La Banque Postale : une ascension remarquable

La Banque Postale

Selon le dernier rapport de Brand Finance, la valeur totale des 500 marques bancaires les plus valorisées au monde a augmenté de 13 % en un an, atteignant 1 600 milliards de dollars. Cette progression marque une accélération notable après plusieurs années de croissance modérée, démontrant la résilience du secteur face aux incertitudes économiques.

La Banque Postale : une entrée remarquée dans le classement mondial

La Banque Postale fait une percée significative en se classant pour la première fois parmi les 100 marques bancaires les plus valorisées au monde, atteignant la 99e place. Elle figure également parmi les 40 marques bancaires les plus fortes, illustrant son influence croissante sur le marché bancaire international. Cette montée en puissance est attribuée à une forte amélioration de la perception de sa marque, notamment en termes de notoriété et de fidélité client.

Le paysage bancaire français connaît une dynamique positive, avec huit banques françaises voyant leur valeur de marque progresser. BNP Paribas, en particulier, maintient sa position de marque bancaire française la plus valorisée avec une hausse de 19 %, atteignant 14,6 milliards de dollars. De son côté, le Crédit Mutuel se distingue en devenant la marque bancaire française la plus forte, grâce à une amélioration significative de son indice de force de marque.

Une compétition mondiale dominée par la Chine et l’Indonésie

Les banques chinoises dominent le classement des marques les plus valorisées, avec l’ICBC en tête pour la neuvième année consécutive. Par ailleurs, la banque indonésienne BCA conserve son titre de marque bancaire la plus forte au monde, soulignant la montée en puissance des banques asiatiques sur la scène internationale.

Les tendances clés qui façonnent la croissance des marques bancaires incluent l’innovation numérique, la réglementation, et la diversification des sources de revenus. Les banques digitales, comme Revolut, enregistrent des croissances spectaculaires, prouvant l’importance croissante des services financiers en ligne.

Une nouvelle ère pour la Banque Postale

Grâce à sa progression fulgurante dans le classement mondial, La Banque Postale confirme son positionnement en tant qu’acteur majeur du secteur bancaire. Cette réussite témoigne de la solidité de son modèle et de sa capacité à s’adapter aux transformations du marché bancaire mondial.

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Simplification ou retour en arrière ?

CSRD et CSDDD

Ce que l’Europe change vraiment dans la CSRD, la Taxonomie et les ESRS

L’Europe adore se présenter comme pionnière du climat. Mais à force d’empiler les textes, d’ajouter des annexes aux annexes et de voter des paquets réglementaires plus épais qu’un rapport annuel de la BCE, un sentiment s’est installé : la transition durable avançait… sous le poids de son propre reporting.

Alors, Bruxelles a sorti un mot qui fait tourner les têtes et hérisser les experts ESG : simplification.
Un mot qui, dans la langue européenne, signifie rarement ce que l’on croit.
Et il fallait bien un peu d’ironie pour accompagner le ballet institutionnel de décembre :
ECON le 11, ECOFIN le 16, COREPER et JURI en parallèle, trilogues prévus au T1 2026… puis application au 1er janvier 2026, avant même l’adoption formelle de mi-2026.

En effet, lors la reunion du 11 décembre, ils ont relevé les seuils d’application de la CSRD : maintenant, elle s’appliquera aux entreprises qui ont plus de 1 750 salariés et un chiffre d’affaires net supérieur à 450 millions d’euros. Donc c’est un peu plus élevé qu’avant. Et en ce qui concerne le plan de transition climatique, l’obligation pour les entreprises d’adopter un plan aligné sur l’accord de Paris a été supprimée. En gros, ils ont simplifié ces exigences pour alléger la charge administrative, mais ça a évidemment été un peu controversé.

Une valse à mille temps, mais avec un objectif clair : rendre le reporting durable plus lisible, plus praticable, plus proportionné.
Pas un recul. Pas une renonciation.
Un réalignement.

Entrons dans le fond, sans nostalgie et avec lucidité.

Le tournant politique : du “tout réglementaire” à la proportionnalité assumée

Le rapport Draghi a pointé l’éléphant dans la pièce : l’Europe veut être championne du climat, mais elle est devenue championne du coût administratif.
Le message était clair : si la transition doit réussir, elle ne doit pas étouffer les entreprises sous la conformité.

Ce constat a ouvert la voie à la loi Omnibus, qui revoit les obligations de la CSRD et de la Taxonomie. Le Pacte Vert n’est pas abandonné, mais réajusté.
On passe d’une ambition uniforme à une ambition ciblée.
Et le premier changement majeur tombe comme un couperet :

Seules les entreprises dépassant les 1750 employés ET les 450 M€ de chiffre d’affaires resteront pleinement soumises à la CSRD et à la Taxonomie.

Les autres ? Elles sortent du champ obligatoire ou basculent dans un régime allégé.
Un soulagement pour des milliers d’ETI, mais aussi une clarification stratégique : concentrer l’effort là où l’impact réel est le plus important.

La matérialité devient le cœur du réacteur

La CSRD reposait déjà sur le principe de double matérialité, mais l’application était devenue un labyrinthe méthodologique.
La simplification Omnibus change la philosophie du texte.
La matérialité devient la matrice centrale du reporting :
– si un sujet n’est pas matériel → il disparaît ;
– si une donnée est difficile → l’estimation devient acceptable ;
– si une granularité n’apporte pas de valeur → elle n’est plus requise.

C’est une rupture profonde.
Le reporting ne repose plus sur un inventaire exhaustif, mais sur un jugement professionnel solide.

La responsabilité bascule du “publier tout” au “publier ce qui compte vraiment”.
Et paradoxalement, cela augmente la maturité du reporting, au lieu de l’affaiblir.

L’usage des estimations devient normalisé

Beaucoup l’attendaient : l’Europe reconnaît enfin que le reporting durable ne peut pas être calculé comme un bilan comptable.

Les estimations deviennent un outil légitime, encadré, reconnu.
Elles ne fragilisent pas la fiabilité : elles la conditionnent.
À une seule condition : que la méthode soit robuste.

