. Avec tant

IA : HYPE OU VRAIMENT TRANSFORMATIVE ?

Dans le numero 120 du 05 Juillet 2023 de GS, parle d’Intelligence artificiel et encore
intelligence artificielle.
Avis des experts :
Les investisseurs doivent considérer ce rapport comme un seul facteur dans la prise de leur décision
d’investissement. Pour la certification Reg AC et d’autres divulgations importantes, consultez
l’annexe de divulgation ou rendez-vous sur www.gs.com/research/hedge.html. The Goldman Sachs
Group, Inc. Depuis la sortie de l’outil d’IA générative ChatGPT d’OpenAI en novembre, l’intérêt des
investisseurs pour la technologie d’IA générative a augmenté. Le potentiel perturbateur de cette
technologie, et si le battage médiatique qui l’entoure – et les prix du marché – sont allés trop loin, est
Top of Mind. Nous discutons avec Sarah Guo de Conviction, Gary Marcus de NYU et les analystes
américains de logiciels et Internet de GS GIR, Kash Rangan et Eric Sheridan, de ce que la technologie
peut et ne peut pas faire à ce stade. Les économistes de GS évaluent ensuite l’impact
potentiellement important de la technologie sur la productivité et la croissance, ce qui, selon nos
stratèges en actions, pourrait se traduire par une hausse significative des actions américaines à
moyen et à long terme, bien que nos stratèges avertissent également que les booms de productivité
passés ont entraîné des bulles d’actions qui finissent par éclater. Nous discutons également des
opportunités d’investissement les plus intéressantes dans l’espace de l’IA aujourd’hui, et des risques
à court terme auxquels les investisseurs doivent le plus faire attention.

Nous entrons dans l’ère de ce que je considère comme le “logiciel 3.0″… les entreprises n’ont pas
besoin de collecter autant de données de formation, ce qui rend soudainement la technologie
beaucoup plus utile, accessible et moins chère.
-Sarah Guo


L’intelligence des systèmes d’IA est surestimée… ceux qui croient que l’intelligence artificielle
générale (IAG) est imminente ont presque certainement tort.
-Gary Marcus


AI n’est probablement pas dans un cycle de battage médiatique… ce cycle technologique n’est pas
dirigé par des parvenus, ce qui le rend moins susceptible de s’éteindre ou de prendre beaucoup de
temps pour démarrer.
-Kash Rangan


La grande majorité des entreprises qui ont surperformé le marché au sens large au cours des
derniers mois sur le thème de l’IA se négocient toujours à des multiples relativement raisonnables
par rapport au BPA GAAP.
-Eric Sheridan

La sortie en novembre d’OpenAI de ChatGPT, un outil d’intelligence artificielle (IA) générative qui
crée du contenu à l’aide d’invites en langage naturel, suivie de la révision à la hausse substantielle
des prévisions de revenus par le fabricant de puces d’IA Nvidia dans son rapport sur les résultats du
premier trimestre, a déclenché un regain d’intérêt des investisseurs pour la technologie d’IA générative. .

En effet, le cours de l’action de Nvidia a augmenté de plus de 30 % depuis la révision, et
la poignée de grandes entreprises technologiques qui construisent les grands modèles de langage
fondamentaux (LLM) au cœur de l’IA générative ont largement surperformé le marché au sens large.
Mais le battage médiatique sur l’IA est-il allé trop loin ? Le potentiel perturbateur de la technologie
d’IA générative – et si cela justifie l’enthousiasme actuel des investisseurs – est Top of Mind.
Nous explorons d’abord ce qui différencie la technologie d’IA générative qui a retenu l’attention des
investisseurs. Kash Rangan, analyste logiciel chez GS US, explique que la capacité de la technologie à
créer de nouveaux contenus sous forme de texte, d’image, de vidéo, d’audio et de code, et à le faire
via un langage naturel plutôt qu’un langage de programmation, sont ses principales caractéristiques
de transformation.


