François Asselineau : les défis de la France

Asselineau

L’entretien mené avec François Asselineau aborde des sujets clés de la politique française et internationale. Le fondateur de l’Union Populaire Républicaine (UPR) revient sur des questions brûlantes telles que le Brexit, la souveraineté nationale, les relations avec les autres figures souverainistes françaises, ainsi que des réflexions plus personnelles sur la géopolitique et l’avenir de la France dans un monde de plus en plus globalisé. L’exercice de son rôle politique est placé dans un contexte où l’indépendance de la France, tant face aux institutions européennes qu’à la pression mondiale, semble plus que jamais d’actualité.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

L’unité des souverainistes et les défis internes

L’un des moments les plus significatifs de l’interview de François Asselineau porte sur son initiative visant à rassembler les figures souverainistes de la politique française autour d’un débat commun, et en particulier sur l’événement majeur qu’il a organisé le 31 janvier 2020, la « Soirée Brexit ». Cette rencontre s’est tenue dans un contexte où la question du Brexit était au cœur de l’actualité européenne, et elle a attiré un large éventail de personnalités politiques françaises issues de différentes mouvances souverainistes. Parmi les participants figuraient des figures notables comme Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Jacques Cheminade, et Jean-François Poisson. Chacun de ces hommes politiques, malgré des trajectoires et des histoires différentes, partageait un engagement fort pour la souveraineté nationale, ainsi qu’une opposition à ce qu’ils considèrent comme une Europe soumise à la mondialisation, au libéralisme économique, et à la technocratie bruxelloise.

Dans les discours d’Asselineau, cette soirée symbolise une tentative ambitieuse de créer une plateforme commune pour défendre les intérêts de la France et restaurer sa souveraineté dans le contexte de la construction européenne. Pour lui, cette soirée a été un véritable moment de rassemblement, où les figures souverainistes ont pu se rencontrer et échanger sur un projet politique partagé : le rejet des institutions européennes actuelles et la reconquête de la liberté de décision politique pour la France. Il se considère ainsi comme l’artisan d’une initiative qui a réussi à unir, même temporairement, ces personnalités de sensibilités politiques diverses, mais unies par cette vision de la France indépendante. L’événement a eu un retentissement médiatique notable, notamment sur internet, où il a été largement relayé, et selon Asselineau, il était le seul responsable politique français à avoir su réunir cet éventail de figures autour de cette question du Brexit, ce qui témoigne de la singularité de sa démarche.

L’apparente unité et les ambitions individuelles

Pourtant, malgré cette unité apparente, Asselineau se trouve rapidement confronté à un paradoxe majeur. Loin de donner naissance à une coalition cohérente et durable, la « Soirée Brexit » a fini par souligner la fragilité de l’unité souverainiste. Après l’événement, de nombreuses figures présentes ont annoncé leurs ambitions présidentielles, précisant qu’elles allaient se lancer dans la course à l’Élysée pour les élections présidentielles futures. Cette évolution a révélé que, malgré la volonté de s’unir autour d’une cause commune, le rassemblement a été éphémère, et les ambitions personnelles ont pris le pas sur la construction d’un projet politique collectif.

Pour Asselineau, ce phénomène a eu une résonance douloureuse, car il illustre un écueil récurrent des mouvements souverainistes en France : l’incapacité à dépasser les divergences individuelles au profit d’une stratégie commune. Au lieu de créer un front politique solide et uni pour porter un projet souverainiste à l’échelle nationale, ces ambitions multiples ont fragilisé le mouvement et ont empêché la création d’une alternative viable à l’ordre politique établi. Les figures politiques qui avaient initialement convergé autour de la question du Brexit ont chacune choisi de suivre leur propre chemin, annonçant des candidatures à la présidence, alors que l’objectif premier semblait être de mener une opposition constructive contre l’Union européenne.

L’unité des souverainistes et la division selon Asselineau

Ainsi, l’unité des souverainistes s’est effritée dès lors que les ambitions personnelles ont pris le dessus. Ce phénomène est révélateur de la difficulté qu’Asselineau rencontre dans ses tentatives de fédérer cette mouvance, qui semble marquée par une forte compétition interne et une tendance à la division, au détriment de la cohésion. Pour lui, cette situation confirme que l’unité souverainiste reste fragile et difficile à maintenir sur le long terme, car elle repose sur des personnalités ayant des trajectoires différentes et des objectifs parfois opposés. Cette situation fait écho à un constat récurrent de la politique française : la montée des ambitions personnelles, souvent à la place de projets collectifs, contribue à l’atomisation des mouvements politiques.

Une démarche inclusive : rassembler au-delà des frontières idéologiques

Malgré les échecs apparents dans la construction d’une véritable unité souverainiste, François Asselineau reste résolument attaché à l’idée que l’unité nationale et politique est possible, mais qu’elle nécessite un effort de rassemblement allant au-delà des simples clivages idéologiques. Son approche se distingue par une volonté de dépasser les frontières partisanes, qu’elles soient de droite ou de gauche, et d’accueillir dans son mouvement des personnalités issues de divers horizons politiques, tant qu’elles partagent l’idée fondamentale d’une France souveraine, indépendante de l’Europe et des grands pouvoirs économiques mondiaux.

Représentant du monde monarchiste

Dans cette optique, Asselineau cite notamment sa rencontre avec un représentant du monde monarchiste, qu’il a souhaité inclure dans son rassemblement. Cette ouverture, qui peut sembler surprenante dans le contexte d’une politique souvent perçue comme binaire en termes de droite et gauche, témoigne de la démarche inclusive du leader de l’UPR. Pour Asselineau, il ne s’agit pas d’effacer les différences idéologiques, mais d’identifier un terrain commun sur les questions de souveraineté nationale et d’indépendance vis-à-vis de l’Union européenne. Ce pragmatisme politique l’amène ainsi à tendre la main à des personnalités de tous horizons, qu’elles soient issues du monde de la droite souverainiste, de la gauche nationaliste, ou même de traditions politiques plus marginales. Il s’agit, pour lui, de rassembler ceux qui partagent cette conviction d’une France retrouvant sa liberté et sa dignité sur la scène internationale.