Les entreprises devront documenter :
– leurs hypothèses,
– leurs modèles,
– leurs marges d’erreur raisonnables,
– leur cohérence d’une année sur l’autre.

Ce n’est pas un allègement.
C’est une normalisation des pratiques réelles, enfin assumée plutôt que tolérée en silence.

Ce qui disparaît… et ce qui reste non négociable

Le discours politique parle de simplification ; dans les faits, il s’agit d’un recentrage.

Ce qui disparaît réellement :
– certaines granularités excessives des ESRS,
– plusieurs exigences micro-détaillées jugées disproportionnées,
– des obligations sur les chaînes de valeur difficiles ou impossibles à documenter,
– l’obligation de reporting complet pour les entreprises sous les seuils.

Ce qui reste incontournable :
– trajectoire climatique et objectifs alignés sur l’Accord de Paris,
– analyse de double matérialité,
– reporting GES (Scopes 1, 2 et 3 selon matérialité),
– plans de transition,
– gouvernance ESG,
– alignement Taxonomie pour les grandes entreprises,
– audit limité (puis raisonnable à terme).

En d’autres termes : l’ossature du reporting durable demeure.
On a retiré le superflu, pas l’essentiel.

La compatibilité avec l’audit : un changement de paradigme plutôt qu’un risque

Beaucoup craignaient que la simplification affaiblisse l’audit.
C’est l’inverse qui se produit.

L’audit ESG s’aligne désormais sur la logique IFRS :
– cohérence plutôt qu’exactitude parfaite,
– documentation plutôt que granularité excessive,
– gouvernance interne plutôt que calculs micrométriques,
– robustesse méthodologique plutôt que données absolues.

L’objectif n’est plus de vérifier l’impossible, mais de garantir que ce qui est publié est fiable, traçable, et raisonnablement étayé.

Loin d’affaiblir la qualité, cela l’améliore.

Qualité, transparence et compétitivité : l’équilibre enfin trouvé ?

Certains y voient un retour en arrière.
En réalité, c’est une clarification politique et économique.

La transparence n’est pas sacrifiée : les grandes entreprises continueront de fournir un reporting exigeant, structuré, auditable, compatible avec les attentes des investisseurs.
Mais la surcharge réglementaire sur des entreprises moyennes, souvent moins émettrices, n’était ni justifiée ni soutenable.

La qualité du reporting peut même augmenter : moins de volume, plus de pertinence.
Les investisseurs bénéficieront d’informations plus robustes, moins diluées.
Les entreprises auront un cadre plus lisible, moins dispersé.

Le Pacte Vert n’est pas édulcoré ; il est priorisé.

Conclusion : un Green Deal revisité, mais un cap maintenu

La révision Omnibus ne renoue pas avec l’Europe d’avant la durabilité.
Elle signe l’entrée dans une ère plus mature : fonctionnelle, ciblée, proportionnée.

Les obligations restent élevées pour les acteurs majeurs :

Les entreprises de plus de 1750 employés et 450 M€ de chiffre d’affaires resteront pleinement dans le champ de la CSRD et de la Taxonomie.

Les autres respirent.
Et l’Europe, elle, pose enfin un principe simple : la transition durable doit être ambitieuse, mais elle doit aussi être exécutable.

Simplification ou retour en arrière ?
Ni l’un ni l’autre.

C’est une consolidation stratégique, qui renforce la crédibilité du reporting durable tout en redonnant de l’oxygène aux entreprises.

Un Pacte Vert 2.0, plus réaliste mais toujours déterminé — car simplifier, parfois, c’est aller plus loin.

Nous verrons bien ce qui se passe en ce mardi 😉

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Gouvernance européenne, réindustrialisation et enjeux démocratiques : un regard depuis l’industrie

Souveraineté européenne

Les débats autour de la gouvernance européenne, de la réindustrialisation et des transformations industrielles soulèvent des interrogations profondes sur l’efficacité des structures politiques et économiques actuelles. Dans cette discussion, des acteurs issus du secteur industriel exposent leur perception des décisions européennes. De l’impact des régulations sur l’économie, et des défis liés à la compétitivité de l’industrie française et européenne. Ces propos mettent en lumière la complexité de la gouvernance à l’échelle de l’Union européenne. Les tensions entre souveraineté nationale et règles communes, ainsi que l’importance de maintenir un lien entre l’industrie. Les citoyens et les structures politiques.

L’entretien aborde également les questions sociales et démocratiques, mettant en évidence les préoccupations liées au pouvoir d’achat. Au rôle des partis politiques et syndicats, et à l’influence des couches populaires dans le fonctionnement de la démocratie. L’ensemble illustre une vision où l’industrie n’est pas seulement un moteur économique. Mais aussi un vecteur essentiel de cohésion sociale et de stabilité démocratique.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

La gouvernance européenne : enjeux et limites

Une régulation déconnectée de la réalité industrielle

L’un des points centraux soulevés est la perception d’une régulation européenne souvent déconnectée des réalités industrielles. Les décisions, telles que l’interdiction de vendre des voitures thermiques après 2035. Sont évoquées comme des exemples de mesures prises sans études d’impact approfondies. L’absence d’analyses détaillées sur les effets économiques et sociaux de telles décisions est mise en avant comme une illustration de la difficulté à aligner régulation et réalité industrielle.

La complexité du processus décisionnel européen est également soulignée. La fixation de l’année 2035 résulte d’un compromis entre différentes instances, sans fondement analytique solide. Cette situation est perçue comme problématique, car elle impose aux industriels des changements rapides. Alors même qu’ils n’ont pas encore développé les compétences nécessaires pour produire de manière compétitive dans ces nouvelles conditions.

Les défis de coordination à 27 États membres

La gouvernance à 27 membres de l’Union européenne est décrite comme intrinsèquement complexe. La coordination des décisions devient difficile lorsqu’il s’agit de faire évoluer des industries stratégiques ou de créer des champions européens face à la concurrence mondiale. L’exemple des satellites, avec des projets de fusion entre grandes entreprises européennes pour rivaliser avec des acteurs globaux comme SpaceX ou Amazon. Illustre cette tension entre nécessité de concentration industrielle et cadre réglementaire européen souvent inadapté.