Sarah Guo, fondatrice de la société de capital-risque axée sur l’IA Conviction, explique en outre que,
alors que les itérations précédentes de la technologie de l’IA nécessitaient que les humains écrivent
un code déterministe pour effectuer des tâches spécifiques («Logiciel 1.0») ou la collecte minutieuse
de données de formation pour former un réseau de neurones pour une tâche spécifique (“Logiciel
2.0″), la disponibilité désormais large des modèles fondamentaux (via open source ou API), qui ont
des capacités de langage naturel, de raisonnement et une connaissance générale du monde, a réduit
la charge pour les entreprises de collecter des formations données, inaugurant une ère de “logiciel
3.0″ dans laquelle les entreprises peuvent exploiter ces capacités “prêtes à l’emploi” beaucoup plus
facilement et à moindre coût pour transformer ou améliorer leurs activités.
Le potentiel de transformation de l’IA générative a déjà commencé à se traduire dans la réalité. La
productivité des développeurs a dans certain cas augmenté d’environ 15 à 20 % grâce à l’utilisation
d’outils d’IA génératifs, explique Rangan. Et à mesure que leur utilisation devient de plus en plus
répandue, Guo voit une gamme d’applications futures, d’autant plus que les marchés de services
traditionnels, y compris les services juridiques, l’analyse de données, l’illustration et la génération de
voix et de vidéos, sont de plus en plus servis par l’IA. Peter Callahan, spécialiste du secteur américain
des TMT chez GS GBM, note que les investisseurs publics, pour leur part, estiment que cette
technologie a tous les ingrédients d’un changement de plate-forme, avec le potentiel de transformer
presque tous les aspects de l’expérience de l’entreprise et du consommateur.


Selon l’économiste mondial senior de GS, Joseph Briggs, ce potentiel de transformation pourrait avoir
des conséquences macroéconomiques de grande envergure. Il estime que son utilisation pourrait
augmenter la croissance annuelle de la productivité du travail d’environ 1,5 pp sur une période de 10
ans après une adoption généralisée aux États-Unis et dans d’autres économies des DM, et
éventuellement augmenter le PIB mondial annuel de 7 %. Et les stratèges des actions américaines de
GS, Ryan Hammond et David Kostin, affirment qu’une telle augmentation de la productivité pourrait
transformer ce qui a jusqu’à présent été un rallye des actions américaines relativement étroit mené
par l’IA en un rallye beaucoup plus large à moyen et long terme, stimulant le S&P 500. juste valeur de
9 % par rapport aux niveaux actuels.
Mais même si la technologie de l’IA s’avère finalement transformatrice, le battage médiatique autour
de ce que la technologie peut réellement offrir – et de ce que le marché évalue – est-il allé trop loin à
ce stade ? En ce qui concerne l’intelligence des systèmes d’IA aujourd’hui, Gary Marcus, professeur
émérite de psychologie et de sciences neurales à New York University, croit que la réponse est « oui
». Il précise que les réseaux de neurones souvent vantés des outils d’IA actuels ne fonctionnent en
rien comme les réseaux de neurones du cerveau humain ; alors que les machines d’IA peuvent
effectuer une analyse statistique réflexive, elles ont peu ou pas de capacité de raisonnement
délibéré. Et bien que ces machines puissent apprendre, cet apprentissage tourne en grande partie autour des statistiques des mots et des réponses appropriées aux invites ; ils n’apprennent pas de
concepts abstraits et, contrairement aux humains, n’ont pas de modèle interne qui leur permette de
comprendre le monde qui les entoure. L’intelligence artificielle générale (IAG), dit Marcus, sera
probablement atteinte à terme, mais nous en sommes très loin aujourd’hui, et aucun investissement
n’est susceptible de changer cela.