Cette stratégie de rassemblement est non seulement politique mais aussi symbolique : elle incarne l’idée que la souveraineté nationale doit dépasser les divisions internes, qu’elles soient idéologiques ou partisanes. Cela s’apparente à un véritable projet de réconciliation politique où l’intérêt supérieur de la nation, à savoir sa souveraineté et son indépendance, serait placé au-dessus des enjeux personnels ou de la compétition entre partis. Asselineau, par cette approche, cherche à répondre à une logique qui a souvent dominé la politique française : celle de la fragmentation, où chaque groupe essaie de tirer la couverture à lui sans jamais parvenir à créer une force d’opposition unifiée capable de rivaliser avec le système politique en place.

Tisser des liens avec d’autres figures selon Asselineau

Son approche s’inscrit dans une logique de fédéralisme politique et stratégique : plutôt que de chercher à être le leader unique de l’opposition souverainiste, Asselineau souhaite avant tout tisser des liens avec d’autres figures qui partagent les mêmes idéaux, même s’il doit pour cela transgresser les lignes idéologiques. C’est cette démarche qu’il a mise en œuvre lors de la « Soirée Brexit », et qu’il continue d’essayer de maintenir, malgré les obstacles et les dissensions internes.

En somme, bien que l’unité des souverainistes semble être un objectif difficile à atteindre, Asselineau reste attaché à cette vision d’un rassemblement transcendant les clivages politiques, pour forger une alternative cohérente et indépendante à l’Union européenne. Pour lui, le défi consiste à convaincre ses pairs qu’une coopération étroite sur les grands enjeux de souveraineté peut et doit primer sur les ambitions personnelles, même si cela implique un dépassement des frontières partisanes et idéologiques.

L’histoire et la pensée politique : influences et références

François Asselineau se distingue par une forte influence historique et philosophique, qu’il cite comme fondement de sa réflexion politique. Lorsqu’il est interrogé sur les livres qui l’ont marqué. Il évoque d’abord « C’était de Gaulle » de Jean-Marie Perfit. Une œuvre en trois tomes qui lui semble essentielle pour comprendre la pensée du général de Gaulle. Pour Asselineau, de Gaulle incarne la grandeur de la France et la nécessité d’une politique indépendante. Ce qui se reflète dans son approche de la souveraineté.

Les conséquences politiques de la paix

En matière d’histoire, Asselineau met également en avant l’ouvrage Les conséquences politiques de la paix de Jacques Bainville. Publiée en 1918, cette analyse des conditions de la paix après la Première Guerre mondiale est vue par Asselineau comme une anticipation des tensions à venir. Bainville y prédit que les conditions imposées à l’Allemagne. Notamment à travers le traité de Versailles, conduiraient à de nouvelles guerres, une analyse qu’Asselineau juge visionnaire. Ce livre illustre, selon lui, l’importance de l’histoire et de la géopolitique pour comprendre les événements à venir. À travers l’œuvre de Bainville, Asselineau souligne la capacité des penseurs à anticiper les crises à venir. En étudiant les faits et les rapports de force entre les grandes puissances.

Enfin, Asselineau cite la Bhagavad Gita, texte fondateur de l’hindouisme. Ce choix peut surprendre, mais pour lui, cette lecture constitue une ouverture vers d’autres civilisations et propose une vision du monde radicalement différente de celle des religions monothéistes dominantes en Occident. Le dialogue entre Krishna et Arjuna dans la Bhagavad Gita, où Arjuna est confronté à l’obligation de se battre contre ses cousins, incarne, selon Asselineau, une philosophie qui privilégie l’action individuelle et la responsabilité face au destin. Il voit dans ce texte une forme de sagesse qui contraste fortement avec l’approche chrétienne du pacifisme et du pardon.

Les relations avec les autres figures souverainistes et les dérives du politique

L’interview ne manque pas de revenir sur les relations de François Asselineau avec d’autres figures souverainistes, notamment Florian Philippot. Ce dernier a longtemps fait partie du mouvement de l’UPR. Mais des divergences stratégiques et idéologiques ont conduit à une rupture. Asselineau dénonce la façon dont certaines personnalités. Comme Philippot, ont choisi de suivre une voie individuelle plutôt que de construire un front commun souverainiste. Selon Asselineau, cela n’a fait que fragmenter davantage un mouvement déjà dispersé.

La fidélité des figures pour l’unité

Il explique que l’UPR a même publié un document détaillé pour clarifier ses positions vis-à-vis de Philippot et de ses alliés. Soulignant les problèmes rencontrés au sein de cette mouvance. Asselineau ne cache pas son mécontentement envers des figures qui, selon lui, n’ont pas su rester fidèles à l’unité stratégique. Préférant leur carrière personnelle à un projet politique cohérent. Ce point révèle sa vision de la politique. Comme une entreprise collective où les ego individuels doivent être mis de côté pour la cause commune. À savoir le retour à une France souveraine, hors de l’UE et de l’influence des grandes puissances.

Il mentionne également d’autres figures, comme Jean-François Poisson et Georges Kuzmanovich. Qui se sont également distanciées de Philippot et ont exprimé leur volonté de se désolidariser de certaines démarches. Asselineau semble donc placer la fragmentation interne des souverainistes comme un défi majeur pour l’avenir politique de la France. La construction d’une alternative politique à l’UE et à la mondialisation nécessiterait selon lui une plus grande cohésion. Et une capacité à dépasser les clivages internes.

L’Enjeu de la pensée Gaullienne : une référence incontournable

Un autre aspect central de l’interview de François Asselineau repose sur sa référence constante à la pensée gaullienne. Selon lui, cette tradition politique constitue la clé de voute de sa vision politique et de son engagement souverainiste. En effet, Asselineau considère que l’héritage du général de Gaulle est non seulement essentiel pour comprendre la politique française contemporaine. Mais qu’il incarne également une alternative à l’Union européenne telle qu’elle existe aujourd’hui. La référence à de Gaulle s’inscrit donc dans une volonté de réaffirmer la place de la France en tant que nation indépendante. Libérée des contraintes d’un projet européen qu’il juge de plus en plus technocratique et éloigné des préoccupations populaires.

Le livre « C’était de Gaulle »

Dans cette optique, Asselineau cite régulièrement le livre « C’était de Gaulle » de l’historien Jean-Paul Perfit, qu’il décrit comme une œuvre fondatrice pour saisir l’essence de la pensée gaullienne. Le leader de l’UPR se réfère également à la vision géopolitique du général de Gaulle. Qui a toujours défendu une France forte, indépendante et soucieuse de ses intérêts nationaux face aux puissances étrangères. Selon Asselineau, cette ligne directrice est cruciale pour comprendre son engagement. Car il considère que la France doit impérativement se réapproprier sa souveraineté. Et sortir d’une logique d’abandon de pouvoir à Bruxelles.