L’intervention suggère un recentrage de la Commission sur ses compétences réelles, en insistant sur l’importance de la subsidiarité. Ce qui peut être géré efficacement au niveau national ne devrait pas être imposé par une administration européenne centrale. Cela inclut la possibilité pour des États volontaires de s’associer pour des projets spécifiques, notamment dans le domaine de la défense. Afin de garantir efficacité et maintien des compétences industrielles.

L’industrie comme pilier de la réindustrialisation et de la compétitivité

Industrie et création d’emplois

Les propos développent l’idée que l’industrie n’est pas seulement un moteur économique, mais un vecteur de création d’emplois et de maintien de classes moyennes stables. L’intégration de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle. La robotisation et la 5G est présentée comme une opportunité pour accroître la productivité et la compétitivité des entreprises européennes. L’histoire industrielle, des métiers à tisser à la machine à vapeur, illustre que les révolutions technologiques n’ont pas détruit l’emploi à long terme. Mais ont permis la création de nouvelles filières et compétences.

La réindustrialisation est ainsi liée directement au maintien de la cohésion sociale et à la santé démocratique. Un affaiblissement du tissu industriel se traduit mécaniquement par une marginalisation des couches populaires et des classes moyennes. Qui peuvent alors se tourner vers des solutions politiques extrêmes.

Le rôle des patrons et des organisations professionnelles

Le dialogue insiste sur le rôle essentiel des chefs d’entreprise, qu’il s’agisse de grands groupes ou de PME. Dans la structuration économique et sociale du pays. Les organisations professionnelles, telles que le MEDEF, le CEPME ou l’UTP, sont citées comme des vecteurs pour exprimer les préoccupations de l’industrie. Influencer la gouvernance et promouvoir l’innovation. Au-delà de la critique de la régulation, il est proposé que ces acteurs soient porteurs d’espoir et de perspectives, en montrant leur engagement concret dans des projets productifs et éducatifs. Par exemple en sensibilisant les jeunes aux métiers industriels.

Les enjeux démocratiques et sociaux

Pouvoir d’achat et vote extrême

L’entretien relie directement la dégradation du pouvoir d’achat aux mouvements vers les extrêmes politiques. La hausse du coût de la vie et l’inflation, combinées à la diminution de l’emploi industriel local. Créent un sentiment d’abandon chez les classes populaires et moyennes. Cette situation est vue comme un moteur de radicalisation politique. Accentuant le vote pour les partis extrêmes et fragilisant la stabilité démocratique.

Partis politiques, syndicats et associations : piliers de la société

L’importance des partis politiques et syndicats forts est soulignée comme essentielle pour structurer la vie démocratique. Et garantir une représentation efficace des citoyens. Les associations, quant à elles, sont présentées comme des instruments de cohésion sociale. L’entretien critique les méthodes de gouvernance participative par tirage au sort. Considérant qu’elles ne remplacent pas le rôle des structures institutionnelles organisées. L’accent est mis sur la nécessité d’un engagement citoyen structuré. Et sur la responsabilité des acteurs politiques à se concentrer sur des analyses sérieuses et informées des enjeux cruciaux pour le pays.

Gouvernance et dérive du pouvoir

Croissance naturelle du pouvoir et limites institutionnelles

Le processus de dérive du pouvoir est abordé sous l’angle théorique. En référence à la tendance historique des structures de pouvoir à s’étendre au-delà de leur mandat initial. Au niveau européen comme national. Des institutions s’approprient des compétences qu’elles ne possèdent pas légalement. Créant des tensions et des incohérences dans la gestion des politiques publiques. L’entretien met en avant la nécessité pour les citoyens. Et les institutions de veiller à ce que les mandats soient respectés. Afin de limiter l’expansion non légitime du pouvoir.

Importance de la responsabilité citoyenne

Face à ces dérives, les moyens d’action démocratiques incluent le vote, les manifestations et les autres formes d’expression citoyenne. L’équilibre entre droit à manifester et responsabilité sociale est évoqué, soulignant que la répression n’est pas acceptable. Mais que la contestation doit être structurée et orientée vers la résolution des problèmes. L’entretien appelle à un engagement citoyen actif pour garantir que le pouvoir reste conforme à son mandat.

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Lisa Ribeaud, une présidence engagée à Solimut Mutuelle

Lisa Ribeaud

L’élection de Lisa Ribeaud à la présidence de Solimut Mutuelle de France marque une nouvelle étape dans la trajectoire d’une mutuelle profondément ancrée dans les valeurs de solidarité, de militantisme et d’engagement social. À travers cette nomination, c’est une vision renouvelée mais résolument fidèle à l’ADN mutualiste qui se dessine. Portée par une femme dont le parcours et les convictions font écho aux enjeux contemporains d’égalité, de justice sociale et de santé pour toutes et tous.

Une élection qui confirme un engagement de long terme

Le 15 mai 2025, à l’issue de l’Assemblée générale des adhérents. Le conseil d’administration de Solimut Mutuelle de France a élu à l’unanimité Lisa Ribeaud à sa présidence. Cette décision s’inscrit dans la continuité d’un engagement clair : défendre et promouvoir un modèle mutualiste solidaire et militant. La nouvelle présidente incarne une gouvernance à l’écoute. Ancrée dans les territoires, et résolument tournée vers les attentes concrètes des adhérents. Dans un contexte où la protection sociale est mise à mal par des politiques d’austérité persistantes. Cette élection vient renforcer une stratégie ambitieuse et inclusive.

Un mandat placé sous le signe du combat collectif et solidaire

Lisa Ribeaud a affirmé dès sa prise de fonction la nature de son engagement : un mandat combatif, collectif et solidaire. Fidèle aux valeurs qui structurent Solimut Mutuelle de France, elle entend porter les orientations décidées en Assemblée générale. En mettant l’accent sur trois priorités : améliorer la qualité de service, développer des offres de santé, de prévoyance et de prévention adaptées aux besoins des adhérents. Et renforcer l’expertise de la mutuelle sur des enjeux spécifiques comme la santé des femmes. À travers une gouvernance participative et des actions concrètes. Elle souhaite faire rayonner l’influence et la pertinence du modèle mutualiste dans la société actuelle.