Et en ce qui concerne les marchés, les stratèges du marché de GS,
Dominic Wilson et Vickie Chang, soulignent que lors des booms de productivité passés liés à
l’innovation, comme ceux qui ont suivi l’adoption généralisée de l’électricité (1919-1929) et des PC et
d’Internet (1996-2005), de fortes augmentations des prix et les valorisations des actions sont
devenus des bulles qui ont fini par éclater.
Même aujourd’hui, Guo considère que certaines zones de mauvaise tarification sur les marchés
privés sont une grande cohorte d’investisseurs ancrés dans la même heuristique d’investissement
tout en acquérant une compréhension plus approfondie de l’espace. Et elle prévient que mal évaluer
le moment de tels changements transformateurs est un piège courant dans l’investissement. Cela dit,
en tant qu’investisseur en début de carrière, elle se concentre un peu moins sur l’évaluation que sur
le choix des marchés, des produits et des entrepreneurs qui, selon elle, ont un avantage significatif.
Eric Sheridan, analyste Internet américain chez GS, est pour sa part quelque peu rassuré par le fait
que la grande majorité des entreprises qui ont récemment surperformé sur le thème de l’IA se
négocient toujours à des multiples relativement raisonnables par rapport au BPA GAAP. Et Rangan
fait valoir que contrairement à d’autres grands cycles technologiques – tels que le passage des
systèmes distribués au cloud computing – où les objections des acteurs établis ont ralenti l’adoption,
les entreprises technologiques les plus puissantes au monde sont à l’origine de ce changement, donc
l’IA n’est probablement pas dans un cycle de battage médiatique. Alors, où se trouvent aujourd’hui
les opportunités d’investissement dans l’IA les plus convaincantes ?


Rangan et Sheridan affirment que les grandes entreprises technologiques développant les modèles
d’IA fondamentaux, ainsi que les entreprises “pioches et pelles” au service de l’espace
– sociétés de
semi-conducteurs, hyperscalers de cloud computing et sociétés d’infrastructure – sont bien placées
pour capturer les gains au cours de l’actuel ” phase de construction ».
Guo est d’accord, mais voit également des opportunités à travers la pile, et est le plus enthousiasmé
par la couche d’application dont la base d’investisseurs plus large semble moins sûre aujourd’hui.
Enfin, à quels risques les investisseurs doivent-ils le plus faire attention ? Sheridan surveille de près la
perspective d’un changement des habitudes informatiques des consommateurs, qui pourrait
bouleverser les modèles commerciaux existants. Guo prévient que le discernement entre le
marketing de l’IA et la réalité de l’IA au milieu de l’enthousiasme actuel pourrait s’avérer difficile. Et
Rangan s’inquiète du fait que plus la technologie devient omniprésente, moins elle a de valeur.

La longue parade des machines bat toujours son plein en Chine

La création d’installations robotiques devrait s’accélérer à l’échelle mondiale, mais on craint un ralentissement potentiel en Chine. Notre analyse suggère que ces craintes sont excessives.

  • Plusieurs thèmes structurels soutiennent l’automatisation dans l’industrie manufacturière
  • Des sources de l’industrie indiquent que l’adoption de la robotique en Chine est proche d’un pic
  • Une analyse interne révèle que le potentiel de la Chine est bien supérieur aux estimations

Il est largement reconnu que l’automatisation industrielle est la seule solution viable pour faire face aux multiples changements structurels dans le secteur manufacturier au niveau mondial. Les pénuries de main-d’œuvre se sont généralisées et frappent non seulement les industries, mais aussi des économies entières.

En outre, les tensions géopolitiques et la pandémie mondiale ont incité à des efforts pour rendre les chaînes d’approvisionnement plus résistantes. En réponse, les États lancent des plans à grande échelle pour soutenir les industries stratégiques (et hautement automatisées), notamment les semi-conducteurs, les panneaux solaires et les batteries.

Sans surprise, la relocalisation, la délocalisation à proximité et la production « just-in-case » continuent de faire les gros titres comme un moyen pour les entreprises de réduire les coûts de main-d’œuvre, les délais et l’incertitude dans les chaînes d’approvisionnement manufacturières.