La pensée gaullienne, pour Asselineau, n’est pas qu’un simple héritage historique ; elle est la boussole qui guide son action politique. Par ce biais, il cherche à offrir une alternative crédible. Et respectée à ceux qui perçoivent l’Union européenne comme une structure oppressive. Asselineau considère ainsi que le modèle de la Cinquième République et de la France gaullienne est celui qui permettrait d’établir un équilibre géopolitique favorable aux intérêts nationaux et européens. Tout en préservant la souveraineté des États.

Une vision historique et géopolitique

François Asselineau va au-delà de la politique immédiate pour évoquer une réflexion historique et géopolitique approfondie. Un autre ouvrage qu’il recommande vivement est celui de Jacques Bainville, Les conséquences politiques de la paix, publié en 1918. Cette œuvre, selon Asselineau, anticipe de manière frappante les conséquences de la Première Guerre mondiale. Et de la signature du traité de Versailles. Bainville y analyse les conditions imposées à l’Allemagne et prédit avec lucidité l’émergence de nouvelles tensions. Qui, à terme, mèneraient à la Seconde Guerre mondiale. Asselineau voit dans cet ouvrage une illustration de la manière dont les choix géopolitiques peuvent avoir des répercussions profondes et durables.

Le message principal d’Asselineau

Le message principal de cet ouvrage, tel que perçu par Asselineau, est que les décisions politiques de l’époque, et notamment la manière dont les grandes puissances ont traité l’Allemagne après la guerre, ont conditionné la montée des conflits futurs. Selon lui, cette lecture historique est d’autant plus pertinente aujourd’hui. Alors que la France se trouve à un carrefour similaire. Avec les choix liés à l’Europe et à sa place dans un monde globalisé. Asselineau utilise cette analyse pour insister sur la nécessité de réévaluer les accords actuels. Notamment ceux liés à l’Union européenne, en prévoyant les conséquences à long terme sur la souveraineté nationale. Et la stabilité politique européenne.

À travers l’exemple de Bainville, Asselineau invite ainsi ses auditeurs à comprendre que les décisions actuelles. Notamment en matière d’Europe, peuvent engendrer des conséquences imprévues et dramatiques. Il plaide pour une prise de conscience géopolitique, une réflexion sur l’histoire qui permette d’anticiper les risques futurs et, surtout, d’éviter de réitérer les erreurs du passé.

Le souverainisme et l’ouverture culturelle

Enfin, Asselineau aborde la question de l’ouverture culturelle comme un autre aspect fondamental de son engagement souverainiste. Dans cette perspective, il plaide pour un enrichissement mutuel avec d’autres civilisations et cultures. Tout en restant ferme sur les principes de souveraineté nationale. Il cite notamment La Bhagavad Gita. Texte majeur de la philosophie hindoue. Pour souligner l’importance de comprendre et de respecter les différentes traditions culturelles qui façonnent le monde. Cet ouvrage, bien qu’éloigné des préoccupations politiques immédiates. Fait partie de son appel à une réflexion plus profonde sur le rapport des nations et des civilisations entre elles.

L’importance de cet ouvrage réside selon lui dans le fait qu’il illustre une approche différente des religions monothéistes et des philosophies occidentales. Et qu’il propose un autre regard sur les enjeux moraux et spirituels du monde. La Bhagavad Gita, en particulier, présente un dialogue entre le guerrier Arjuna et le dieu Krishna sur la nature du devoir, de la guerre et de la moralité. Pour Asselineau, cette vision, qui a traversé plus de 2500 ans d’histoire, incarne la possibilité d’un regard plus détaché. Et universel sur les conflits politiques, en particulier sur ceux qui opposent les nations modernes.

Une logique plus large d’ouverture

Cela s’inscrit dans une logique plus large d’ouverture. Et de compréhension des autres civilisations, un message que François Asselineau veut promouvoir au sein du mouvement souverainiste. Pour lui, il ne s’agit pas de créer une France isolée. Ou repliée sur elle-même. Mais plutôt de restaurer la souveraineté du pays tout en maintenant un dialogue ouvert avec les autres peuples et cultures.

Dans une ère de globalisation, il défend l’idée que la France doit réaffirmer son identité, sa culture, et ses valeurs. Tout en restant ouverte aux autres et respectueuse de leur histoire. Cette ouverture culturelle, dans son esprit. Est un moyen de renforcer la place de la France dans le monde sans sacrifier sa souveraineté. C’est donc un appel à la réflexion sur l’avenir. Un avenir où la France retrouverait son indépendance tout en participant activement à un dialogue entre les nations et les civilisations.

Le conseil aux générations futures

À la fin de l’interview, François Asselineau répond à une question plus personnelle, offrant un conseil aux jeunes générations. Plutôt que de se laisser influencer par les modes ou de suivre des idéologies dominantes. Il leur recommande de « être soi-même ». Ce conseil paraît simple, mais il prend tout son sens dans le contexte politique actuel. Où les jeunes générations semblent souvent happées par la pression des médias et des tendances globales. Pour Asselineau, cette quête de soi passe par un retour aux sources de l’indépendance. Que ce soit au niveau individuel ou national.

Il souligne ainsi l’importance de la réflexion personnelle. De la capacité à raisonner indépendamment et de l’ouverture d’esprit nécessaire pour comprendre les enjeux mondiaux et nationaux. Ce conseil, en apparence simple, incarne une philosophie de la liberté et de la responsabilité face aux défis contemporains.

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Petites capitalisations en santé : un avenir prometteur en europe

capitalisations en santé

Le secteur de la santé en Europe, reconnu pour ses grandes entreprises pharmaceutiques comme Sanofi ou Roche, cache également un trésor moins visible : celui des petites capitalisations. Ces « small caps » regorgent d’innovations et offrent des opportunités intéressantes, notamment après une période difficile. Ces entreprises émergentes, souvent leaders dans leurs niches, attirent à nouveau l’attention des investisseurs, soutenues par des perspectives de croissance prometteuses et des performances financières remarquables.

Renaissance des small caps : un contexte favorable après la crise

Le secteur de la santé a connu une période de défiance après la fin de la crise sanitaire. La surconstitution de stocks pendant le covid a freiné les commandes, mais ce déséquilibre est désormais en voie de résorption. Les entreprises constatent une reprise des commandes, signalant un retour à la normale.