Des actions concrètes pour l’égalité et le bien-être

L’engagement de Lisa Ribeaud pour l’égalité et la justice sociale ne relève pas de l’intention symbolique mais d’une pratique concrète. En tant que secrétaire générale de la mutuelle, elle a initié la mise en place d’un dispositif de congé menstruel pour règles incapacitantes. Accessible à toutes les salariées. Lancée le 28 mai 2025, à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Cette mesure pionnière dans le secteur mutualiste traduit la volonté de la nouvelle présidente de faire de Solimut un espace de travail exemplaire. Soucieux du bien-être de ses collaborateurs. Ce type d’initiative témoigne de la capacité de la mutuelle à conjuguer innovation sociale et action concrète au service de ses valeurs.

Un parcours cohérent au service de l’économie sociale et solidaire

Née à Grenoble en 1988, Lisa Ribeaud incarne une nouvelle génération de dirigeantes engagées dans l’économie sociale et solidaire (ESS). Titulaire d’un master en sciences économiques et sociales de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle fait très tôt le choix de s’investir dans le mouvement mutualiste, notamment au sein de la LMDE. Elle rejoint ensuite la Fédération des mutuelles de France où elle occupe le poste de chargée de mission. Son expérience d’administratrice, acquise au sein de l’Union régionale Île-de-France. Et du conseil d’administration d’Oxance Mutuelles de France, complète un parcours profondément ancré dans les valeurs de la démocratie, de la solidarité et de l’utilité sociale.

Une mutuelle militante, ancrée dans les territoires

Solimut Mutuelle de France, basée à Marseille, se distingue par son action militante en faveur de l’accès à la santé pour toutes et tous. Avec plus de 580 000 personnes protégées et 460 salariés. Dont 73 % de femmes – la mutuelle défend un modèle non lucratif, démocratique et de proximité. À travers des campagnes de sensibilisation, des actions de terrain et une réflexion continue sur les déterminants sociaux de la santé. Elle lutte contre toutes formes de discriminations et agit pour un système plus juste. La présidence de Lisa Ribeaud s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Elle entend faire de Solimut un acteur incontournable de la santé solidaire en France. Capable d’innover sans renier ses principes fondateurs.

En prenant la tête de Solimut Mutuelle de France, Lisa Ribeaud apporte un souffle nouveau, sans rompre avec l’héritage mutualiste de l’institution. Son parcours, ses actions concrètes et sa vision stratégique témoignent d’une volonté claire : faire de la mutuelle un levier de transformation sociale au service des citoyens, dans un monde où l’accès à la santé reste un combat à mener au quotidien.

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EXTENDAM : leader de l’investissement hôtelier en Europe en 2024

investissement hôtelier

Avec un portefeuille de 349 hôtels acquis, principalement dans le segment économique et milieu de gamme, EXTENDAM s’impose comme le plus grand investisseur spécialisé dans l’hôtellerie en Europe. Les données d’exploitation des hôtels du portefeuille et des partenaires d’EXTENDAM, ainsi que des analyses de marché, permettent de suivre les performances de l’industrie hôtelière dans toute l’Europe, en particulier en 2024, une année marquée par un retour à la normale après un début record.

Un retour à la normale après une rentrée 2023 exceptionnelle

En Europe (hors France), le taux d’occupation des hôtels en septembre 2024 atteint 80 %, restant stable par rapport à l’année précédente. Cependant, les prix moyens des chambres continuent d’augmenter, ce qui pousse le RevPAR (revenu moyen par chambre disponible) à 117 €, soit une croissance de +4 % par rapport à 2023. La performance de la péninsule ibérique se démarque particulièrement, avec une augmentation de 14 % en Espagne et de 13 % au Portugal.

En France, le taux d’occupation pour septembre 2024 s’établit à 74 %, similaire à celui de l’année précédente. Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont contribué à maintenir les volumes de fréquentation, même si certaines grandes métropoles ont observé des baisses en région. Par exemple, Bordeaux, Lyon, et Marseille, qui avaient bénéficié de l’élan de la Coupe du Monde de Rugby en 2023, connaissent une légère baisse cette année.

Performances hôtelières en France et en Europe

L’Europe dans son ensemble termine le mois de septembre 2024 avec un RevPAR de 111 €, soit une croissance de +1 % par rapport à l’année précédente. En France, les chiffres montrent une diminution après l’année exceptionnelle de 2023, en particulier en Île-de-France où le RevPAR atteint 139 € (une baisse de 3 % par rapport à 2023). Dans les autres régions françaises, le RevPAR chute également à 84 €, soit un recul de 4 %.

Portée par l’Île-de-France, l’hôtellerie française entame le mois d’octobre avec un taux d’occupation de 41 %, un niveau qui reste soutenu malgré un contexte de fin d’événements majeurs.

Évolution des taux d’occupation par région

En septembre, les réservations de dernière minute ont eu un impact positif sur les taux d’occupation pour le mois d’octobre dans plusieurs régions françaises. On observe des hausses de +11 à +22 points par rapport au mois précédent, des performances similaires à celles de 2023 où les augmentations variaient entre +13 et +23 points.

Focus sur les taux d’occupation par pays en Europe

En Europe, le taux d’occupation des hôtels (hors France) reste stable à 80 % en septembre 2024, mais des disparités apparaissent selon les pays. La péninsule ibérique enregistre une solide croissance avec des hausses notables du taux d’occupation et des prix moyens. En Espagne, le RevPAR augmente de 14 % et au Portugal de 13 %. D’autres pays, comme l’Allemagne, enregistrent des hausses plus modérées, avec un RevPAR en hausse de 6 %. À l’inverse, la Belgique et l’Italie affichent des performances en baisse, avec des RevPAR en retrait respectivement de -8 % et -2 %.

Conclusion : une année 2024 marquée par la stabilité

En résumé, 2024 marque un retour à la stabilité pour le secteur hôtelier européen, après une année 2023 exceptionnelle. Si certaines régions et pays continuent de performer solidement, d’autres font face à des baisses légères mais attendues après l’élan des grands événements de 2023. Les investissements d’EXTENDAM dans l’hôtellerie économique et milieu de gamme en Europe continuent de bénéficier de la résilience de cette industrie, même dans un contexte de légères fluctuations régionales.