« Les pénuries de main-d’œuvre, les tensions géopolitiques et la pandémie mondiale ont incité à des efforts pour rendre les chaînes d’approvisionnement plus résistantes. »

Mais au-delà des gros titres, que suggèrent les données empiriques sur la demande d’automatisation industrielle ? Selon la Fédération internationale de la robotique (IFR), la densité de robots mondiale, qui mesure le nombre de robots industriels opérationnels par rapport au nombre de travailleurs, a augmenté au cours de la dernière décennie (2010-2021) à un taux de croissance annuel moyen (CAGR) de 10 %. Au cours de la même période, le Japon et l’Allemagne – leaders avérés de la fabrication avancée et de l’adoption de la robotique – n’ont connu qu’une croissance modérée de la densité de robots. Le secteur manufacturier chinois, quant à lui, a connu une amélioration remarquable de sa productivité, avec une densité de robots en 2021 multipliée par 20 par rapport à 2010, dépassant les États-Unis et rattrapant rapidement le Japon et l’Allemagne (voir Graphique 1).

La Chine favorise l’accélération de l’automatisation, mais a-t-elle atteint son plein développement ?

Avec près de 30 % de la production manufacturière mondiale réalisée sur son territoire, la Chine a acquis le statut d’usine du monde grâce à sa vaste main-d’œuvre manufacturière et qualifiée, et à ses infrastructures logistiques exceptionnelles. La Chine s’étant réorientée des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre vers les sous-secteurs hautement spécialisés et productifs, le pays compte désormais 52 % des installations robotisées mondiales en 2021, après avoir affiché un taux de croissance annuel moyen des nouvelles installations de 30 % au cours de la décennie précédente (voir Graphique 2a).

Depuis le pic du précédent cycle de dépenses d’investissement en 2018, les installations dans le « monde hors Chine » ont diminué de 2 %, mais ont augmenté de 20 % en Chine (voir Graphique 2b).

Comme le montre le Graphique 1, la Chine devrait atteindre le même niveau de densité de robots que le Japon et l’Allemagne d’ici la fin de l’année. Toutefois, rien n’indique que la Chine pourrait dépasser structurellement ces pays en termes de densité de robots. Il serait donc raisonnable de supposer que la demande d’automatisation de la Chine finira par se stabiliser, ce qui entraînera une décélération mondiale de la demande d’automatisation.

« … les installations [robotiques] ont augmenté de 20 % en Chine. »

En outre, il est probable que la relocalisation et les interventions des États, telles que les lois américaines IRA et CHIPS, et le plan Repower EU, conduiront à une augmentation de la densité des robots sur les marchés développés comme les États-Unis et l’Europe, compensant la baisse en Chine. En outre, la stratégie « China Plus One », qui consiste à étendre les chaînes d’approvisionnement à d’autres pays que la Chine afin de garantir une plus grande résilience, poussera les pays voisins tels que l’Inde, le Vietnam et la Thaïlande à automatiser leur production. La question est de savoir si ces tendances, si elles se concrétisent, suffiront à compenser le ralentissement d’un pays qui contribue à plus de la moitié de la demande mondiale.

Le potentiel de la Chine est largement sous-estimé

Mais il ne faut pas encore écarter la Chine. Une analyse plus approfondie des chiffres révèle d’importantes différences entre les chiffres de la production manufacturière communiqués par des organismes de statistiques mondiaux tels qu’Eurostat et l’Organisation internationale du travail (OIT) et ceux utilisés par l’IFR pour calculer la densité des robots.

Sur la base des données sur le stock opérationnel et la densité des robots, la main-d’œuvre manufacturière en Chine est estimée par l’IFR à environ 40 millions de personnes, contre 140 millions selon les calculs de l’OIT. Cela signifie que les chiffres actuels pourraient sous-estimer d’environ 70 % la main-d’œuvre manufacturière réelle de la Chine. Les travaux du Bureau américain des statistiques semblent corroborer cette estimation. En supposant que les chiffres de l’OIT sont exacts, la densité robotique de la Chine aujourd’hui serait inférieure à 100. En prévoyant un taux de croissance annuel des installations robotisées de 10 % au cours de la prochaine décennie, la densité de robots de la Chine en 2030 resterait inférieure à la densité actuelle du Japon et de l’Allemagne (voir Graphique 3).

Les avancées technologiques au service de la fabrication intelligente

Avec ou sans la Chine, les robots et l’automatisation contribuent à protéger les fabricants du monde entier des pénuries de main-d’œuvre, de l’inflation des salaires et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement qui ont paralysé les marchés ces dernières années.