En parallèle, la hausse des taux depuis 2022 a complexifié l’accès au financement, frappant particulièrement les petites capitalisations. Le segment a connu une fuite massive des capitaux, marquant la plus longue période de décollecte depuis la crise de 2008. Cependant, cette tendance s’inverse lentement, avec un équilibre retrouvé entre flux entrants et sortants.

Cette amélioration du contexte économique et financier ouvre une fenêtre d’opportunité pour les investisseurs. Les petites capitalisations, souvent négligées par les analystes, commencent à regagner du terrain. Leur potentiel de croissance et leur capacité à innover dans des niches spécialisées en font des candidats de choix pour une diversification stratégique des portefeuilles.

L’innovation comme moteur des small caps en santé

Les petites capitalisations européennes abritent des entreprises capables de rivaliser avec les géants mondiaux dans leurs domaines respectifs. Leur taille modeste ne les empêche pas d’occuper des positions stratégiques sur le marché, grâce à des technologies innovantes et des modèles d’affaires solides.

ChemoMetec, laboratoire danois spécialisé dans les équipements de comptage cellulaire, illustre parfaitement cette dynamique. L’entreprise utilise une technologie unique pour fournir des résultats précis, notamment dans l’évaluation de l’efficacité des traitements contre le cancer. Bien que son cours boursier ait connu des fluctuations importantes, ChemoMetec affiche des performances financières remarquables. En 2022-2023, sa marge d’EBITDA a atteint 57 %, un bond par rapport aux 52 % enregistrés l’année précédente. De plus, son chiffre d’affaires a plus que doublé en trois ans, passant de 214 millions de couronnes danoises en 2019-2020 à 442 millions en 2022-2023. Depuis l’été 2024, le titre enregistre une reprise notable, signe que le marché commence à reconnaître son potentiel.

Pourquoi les investisseurs doivent s’intéresser aux petites capitalisations

Les small caps du secteur de la santé offrent souvent des valorisations attractives, en partie parce qu’elles sont moins suivies par les analystes financiers. Ces entreprises, malgré leur taille modeste, disposent souvent de technologies de pointe et de positions de marché enviables. Leur croissance rapide et leurs marges élevées en font des cibles d’investissement particulièrement intéressantes.

Pour les investisseurs, intégrer des small caps à leur portefeuille permet de diversifier les risques tout en capitalisant sur des secteurs à fort potentiel. Ces entreprises innovantes répondent à des besoins spécifiques et bénéficient de tendances de long terme, comme le vieillissement de la population ou l’essor de la médecine personnalisée.

Les small caps, un pilier de l’avenir de la santé en europe

Les petites capitalisations du secteur de la santé en Europe incarnent une force discrète mais puissante. Elles démontrent qu’innovation et excellence ne sont pas l’apanage des grandes entreprises. Dans un environnement économique en mutation, elles représentent une opportunité d’investissement unique pour les investisseurs en quête de croissance et de diversification. À l’image de ChemoMetec, ces pépites émergent comme des acteurs incontournables dans leurs niches respectives, promettant des rendements attractifs et une contribution majeure à l’écosystème de la santé.

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Perspectives économiques 2025

Perspectives économiques 2025

L’année 2025 s’annonce comme une période de transformation majeure pour l’économie mondiale, marquée par des pressions inflationnistes, des tensions géopolitiques et des opportunités stratégiques sur les marchés financiers. Avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et la poursuite de l’assouplissement monétaire par les grandes banques centrales, les investisseurs doivent s’adapter à un environnement complexe et dynamique. Cet article explore les perspectives économiques, les stratégies d’investissement et les tendances à surveiller pour naviguer dans ce nouveau paysage.

La croissance mondiale sous tension : états-unis en tête, europe et asie en quête de stabilité

En 2025, les États-Unis continuent de surperformer leurs homologues grâce à une croissance prévue de 2,1 %, malgré des incertitudes commerciales persistantes. La politique économique de l’administration Trump, soutenue par le Congrès, vise à maintenir cet élan par des mesures protectionnistes et une relance budgétaire ciblée. Toutefois, ces initiatives risquent de renforcer les pressions inflationnistes, avec une prévision de 2,2 %, légèrement au-dessus de l’objectif de la Réserve fédérale.

L’Europe, en revanche, peine à suivre le rythme avec une croissance estimée à 0,8 %. Le manque d’investissement public et une faible productivité continuent de freiner la région. La Banque centrale européenne (BCE) pourrait intensifier son assouplissement monétaire pour stimuler l’économie, mais les perspectives restent limitées en l’absence de réformes structurelles majeures.

En Asie, la Chine mise sur la stimulation de sa demande intérieure pour soutenir une croissance révisée à la hausse de 4,7 %. Les autorités chinoises, déterminées à maintenir une stabilité économique, ont renforcé leurs politiques budgétaires et monétaires, atténuant les impacts des tensions commerciales globales. Cette stratégie pourrait inspirer d’autres économies asiatiques confrontées à des défis similaires.

Énergie et environnement : des paradoxes au cœur des politiques américaines

L’administration Trump, connue pour ses positions controversées sur l’environnement, pourrait néanmoins maintenir des aides aux énergies renouvelables. Les besoins croissants en électricité, liés à des secteurs comme les véhicules électriques et l’intelligence artificielle, poussent à des investissements massifs dans les infrastructures énergétiques. L’influence d’acteurs majeurs comme Elon Musk pourrait également peser en faveur d’une transition énergétique pragmatique. Cependant, la priorité donnée aux énergies fossiles par la dérégulation pourrait à court terme alléger les coûts des hydrocarbures tout en freinant les avancées environnementales.

Opportunités sur les marchés financiers : diversification et stratégie proactive

Les marchés actions continuent d’offrir des opportunités, notamment aux États-Unis. Si les “Sept Magnifiques” ont dominé la performance du S&P 500, il est temps pour les investisseurs de diversifier leur exposition. Les petites et moyennes capitalisations américaines présentent des perspectives attractives grâce à la baisse des taux et aux baisses d’impôts promises.

En Chine, le récent rally des actions et les valorisations attractives offrent des opportunités intéressantes pour les investisseurs à moyen et long terme. Les mesures de relance contribuent à rassurer les marchés et à stabiliser les flux financiers.