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Nordea Asset Management : investir pour un avenir durable

Nordea Asset Management

Par Henning Padberg, co-gérant de portefeuille de la Stratégie Global Climate and Environment chez Nordea Asset Management. L’investissement dans le climat ne se limite plus à une simple anticipation des énergies alternatives. Il s’agit désormais d’identifier des solutions innovantes à travers une diversité de secteurs en pleine mutation.

Optimisation de l’IA pour réduire l’empreinte carbone

Les technologies d’intelligence artificielle (IA) jouent un rôle croissant dans notre quotidien, mais leur impact énergétique reste significatif. Par exemple, NVIDIA, leader dans le domaine des puces AI, pourrait consommer jusqu’à 134 térawattheures d’électricité annuellement d’ici 2027, une quantité comparable à la consommation totale de pays entiers. Pour atténuer cet impact, des entreprises comme Synopsis se concentrent sur la conception de solutions électroniques plus efficaces, visant à réduire la consommation énergétique des systèmes d’IA.

Transformation des déchets en ressources

Le secteur du traitement des déchets joue un rôle crucial dans la transition vers une économie circulaire et neutre en carbone. Malgré des progrès notables, le taux mondial de recyclage des déchets reste insuffisant. Des entreprises comme Republic Services et Waste Management se focalisent sur la capture du méthane émis par les décharges pour produire de l’énergie, contribuant ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Innovation dans les semi-conducteurs pour une meilleure efficacité énergétique

Avec la demande croissante pour des appareils électroniques plus rapides et économes en énergie, les semi-conducteurs deviennent un domaine stratégique pour l’optimisation de l’efficacité énergétique. Ansys, Synopsys et Cadence Design Systems sont à la pointe de ce secteur, développant des logiciels avancés et des simulations pour concevoir des puces plus petites et plus efficaces, essentielles pour répondre aux besoins technologiques croissants.

Investissement dans les infrastructures électriques

Pour soutenir les objectifs climatiques mondiaux, les investissements dans les infrastructures électriques doivent considérablement augmenter d’ici 2030. Des entreprises comme Quanta Services et MasTec sont positionnées pour fournir les services d’ingénierie et de construction nécessaires à l’expansion et à la modernisation des réseaux électriques, crucial pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables et la distribution efficace de l’électricité.

Adaptation aux réglementations environnementales strictes

Avec le durcissement des régulations environnementales, les entreprises doivent s’adapter à des normes plus strictes en matière de durabilité. SGS et d’autres leaders du secteur des tests et certifications jouent un rôle clé en permettant aux entreprises de se conformer aux exigences réglementaires tout en renforçant leur crédibilité environnementale.

Face aux défis environnementaux croissants, les opportunités d’investissement dans des solutions durables sont prometteuses. Chez Nordea Asset Management, nous identifions et soutenons activement les entreprises innovantes qui contribuent à un avenir plus durable. Notre engagement envers ces thèmes clés reflète notre vision d’un investissement responsable et orienté vers l’avenir.


À propos de Nordea Asset Management

Nordea Asset Management, une division de Nordea Group, gère 259 milliards d’euros d’actifs et offre une gamme complète de solutions d’investissement à travers le monde. Forts d’une présence locale étendue, nous nous engageons à générer de la valeur durable pour nos clients en combinant expertise interne et partenariats stratégiques.

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Qonto révolutionne l’assurance pour les entreprises avec une nouvelle plateforme intégrée

Qonto

Qonto, le leader européen de la gestion financière pour les petites entreprises et les indépendants, franchit une nouvelle étape en 2024 avec le lancement d’une plateforme dédiée à l’assurance. En partenariat avec AXA France et le courtier Stello, cette innovation vise à simplifier l’accès aux assurances pour les TPE, PME et freelances en les intégrant directement dans l’application Qonto. Face à la complexité des démarches traditionnelles d’assurance et au manque de couverture de nombreuses entreprises, cette initiative s’inscrit dans la volonté de Qonto d’offrir une solution de gestion globale et intuitive.

Une offre d’assurance intégrée pour simplifier la vie des entreprises par Qonto

Qonto propose désormais une plateforme d’assurance directement accessible depuis son application. Cette fonctionnalité, qui permet aux utilisateurs de comparer et de souscrire aux offres d’assurance en quelques clics, marque une véritable rupture dans un secteur souvent perçu comme complexe. Traditionnellement, souscrire à une assurance professionnelle peut être fastidieux : obtenir plusieurs devis, comparer les offres, négocier par téléphone, sans oublier la paperasse à signer.

Avec cette nouvelle plateforme, Qonto fluidifie ces démarches en proposant des offres personnalisées en fonction des besoins spécifiques des entreprises, comme l’assurance responsabilité civile professionnelle, l’assurance décennale pour les métiers du BTP, ou encore la couverture des locaux commerciaux et du matériel informatique. Cette personnalisation permet de présenter uniquement les offres pertinentes pour chaque secteur, éliminant ainsi la confusion liée à des options non adaptées.

Des partenaires de confiance pour une offre sur mesure

Afin de garantir une protection optimale à ses utilisateurs, Qonto a renforcé son partenariat avec AXA France et Stello, deux acteurs reconnus dans le domaine de l’assurance. Depuis 2018, AXA et Stello collaborent avec Qonto pour proposer des solutions d’assurance adaptées aux besoins spécifiques des entrepreneurs et des petites entreprises. Cette collaboration permet à Qonto de couvrir un large éventail de besoins, allant des freelances aux PME, tout en incluant des solutions pour protéger les employés, les équipements et les activités de l’entreprise.

L’intégration de multiples assureurs permet également à Qonto de répondre aux besoins de secteurs très divers, de l’information et la communication au BTP. Grâce à cette diversité, chaque client bénéficie d’une couverture adaptée à son industrie, que ce soit pour des besoins personnels, d’entreprise ou liés à des projets spécifiques.