Les coûts d’intégration étant en baisse, les clients bénéficient désormais de délais de rentabilisation plus courts et d’une plus grande variété d’utilisations dans tous les secteurs, de l’assemblage de voitures et de machines lourdes aux travaux plus spécialisés et de précision.

De plus, la technologie en robotique fait des progrès impressionnants grâce aux robots collaboratifs (cobots) qui travaillent aux côtés de l’homme sur des tâches de plus en plus sophistiquées. De même, les algorithmes de vision machine et de mouvement basés sur l’IA aident les robots à développer et à optimiser leurs gestes, ce qui permet de les utiliser dans des environnements complexes et changeants.

« Les algorithmes de vision machine et de mouvement basés sur l’IA aident les robots à développer et à optimiser leurs gestes, pour les utiliser dans des environnements complexes et changeants. »

L’automatisation représente un thème clé de la stratégie RobecoSAM Smart Materials. Nous investissons dans les solutions de fabrication intelligente qui réduisent l’utilisation des ressources et les déchets, et augmentent l’efficacité opérationnelle des chaînes d’approvisionnement. Les robots constituent une solution essentielle pour aider les fabricants à améliorer leur productivité, leur résilience, leur sécurité et leurs bénéfices en ce 21e siècle.

Nos recherches suggèrent que la Chine n’en est qu’au tout début de sa transition vers des sous-secteurs manufacturiers à haute productivité. Cette situation, associée à une demande accrue aux États-Unis, en Europe et dans les pays asiatiques émergents, nous rend plus confiants quant aux perspectives de l’automatisation industrielle pour la décennie à venir.

LE FORUM INTERNATIONAL DE LA MÉTÉO ET DU CLIMAT – 6 octobre 2023 à Paris

À l’occasion de la 20e édition du Forum International de la Météo et du Climat, un colloque international est organisé le vendredi 6 octobre prochain.

Sa thématique : « Comment dialoguer sur nos transformations futures ? »

Destiné aux professionnels, le programme de ce colloque a été élaboré par un comité scientifique présidé par Valérie MASSON-DELMOTTE Directrice de recherche au CEA, Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement- IPSL. Co-présidente du groupe I du GIEC pour le 6e rapport d’évaluation.

Contexte du colloque

Ce colloque international s’inscrit dans le cadre de la 20e édition du Forum International de la Météo et du Climat, est à destination des acteurs socio-économiques et territoriaux, des scientifiques, des présentateurs météo et journalistes, think-tank, ONG étudiants et associations professionnelles. L’été 2023 a été tout aussi caniculaire que le précédent avec des dizaines de départements en alerte sécheresse, il est désormais temps d’accélérer la mise en place de nos transformations écologiques et sociales. Les premières ne vont pas sans les secondes, car l’écologie est indissociable de la justice sociale. De nombreux freins sont encore à lever afin que les modèles économiques des organisations évoluent à la hauteur de ce qui est nécessaire, et pour cela il nous faut agir sur les enjeux du dialogue et de la communication. 

Le dialogue, exigeant et pédagogique, doit être au cœur de nos transformations. Tout d’abord pour que les connaissances scientifiques sur les enjeux climatiques soient transmises au plus grand nombre et luttent contre la désinformation climato-sceptique. Mais aussi et surtout pour rendre désirable la notion de sobriété en agissant sur les imaginaires des organisations et des individus. 

Qu’est-ce qu’une entreprise qui s’affranchit du concept de croissance économique à tout prix et cherche avant tout à préserver les ressources naturelles ?

Qu’est-ce que le bonheur pour un individu dans une perspective post-croissante qui se libère du concept matérialiste de consommation compulsive ?

Comment imaginer les médias, le marketing et les publicités d’un futur plus sobre et plus équitable ?

Comment faire quand on est climatologue pour vulgariser son message à destination du plus grand nombre sans pour autant perdre l’essence de la recherche scientifique ?

Les intervenants / Speakers

Communiqué de presse du 14 septembre 2023