En Europe, la diversification sectorielle reste cruciale. Des secteurs comme les foncières cotées pourraient bénéficier de la baisse des taux, offrant un potentiel de reprise malgré un contexte économique morose.

Obligations et diversification : des stratégies à adapter

Les obligations d’État à court terme et les obligations d’entreprises à haut rendement sont des choix privilégiés en 2025. Avec des taux moyens de 5 % en Europe et 7 % aux États-Unis, ces actifs continuent d’attirer les investisseurs dans un contexte de faibles taux de défaut.

L’or, soutenu par les achats des banques centrales et les incertitudes géopolitiques, conserve son attrait en tant que valeur refuge. Par ailleurs, les marchés privés, dopés par la reprise des fusions et acquisitions, offrent des opportunités inédites dans des secteurs en pleine mutation.

S’adapter dans un monde en transformation

L’année 2025 marque un tournant où les investisseurs doivent adopter une approche proactive et diversifiée pour tirer parti des transformations économiques et des opportunités émergentes. Face aux incertitudes et aux défis, la clé du succès réside dans la capacité à naviguer avec agilité entre les différentes classes d’actifs, les secteurs géographiques et les tendances structurelles. Dans ce monde en mutation, l’innovation et la réactivité restent des atouts majeurs pour bâtir des portefeuilles résilients et performants.

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Axione : promouvoir un numérique responsable

Axione

Le secteur numérique joue un rôle crucial dans la transition écologique, mais sa croissance rapide pose de sérieux défis en termes d’impact environnemental. Axione, acteur engagé dans un numérique plus durable, a rejoint le Shift Project pour soutenir le projet Atlas 2050. Ce partenariat illustre une ambition commune : intégrer le numérique au service des transitions écologiques, économiques et sociétales tout en répondant aux impératifs climatiques. Axione renforce ainsi son engagement pour un numérique responsable, créateur de richesse locale et moteur de transformation territoriale.

Axione et le numérique responsable : des engagements ancrés dans la transition écologique

Depuis sa création en 2003, Axione s’est positionnée comme un acteur clé de la connectivité. En soutenant le développement des territoires et en accompagnant la transformation numérique des entreprises. Axione a toujours placé la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) au cœur de ses démarches.

L’entreprise est convaincue que le numérique peut être un levier pour la décarbonation. Cependant, face à l’augmentation exponentielle du nombre d’équipements numériques et du trafic de données. Elle met un point d’honneur à intégrer des solutions qui minimisent les impacts environnementaux. Ce partenariat avec le Shift Project prolonge ces efforts, témoignant d’une volonté d’agir concrètement pour un avenir durable.

Atlas 2050 : un projet ambitieux pour des territoires durables

Le projet Atlas 2050, porté par le Shift Project et soutenu par Axione, vise à fournir aux décideurs locaux des outils stratégiques pour les accompagner dans leur transition écologique. Ce programme s’intéresse à la gestion des ressources essentielles telles que l’eau, le sol, la biomasse et l’énergie. Dans le but de construire des trajectoires territoriales de décarbonation alignées sur les objectifs nationaux.

Dès 2025, une première série de guides pratiques sera mise à disposition des élus locaux. Ces documents fourniront des solutions concrètes pour intégrer les principes de neutralité carbone (ZEN) et limiter l’artificialisation des sols (ZAN). En 2026, une deuxième série d’outils sera destinée au grand public, favorisant une prise de conscience collective et encourageant une implication citoyenne dans cette transition.

Pour Axione, soutenir ce projet s’inscrit dans une démarche forte de création de valeur pour le bien commun. En contribuant à des initiatives structurantes comme Atlas 2050, l’entreprise affirme sa volonté d’agir pour une transformation profonde des territoires et d’être un catalyseur des transitions écologique et sociale.

Un partenariat aligné avec les actions de la filière numérique

Axione ne se limite pas à ses initiatives propres : l’entreprise s’investit activement au sein de la filière numérique. À travers des collaborations avec la fédération Infranum et le Comité stratégique de filière sous l’égide de l’État, Axione contribue à des projets structurants.

L’un des axes prioritaires est l’accompagnement des petites et moyennes entreprises du secteur numérique dans la décarbonation de leurs infrastructures. Axione participe notamment à l’élaboration d’un référentiel sectoriel de calcul carbone pour les infrastructures télécoms, en partenariat avec l’ADEME. Cette approche collective vise à harmoniser les pratiques et à accélérer la transition vers un secteur numérique durable.

Vers la neutralité carbone : des engagements concrets et mesurables

Axione s’est engagée dans l’initiative Science Based Targets (SBTi), qui permet de confronter scientifiquement ses actions à des objectifs précis de réduction des émissions de CO2. Cette adhésion renforce l’ambition d’Axione de s’aligner sur les objectifs mondiaux de neutralité carbone à l’horizon 2050.

L’entreprise souhaite aller plus loin en utilisant le numérique comme un levier pour répondre aux défis environnementaux et sociétaux. À travers ses initiatives, Axione démontre que le numérique peut allier performance et responsabilité, en construisant des solutions durables et équitables.

Un numérique au service de la transition écologique

Le partenariat entre Axione et le Shift Project marque une étape décisive pour un numérique responsable. En soutenant le projet Atlas 2050, Axione illustre sa vision d’un numérique intégré aux transitions territoriales et écologiques. Plus qu’un acteur technologique, Axione se positionne comme un véritable partenaire des territoires et des entreprises dans leur quête d’un avenir durable, où le numérique devient un outil essentiel pour relever les défis de notre époque.

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Data Centers : un défi pour l’avenir numérique

Data Centers

Face à l’explosion des usages numériques et au développement de l’intelligence artificielle (IA), les data centers sont devenus des infrastructures essentielles, mais aussi énergivores. Selon une étude Deloitte, leur consommation électrique pourrait tripler d’ici 2030, atteignant des niveaux équivalents à la consommation combinée de la France et de l’Allemagne. Cette évolution soulève des questions cruciales sur leur impact environnemental et sur la gestion énergétique mondiale. Une transition vers des pratiques durables s’impose pour éviter des conséquences climatiques graves tout en soutenant la croissance numérique.

L’expansion rapide des data centers : une course à la performance énergétique

Les data centers jouent un rôle fondamental dans l’économie numérique, soutenant les services en ligne, le cloud computing, et plus récemment, l’intelligence artificielle. En 2024, ils représentaient environ 1,4 % de la consommation électrique mondiale. Cependant, l’essor des calculs complexes nécessaires à l’IA devrait plus que doubler ce chiffre d’ici 2030.