Une réponse à un enjeu majeur pour Qonto : la sous-assurance des entreprises

Le lancement de cette plateforme d’assurance répond à un besoin crucial du marché. Selon une étude menée par Stello, près de 50 % des chefs d’entreprise en France ne disposent pas d’une couverture d’assurance responsabilité civile, alors qu’elle est obligatoire. Les raisons sont nombreuses : manque de temps, complexité des démarches, ou encore méconnaissance des obligations légales. Pour beaucoup de dirigeants, la recherche et la souscription à une assurance peuvent représenter un processus laborieux, prenant parfois jusqu’à 10 heures pour choisir le bon produit.

Avec cette nouvelle offre, Qonto simplifie le parcours de souscription et démocratise l’accès à une protection essentielle pour les entreprises. En regroupant l’ensemble des services financiers et assurantiels en un seul point d’entrée, Qonto élimine les obstacles à la couverture des risques et permet aux entrepreneurs de se concentrer sur le développement de leur activité plutôt que sur les démarches administratives.

Une protection renforcée pour pérenniser les aventures entrepreneuriales

Philippine Rougevin-Baville, directrice générale France chez Qonto, souligne l’importance de cette nouvelle offre dans la stratégie de l’entreprise : « Nous voulons offrir à nos clients un service complet et leur faire gagner un temps précieux en répondant à leurs besoins spécifiques. Avec cette nouvelle plateforme d’assurance, nous élargissons notre éventail de services pour simplifier encore plus la gestion de leur activité. »

En collaborant avec AXA France et Stello, Qonto renforce sa capacité à offrir des solutions sur mesure aux entreprises de toute taille. Alexis de Schonen, directeur des partenariats chez AXA France, se réjouit également de ce partenariat tripartite, qui « reflète notre engagement à simplifier la gestion financière des entreprises tout en les protégeant contre les imprévus. »

Cette initiative vise à pérenniser les projets entrepreneuriaux en garantissant aux entreprises une protection contre les risques inhérents à leur activité. François-Xavier Combe, fondateur et CEO de Stello, explique que « l’assurance embarquée est une solution d’avenir » qui permettra de démocratiser l’accès à une couverture essentielle pour les 500 000 clients de Qonto.

Vers une gestion intégrée et complète pour les entreprises

Le lancement de cette plateforme d’assurance intégrée s’inscrit dans la stratégie globale de Qonto de devenir le partenaire incontournable des entrepreneurs, en leur offrant une gestion complète et simplifiée de leurs besoins financiers et assurantiels. En facilitant l’accès à des produits d’assurance sur mesure, Qonto répond à un véritable enjeu pour les petites entreprises et les indépendants, souvent sous-assurés.

Avec l’appui d’AXA France et de Stello, Qonto continue de renforcer sa position de leader en proposant des solutions novatrices, adaptées aux besoins réels des entreprises. Cette démarche participe non seulement à la simplification des démarches administratives, mais aussi à la sécurisation des projets entrepreneuriaux, contribuant ainsi à pérenniser l’activité des PME et indépendants partout en Europe.

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Réussir la transition énergétique : innovation, sobriété et efficacité comme piliers essentiels

transition énergétique

L’avenir énergétique de la France repose sur une combinaison intelligente d’innovation, de sobriété et d’efficacité. Pour faire face aux défis croissants de la transition énergétique, la rénovation des bâtiments et l’optimisation des consommations énergétiques jouent un rôle clé. Jean Charles Colas-Roy, Président de Coénove, insiste sur l’importance de ne pas opposer ces trois notions, mais de les envisager comme un ensemble cohérent pour atteindre les objectifs ambitieux de baisse des consommations énergétiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le rôle central de l’innovation dans la transition énergétique

L’innovation est au cœur des solutions pour réussir la transition énergétique. Les équipements performants comme les chaudières très haute performance énergétique (THPE), capables de réduire de 30 % les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, ou encore l’hybridation des systèmes énergétiques (jusqu’à 80 % de réduction des émissions), sont des exemples concrets de technologies permettant d’optimiser la consommation. Selon Coénove, ces technologies jouent un rôle clé dans la maîtrise des coûts énergétiques et contribuent à améliorer le pouvoir d’achat des ménages en réduisant leurs factures.

Ces innovations permettent de bien dimensionner les projets de rénovation énergétique, d’optimiser la dépense publique et de garantir des solutions durables pour les bâtiments, tout en répondant aux enjeux environnementaux. L’optimisation énergétique passe aussi par une meilleure gestion de la complémentarité des énergies disponibles, qu’il s’agisse d’électricité décarbonée, de gaz verts ou d’autres sources renouvelables.

Sobriété et efficacité énergétique : deux axes incontournables

Au-delà des innovations technologiques, la sobriété énergétique et l’efficacité des systèmes sont deux axes majeurs à explorer. La sobriété consiste à ajuster nos comportements et notre usage de l’énergie pour limiter les excès, tout en maintenant un confort de vie adéquat. L’efficacité, quant à elle, vise à améliorer la performance des équipements pour consommer moins avec un rendement énergétique plus élevé.

Coénove appelle à des mesures plus ambitieuses en matière de rénovation énergétique des bâtiments, qui représentent un levier essentiel dans la réduction des consommations. Une loi quinquennale sur la rénovation énergétique des bâtiments, comparable à la Programmation pluriannuelle de l’énergie, offrirait une meilleure visibilité aux acteurs du secteur et permettrait de planifier les investissements nécessaires.

La complémentarité des énergies : clé de la résilience énergétique

L’une des principales idées défendues par Coénove est la nécessité de valoriser la complémentarité des énergies. Plutôt que de chercher à tout électrifier, il est impératif d’exploiter l’ensemble des sources d’énergie, notamment les gaz verts. Ces derniers, en tant qu’énergie locale, stockable et renouvelable, ont un rôle crucial à jouer dans la stratégie énergétique du pays. La France dispose d’un potentiel de gaz verts estimé à 320 TWh, soit bien plus que la consommation projetée en 2050 (240 TWh).

La complémentarité des vecteurs énergétiques garantit non seulement une meilleure résilience des systèmes énergétiques français, mais elle renforce également la sécurité d’approvisionnement, un enjeu majeur dans un contexte de hausse prévisible des coûts de l’énergie liée aux investissements dans les énergies renouvelables et bas carbone.