Malgré les progrès réalisés en matière d’efficacité énergétique, la demande croissante en traitement de données risque de compromettre les efforts globaux de réduction de l’empreinte carbone. Sans intervention, cette dynamique pourrait accentuer la pression sur les ressources énergétiques et exacerber les problèmes environnementaux.

Quatre leviers pour réduire l’impact énergétique des data centers

Pour répondre à ces enjeux, l’étude Deloitte propose une stratégie structurée autour de quatre axes principaux.

L’optimisation des infrastructures est cruciale. Les technologies avancées, comme les processeurs à haute efficacité et les systèmes de refroidissement innovants, permettent de réduire jusqu’à 30 % la consommation d’électricité des installations modernes. Cependant, ces innovations doivent être déployées à grande échelle, incluant les data centers moins récents.

L’intégration massive d’énergies renouvelables est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques, notamment ceux fixés par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Une transition ambitieuse vers des sources d’énergie vertes pourrait plafonner les émissions de CO2 dès aujourd’hui. À l’inverse, un retard dans cette adoption pourrait prolonger la hausse des émissions jusqu’en 2035, menaçant les objectifs mondiaux de neutralité carbone.

L’utilisation d’indicateurs comme le PUE (efficacité énergétique) et le WUE (efficacité hydrique) favorise une meilleure gestion des ressources. Une standardisation des pratiques dans l’industrie faciliterait la comparaison des performances, encouragerait des initiatives durables et inciterait les régulateurs à adopter des politiques adaptées.

Une approche collective est nécessaire pour synchroniser les besoins énergétiques des data centers avec la disponibilité des ressources. Par exemple, planifier les périodes d’entraînement des modèles d’IA en fonction des pics de production énergétique peut réduire la pression sur les réseaux électriques tout en maximisant l’utilisation des énergies renouvelables.

Transformer les défis énergétiques en opportunités

Malgré leur impact environnemental, les data centers et l’intelligence artificielle peuvent jouer un rôle clé dans la transition énergétique. L’IA, utilisée de manière stratégique, peut optimiser la consommation énergétique dans divers secteurs, tels que les transports, les bâtiments, et l’industrie, réduisant ainsi leurs émissions globales.

Cette double fonction – support technologique et levier d’efficacité énergétique – souligne l’importance d’intégrer ces infrastructures dans une stratégie globale de durabilité. « L’impact de l’IA sur les systèmes électriques est un aperçu des défis à venir avec l’électrification complète de l’économie mondiale », explique Dr Johannes Trüby, associé chez Deloitte Economic Advisory.

Vers une infrastructure numérique durable et responsable

La croissance des data centers est inévitable dans un monde de plus en plus connecté, mais leur impact énergétique peut être maîtrisé grâce à des innovations technologiques, des politiques ambitieuses et une collaboration accrue. En adoptant une approche proactive, l’industrie peut soutenir l’expansion numérique tout en respectant les impératifs climatiques. La transition vers des data centers durables est non seulement un défi, mais aussi une opportunité majeure pour construire un avenir numérique responsable.

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Les paramètres ESG dans les projets immobiliers

ESG dans l’immobilier

ESG dans les projets immobiliers : dans un contexte où la durabilité devient une priorité mondiale, le secteur immobilier se transforme pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Swiss Life Asset Managers France, en collaboration avec Cushman & Wakefield et Wüest Partner, a conduit une étude pilote démontrant que l’intégration des critères ESG dans les business plans immobiliers peut non seulement réduire l’empreinte environnementale, mais aussi augmenter la valeur des actifs. Cette approche novatrice révèle un potentiel économique et écologique essentiel pour l’avenir de l’immobilier.

ESG dans les projets immobiliers : une équation gagnante

Les résultats de l’étude montrent que l’intégration des critères ESG dans les projets immobiliers peut générer des avantages substantiels. Par exemple, l’amélioration des performances environnementales et sociales des bâtiments impacte positivement des variables clés comme la valeur locative, la durée de commercialisation et les taux de rendement.

Ces transformations permettent souvent de compenser, voire de dépasser, les coûts des investissements nécessaires. Dans certains cas, un scénario d’amélioration ESG engendre une création de valeur supérieure au modèle classique “business as usual”. Les investisseurs bénéficient de rendements améliorés, tandis que les locataires profitent d’économies sur les charges et d’espaces plus durables et attractifs.

Un secteur face à des défis environnementaux majeurs

Le secteur immobilier est responsable de 35 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, provenant à 25 % de la construction des bâtiments et à 75 % de leur utilisation. Face aux enjeux climatiques et aux exigences des accords internationaux comme l’Accord de Paris, il est impératif de réduire ces impacts.

Cette transformation nécessite une gestion proactive des risques climatiques et sociaux, ainsi qu’une stratégie de décarbonation. Les acteurs immobiliers doivent prouver la faisabilité économique de cette transition pour attirer les investissements nécessaires à leur mise en œuvre. Swiss Life Asset Managers montre que cette approche est non seulement possible, mais rentable à long terme.

Les leviers techniques de la transformation ESG dans les projets immobiliers

Les performances énergie-carbone sont les principales variables influençant la valorisation ESG. Des actions comme la réduction des consommations énergétiques, conformes au décret tertiaire, ou l’installation de systèmes de gestion technique des bâtiments (GTB) jouent un rôle central. La mise en place de sources d’énergie renouvelables, telles que la géothermie ou les panneaux solaires, contribue également à valoriser les actifs à long terme.

Les certifications environnementales et la résilience aux risques climatiques sont d’autres paramètres cruciaux. En parallèle, des initiatives comme l’amélioration de la mobilité (bornes de recharge, accessibilité aux transports) et des solutions d’attractivité (toits végétalisés, modularité des espaces) complètent ce tableau. Ces mesures, combinées, permettent de répondre aux attentes des investisseurs et des utilisateurs finaux.

Une analyse fine pour une gestion durable

L’étude met en lumière l’importance d’une approche détaillée de la durabilité dans l’immobilier. Les investisseurs ne se contentent plus de critères réglementaires comme le label ISR ou le règlement SFDR. Ils analysent désormais des aspects spécifiques, tels que la consommation énergétique, l’empreinte carbone ou l’exposition aux risques climatiques.