Un partenariat pour la justice sociale et la transition écologique

Jean Charles Colas-Roy souligne que les bailleurs sociaux sont pleinement engagés dans l’amélioration de l’efficacité énergétique de leur parc immobilier. Coénove travaille main dans la main avec l’Union sociale pour l’habitat (USH) afin d’accélérer le verdissement des gaz et le déploiement des équipements performants dans les logements sociaux. Ce partenariat vise à réduire la précarité énergétique tout en contribuant à la décarbonation.

Justice sociale et transition écologique ne doivent pas être en opposition, mais au contraire avancer ensemble pour garantir que les innovations technologiques soient accessibles à tous et acceptées par la population. Cela nécessite un accompagnement pédagogique et financier, ainsi que des politiques publiques ambitieuses.

Innovation et complémentarité pour réussir la transition énergétique

La transition énergétique ne peut être accomplie sans une approche intégrée et complète, qui valorise l’innovation, la sobriété, l’efficacité et la complémentarité des énergies. Coénove, en tant que force de proposition, plaide pour une loi de rénovation énergétique à long terme, des investissements dans les équipements innovants, et une meilleure utilisation des gaz verts. Ces efforts conjugués permettront non seulement de respecter les engagements climatiques de la France, mais aussi de garantir une transition juste et équitable pour tous.

L’avenir énergétique du pays repose sur une action collective, où chaque acteur, qu’il soit public ou privé, doit jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le changement climatique et la préservation du pouvoir d’achat des citoyens.

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Les flux de capitaux des fonds européens en août 2024

flux de capitaux

Malgré une volatilité marquée au début du mois d’août 2024, les investisseurs ont maintenu leur confiance dans les fonds domiciliés en Europe. Portés par l’espoir de baisses des taux d’intérêt, ils ont injecté 40,2 milliards d’euros dans des fonds à long terme. Cela en fait le deuxième meilleur mois en termes de flux de capitaux en 2024, portant les flux cumulés à 243 milliards d’euros depuis le début de l’année. Cette analyse détaillée explore les tendances des différentes catégories de fonds, les préférences des investisseurs et les dynamiques actives versus passives.

Des flux solides malgré une volatilité accrue

L’impact de la volatilité en début de mois

Le mois d’août 2024 a commencé sous des signes de turbulences sur les marchés financiers, principalement en raison des craintes d’une récession aux États-Unis et de l’impact d’une hausse rapide du yen japonais. Cependant, ces inquiétudes se sont dissipées au fil du mois, permettant aux actions mondiales d’afficher une progression de 2,5 % en dollar américain et aux obligations gouvernementales mondiales de gagner 1 %. Malgré ces conditions, les investisseurs ont continué à affluer vers les fonds en actions et en obligations, confirmant leur optimisme pour le reste de l’année.

La performance des fonds d’actions et obligations

Les fonds d’actions ont attiré 16,7 milliards d’euros de nouveaux investissements en août, avec une nette préférence pour les stratégies passives qui ont enregistré 19,3 milliards d’euros d’entrées nettes. En revanche, les fonds d’actions actives ont connu leur 17e mois de sorties nettes en 18 mois, avec 2,6 milliards d’euros retirés. D’un autre côté, les fonds obligataires ont enregistré 26,9 milliards d’euros de flux nets positifs, tant pour les stratégies actives que passives, consolidant ainsi leur attractivité pour les investisseurs.

Les catégories de fonds en difficulté

Les stratégies d’allocation continuent de souffrir. En août, elles ont enregistré 3 milliards d’euros de sorties nettes, poursuivant une tendance négative depuis décembre 2022 avec un seul mois positif de flux. Ce segment, qui regroupe des fonds combinant plusieurs classes d’actifs (actions, obligations, etc.), semble perdre son attrait auprès des investisseurs, probablement en raison d’une performance inférieure ou d’une moindre attractivité par rapport aux stratégies plus spécialisées.

Les fonds alternatifs, qui incluent des stratégies non conventionnelles comme les hedge funds ou les fonds de matières premières, ont en revanche marqué un retour modeste dans le vert avec 663 millions d’euros de flux positifs, après plusieurs mois de sorties nettes. Cependant, cette classe d’actifs reste volatile, n’enregistrant que deux mois positifs depuis mai 2022.

Une nette préférence pour les fonds passifs

Les fonds indiciels ont enregistré des flux de 24,7 milliards d’euros en août, contre 15 milliards pour les fonds activement gérés. La part de marché des fonds indiciels a continué de croître, atteignant 28,95 % des actifs des fonds à long terme, contre 25,54 % un an plus tôt. Cette tendance confirme la préférence croissante des investisseurs pour des produits à faible coût et à gestion passive, notamment dans un contexte de rendements peu volatils.

Les fonds actifs, bien que toujours majoritaires en termes d’encours sous gestion, continuent de perdre du terrain face aux stratégies passives. Les sorties de capitaux dans des segments clés comme les actions et les obligations souveraines en Europe suggèrent que les investisseurs préfèrent de plus en plus des alternatives passives moins coûteuses et plus transparentes.

Les fonds durables : une dynamique contrastée

Article 8 : la montée en puissance

Les fonds durables relevant de l’article 8 du règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) ont enregistré 8,3 milliards d’euros de flux nets positifs en août, marquant le quatrième mois consécutif de croissance. Ce segment, qui promeut des caractéristiques environnementales ou sociales, continue d’attirer les investisseurs soucieux d’intégrer des critères ESG (environnement, social, gouvernance) dans leurs portefeuilles, avec une croissance organique de 1,29 % depuis le début de l’année.

Article 9 : des sorties qui persistent

En revanche, les fonds de l’article 9, connus pour leurs stratégies “dark green” visant un impact environnemental ou social mesurable, ont continué à souffrir. Avec 587 millions d’euros de sorties nettes en août, ces fonds enregistrent leur onzième mois consécutif de flux négatifs. L’année 2024 s’avère donc difficile pour ces produits qui peinent à maintenir l’intérêt des investisseurs, malgré un intérêt croissant pour les investissements responsables.