Cette granularité permet de mieux intégrer les paramètres ESG dans les modèles financiers et les expertises immobilières. Les optimisations permises par ces transformations garantissent une rentabilité accrue sur le long terme, tout en respectant les engagements environnementaux.

Une transformation porteuse de valeur

L’approche méthodique d’intégration ESG dans le secteur immobilier, portée par Swiss Life Asset Managers France et ses partenaires, prouve qu’il est possible de concilier durabilité et rentabilité. En adaptant les actifs immobiliers aux défis écologiques et sociaux, cette stratégie ouvre la voie à une gestion plus responsable et créatrice de valeur. Cette révolution est essentielle pour répondre aux attentes des investisseurs, des locataires et des réglementations, tout en contribuant activement à la transition écologique.

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Révolution verte pour les emballages plastiques en france

emballages plastiques

Face aux défis environnementaux et aux impératifs de durabilité, l’industrie française des emballages plastiques s’engage dans une transformation majeure. Avec une hausse significative des investissements en recherche et développement (R&D), les fabricants accélèrent l’innovation pour rendre leurs produits plus circulaires, décarbonés et respectueux de l’environnement. Portée par les principes des 3R (réduire, recycler, réutiliser), la filière propose également un quatrième axe : réinventer, pour aller au-delà des exigences actuelles et relever les enjeux environnementaux globaux.

Des investissements en forte croissance pour l’économie circulaire

En 2023, les fabricants français d’emballages plastiques ont investi 20,8 millions d’euros en R&D, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2022. Ces efforts visent à répondre à une double pression : celle des attentes croissantes des consommateurs et des entreprises pour des solutions durables, et celle des réglementations nationales et européennes exigeant des emballages plus responsables.

Ces investissements se concentrent sur plusieurs axes prioritaires : l’intégration de matières plastiques recyclées (MPR), l’allègement des emballages, et l’amélioration de leur recyclabilité. En parallèle, 29 % des entreprises de la filière pratiquent déjà une activité de recyclage sur leurs sites, garantissant ainsi un approvisionnement en MPR de qualité malgré les contraintes liées à leur coût élevé et à leur disponibilité limitée.

Anticiper les nouvelles réglementations européennes

À l’horizon 2030, la réglementation européenne imposera l’incorporation de 30 % à 35 % de matières recyclées dans les emballages plastiques. En réponse, les fabricants français intensifient leurs efforts pour développer des solutions innovantes. Ils investissent notamment dans des technologies visant à garantir la fonctionnalité des emballages, malgré l’intégration croissante de MPR, et à améliorer leur résistance aux déformations.

Cette anticipation s’accompagne également d’un engagement à réduire l’empreinte carbone des emballages, notamment dans les secteurs clés de l’agroalimentaire, des produits d’hygiène et d’entretien. Les fabricants s’alignent ainsi sur les attentes des grandes entreprises clientes qui exigent des solutions toujours plus durables pour répondre aux attentes des consommateurs.

Le défi des matériaux alternatifs

Outre les progrès réalisés sur le plastique recyclé, la filière explore le potentiel des matériaux biosourcés, biodégradables et compostables. Environ 58 % des fabricants développent ou envisagent de développer prochainement ces types d’emballages, en dépit des défis liés à leur coût élevé, à leur faible disponibilité et à l’absence de filières spécifiques pour leur collecte et leur traitement.

Ces nouveaux matériaux représentent une opportunité de réduire la dépendance aux ressources fossiles et d’offrir des solutions encore plus respectueuses de l’environnement. Cependant, leur adoption à grande échelle nécessitera des investissements dans la création d’une infrastructure adaptée et des incitations pour rendre ces alternatives économiquement viables.

Une filière engagée dans une transformation durable

Les efforts de l’industrie des emballages plastiques vont bien au-delà des simples exigences réglementaires. La décarbonation des procédés de fabrication, la lutte contre la pollution plastique et l’amélioration de la sécurité sanitaire sont au cœur de leurs priorités. Cette démarche nécessite néanmoins une meilleure cohérence et stabilité des cadres réglementaires européens et nationaux, souvent perçus comme fragmentés ou inadaptés aux réalités industrielles.

Les fabricants appellent à une mobilisation de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur, incluant les recycleurs, les collectivités, les éco-organismes et les pouvoirs publics, pour garantir une transition efficace vers une économie circulaire.

L’industrie française des emballages plastiques se trouve à un tournant décisif. Grâce à des investissements croissants en innovation et à une volonté affirmée d’anticiper les défis environnementaux, elle se positionne comme un acteur clé de la transition écologique. Les progrès réalisés en matière de recyclabilité, de décarbonation et de matériaux alternatifs témoignent d’un engagement fort pour construire un avenir où les emballages plastiques seront synonymes de durabilité et de résilience.

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243 millions d’euros alloués à ERG par la BEI

ERG

ERG : la transition énergétique est un enjeu central pour l’avenir de l’Europe, nécessitant des investissements massifs dans les énergies renouvelables. Dans ce contexte, la Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé un financement de 243 millions d’euros en faveur du groupe ERG, leader indépendant des énergies propres. Ce soutien vise à renforcer le développement de parcs éoliens et solaires en Italie, en France et en Allemagne, en contribuant aux objectifs climatiques européens tout en stimulant l’économie locale.

Une transformation énergétique ambitieuse

Le financement de la BEI s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2024-2026 d’ERG, qui ambitionne d’accroître sa capacité de production renouvelable tout en optimisant ses ressources financières. L’accord porte sur un portefeuille diversifié de projets, incluant la construction de trois nouveaux parcs éoliens terrestres en France, ainsi que le repowering, c’est-à-dire la modernisation de parcs existants, en Italie et en Allemagne. En parallèle, sept centrales solaires dans le sud de l’Italie seront rénovées pour améliorer leur performance et leur durabilité. Ces projets représentent une capacité totale installée de 270 mégawatts, suffisante pour répondre aux besoins énergétiques annuels de plus de 200 000 foyers.

Cette stratégie s’inscrit dans une démarche d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En soutenant ces initiatives, la BEI et ERG participent activement aux efforts collectifs pour atteindre les objectifs climatiques de l’Union européenne, notamment ceux définis par le Green Deal et le programme REPowerEU.