Les catégories de fonds en tête et à la traîne

Les fonds d’actions large-cap mondiales ont été les plus populaires en août, avec 12 milliards d’euros de flux nets. Le fonds iShares Core MSCI World ETF a attiré à lui seul 1,6 milliard d’euros, confirmant l’attrait des investisseurs pour les grandes capitalisations mondiales. En parallèle, les fonds obligataires, notamment ceux libellés en USD et les obligations d’entreprise en euros, ont également capté des flux importants, profitant de la demande pour des produits plus sûrs dans un contexte économique incertain.

Du côté des perdants, les fonds d’obligations gouvernementales en euros ont enregistré 1,4 milliard d’euros de sorties, tandis que les fonds d’actions d’Asie hors Japon ont subi 1,2 milliard d’euros de retraits. Ces sorties reflètent une incertitude persistante sur ces marchés, notamment face à la volatilité économique et politique.

Les principaux acteurs du marché

En août, iShares (BlackRock) a dominé le classement des collecteurs de fonds avec 8,3 milliards d’euros d’entrées nettes, suivi de Vanguard et State Street. Ces trois fournisseurs de fonds indiciels continuent de capturer une part importante des flux, portés par la demande croissante pour des produits passifs.

À l’inverse, KBC, Abrdn et Baillie Gifford ont été les plus gros perdants en termes de sorties nettes. Ces gestionnaires de fonds ont connu des décollectes importantes, notamment dans les segments des obligations gouvernementales et des actions, indiquant une perte de confiance des investisseurs envers leurs stratégies.

Malgré la volatilité des marchés en août 2024, les flux de capitaux vers les fonds domiciliés en Europe sont restés solides, soutenus par l’optimisme des investisseurs. Si les stratégies passives et les fonds durables de l’article 8 continuent de séduire, certains segments comme les fonds d’allocation et les stratégies de l’article 9 restent en difficulté. Les acteurs majeurs du marché, notamment iShares et Vanguard, dominent toujours, tandis que d’autres gestionnaires peinent à attirer de nouveaux capitaux. L’évolution des flux dans les mois à venir dépendra largement des conditions économiques globales et des décisions des banques centrales.

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La transition énergétique : moteur d’inflation pour la prochaine décennie selon Carmignac

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La transition énergétique, bien que cruciale pour limiter les effets dévastateurs du changement climatique, risque de contribuer à l’inflation mondiale au cours des dix prochaines années. Une étude récente de Carmignac, intitulée Le coût inflationniste de la transition énergétique, souligne que ces efforts pour maintenir la hausse des températures sous la barre de 1,5°C pourraient ajouter 1,6 point de pourcentage à l’inflation annuelle. Toutefois, les conséquences d’un réchauffement climatique incontrôlé seraient bien plus sévères et coûteuses. Cette analyse, réalisée par trois experts de Carmignac, explore les implications économiques de la transition énergétique et ses effets sur la stabilité des prix.

La transition énergétique : une solution nécessaire mais inflationniste

Le changement climatique est intrinsèquement inflationniste, selon l’étude de Carmignac. La hausse des températures et les catastrophes naturelles qui en découlent affectent négativement l’offre de biens et de services, tout en augmentant la demande locale, entraînant ainsi une pression sur les prix. La Banque centrale européenne estime que, sans intervention, le changement climatique pourrait ajouter entre 1 % et 3 % à l’inflation annuelle au cours des dix prochaines années.

Face à cette menace, la transition énergétique s’impose comme une alternative incontournable. Cependant, elle n’est pas exempte de coûts. Carmignac précise que bien que les effets inflationnistes de cette transition soient réels, ils sont plus prévisibles et temporaires par rapport à ceux d’un réchauffement non maîtrisé.

Les effets inflationnistes de la transition énergétique

L’étude met en avant quatre sources principales d’inflation liées à la transition énergétique, surnommées la « tétralogie de l’inflation » :

  • Greenflation : l’augmentation des prix des ressources nécessaires aux technologies vertes, comme les métaux utilisés dans les énergies renouvelables.
  • Fossilflation : la hausse des prix des énergies fossiles due à la diminution de leur production et à la demande persistante.
  • Demandflation : l’augmentation de la demande pour des produits et services verts, créant une pression supplémentaire sur les prix.
  • Strandflation : les coûts liés à la gestion des actifs échoués ou dépréciés, notamment dans les industries fossiles.

Ces phénomènes devraient ajouter 1,6 point de pourcentage à l’inflation annuelle sur la prochaine décennie, avant de s’atténuer une fois le pic des investissements atteint. Comme l’indique Bruno Boggiani, CEO de Green Finance, « malgré les défis économiques, la transition énergétique est un passage obligé pour un avenir durable ».

Les défis pour les banques centrales

Les banques centrales seront confrontées à un dilemme complexe : accepter cette inflation transitoire ou intervenir pour contenir les hausses de prix, ce qui pourrait entraîner une déflation dans d’autres secteurs de l’économie. Carmignac souligne que cette inflation, bien que temporaire, posera un véritable défi pour les politiques monétaires visant à maintenir la stabilité des prix à long terme.

Les experts de Carmignac estiment que, même si la transition énergétique entraînera des pressions inflationnistes, les coûts économiques d’un réchauffement climatique incontrôlé seraient bien plus élevés. Cela crée un enjeu crucial pour les banques centrales, qui devront naviguer entre ces pressions inflationnistes temporaires et le besoin d’assurer une croissance économique durable.

Un mal nécessaire pour un avenir durable

En somme, l’étude de Carmignac montre que la transition énergétique, bien qu’inflationniste à court terme, est essentielle pour éviter des perturbations climatiques majeures et leurs conséquences économiques encore plus dévastatrices. La prise en compte de ces dynamiques est donc essentielle pour les décideurs politiques et économiques, qui devront élaborer des stratégies équilibrées pour soutenir la transition tout en limitant ses impacts sur l’inflation.

Carmignac, leader de la gestion d’actifs en Europe, rappelle que ces investissements dans un avenir plus vert sont non seulement nécessaires, mais qu’ils représentent aussi une opportunité de transformation vers une économie plus durable. Comme le dit Carmignac : « Investir dans votre intérêt, c’est aussi investir dans l’avenir de la planète. »

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