Un soutien renforcé pour les régions de cohésion

L’un des aspects les plus significatifs de ce projet réside dans son impact régional. Près de 97 % des capacités installées se situent dans des régions dites de cohésion, définies par l’Union européenne comme des zones où le revenu par habitant est inférieur à la moyenne européenne. En concentrant ses efforts dans ces territoires, ce partenariat entre la BEI et ERG contribue non seulement à la transition écologique mais aussi au développement économique local.

Les projets permettent de générer des emplois, de stimuler les investissements et d’encourager l’adoption de technologies propres. Ce double bénéfice environnemental et économique illustre la manière dont les financements verts peuvent promouvoir une croissance inclusive et durable.

ERG : un modèle de transition énergétique

Le groupe ERG incarne une transformation réussie vers un modèle économique durable. Ancien opérateur pétrolier, la société s’est réinventée en un acteur majeur des énergies renouvelables, opérant aujourd’hui dans neuf pays européens et aux États-Unis. ERG est le principal opérateur de parcs éoliens terrestres en Italie et figure parmi les dix premiers en Europe.

Cette transition vers les énergies propres a été renforcée par des choix stratégiques audacieux, tels que l’abandon complet de ses activités dans le secteur thermique en 2023. Désormais, 100 % de l’électricité produite par ERG provient de sources renouvelables. Cette vision à long terme s’inscrit dans l’objectif ambitieux de neutralité carbone de la chaîne de valeur d’ici 2040, positionnant ERG comme un acteur clé de la transition énergétique.

La BEI, un moteur pour une Europe durable

La BEI joue un rôle déterminant dans la réalisation des objectifs climatiques européens, en mobilisant des ressources financières pour des projets à fort impact écologique. Ce partenariat avec ERG s’inscrit dans le cadre de son engagement à investir 45 milliards d’euros supplémentaires dans le cadre du programme REPowerEU d’ici 2027.

Grâce à des mécanismes de financement flexibles, incluant des taux compétitifs, des décaissements anticipés et des maturités prolongées, la BEI rend ses prêts particulièrement attractifs pour les acteurs du secteur énergétique. Ce soutien contribue à accélérer la transition énergétique tout en favorisant l’autonomie stratégique de l’Europe face aux importations de combustibles fossiles.

Le partenariat entre la BEI et ERG témoigne de la synergie nécessaire entre innovation technologique, financements verts et engagements stratégiques pour relever les défis climatiques. À travers ses projets d’énergies renouvelables en Italie, en France et en Allemagne, ERG démontre que la transition énergétique peut être à la fois une opportunité économique et une réponse aux enjeux environnementaux. Ce financement marque une étape cruciale dans la construction d’une Europe plus verte, plus résiliente et plus compétitive.

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Une étape majeure vers la décarbonation et l’innovation

décarbonation

Décarbonation : le secteur sidérurgique, pilier essentiel de l’économie européenne, fait face à des défis majeurs liés aux impératifs de durabilité et d’innovation. Dans ce contexte, la Banque européenne d’investissement (BEI) apporte un soutien décisif au groupe italien Marcegaglia. Avec un financement de 100 millions d’euros, s’inscrivant dans un projet global de 170 millions, ce partenariat vise à moderniser les infrastructures industrielles du groupe tout en réduisant son empreinte carbone. Ce projet représente un pas significatif vers une sidérurgie plus verte et plus compétitive en Europe.

Modernisation industrielle et décarbonation : une vision à long terme

Le financement de la BEI s’inscrit dans une démarche ambitieuse de transformation des principaux sites industriels de Marcegaglia, situés à Ravenne, Gazoldo degli Ippoliti et San Giorgio di Nogaro. Ces investissements, prévus jusqu’en 2028, permettent d’intégrer des technologies de pointe pour répondre aux enjeux environnementaux et industriels. À Ravenne, l’amélioration de l’une des lignes de galvanisation repose sur des innovations à faible émission de carbone, renforçant à la fois l’efficacité énergétique et la durabilité des processus.

Parallèlement, les sites de Ravenne et de Gazoldo degli Ippoliti bénéficieront d’une automatisation accrue, grâce à une transformation numérique des infrastructures logistiques. Ce virage technologique optimisera les flux de production et la gestion des ressources, tout en réduisant les coûts opérationnels. Enfin, un volet majeur de ce plan repose sur des activités de recherche et développement. Ces efforts visent à concevoir de nouveaux aciers électriques plus performants, capables de répondre aux besoins croissants d’une industrie en transition énergétique.

Un soutien stratégique de la bei pour une europe verte et compétitive

La Banque européenne d’investissement joue un rôle fondamental dans la transition vers une économie durable en Europe. Ce projet avec Marcegaglia reflète l’engagement de la BEI à promouvoir des initiatives qui allient innovation, durabilité et compétitivité industrielle. Ce prêt s’inscrit dans le cadre du programme REPowerEU, une initiative européenne visant à accélérer l’adoption de technologies propres et à réduire la dépendance énergétique. La BEI dépasse ici ses pratiques habituelles en finançant jusqu’à 75 % du coût total du projet, tout en proposant des modalités avantageuses telles que des décaissements anticipés et des durées de remboursement prolongées. Cette collaboration incarne une vision commune pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Tout en soutenant la primauté technologique de l’Europe dans des secteurs stratégiques comme la sidérurgie.

Gelsomina Vigliotti, vice-présidente de la BEI, souligne que ce financement permettra à Marcegaglia de moderniser ses processus industriels. Tout en réduisant son impact environnemental. Elle met également en avant la nécessité d’une transition vers des technologies propres pour maintenir la compétitivité de l’Europe face aux défis climatiques et économiques actuels.

Marcegaglia : un leader industriel en pleine évolution

Depuis sa fondation en 1959 par Steno Marcegaglia, le groupe familial n’a cessé de se développer pour devenir un acteur incontournable de la transformation de l’acier. Aujourd’hui dirigé par Antonio et Emma Marcegaglia, le groupe s’impose comme un modèle d’excellence industrielle. Avec 37 usines réparties sur quatre continents, un chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros. Et une production annuelle de 6,5 millions de tonnes d’acier transformé, Marcegaglia affiche une ambition internationale. L’acquisition récente d’une aciérie au Royaume-Uni et d’un site à Fos-sur-Mer, en France. Illustre sa volonté de diversifier ses activités et de renforcer ses capacités de production durable. Ces initiatives stratégiques permettent de raccourcir les chaînes d’approvisionnement. D’optimiser les synergies industrielles et de concevoir des produits toujours plus compétitifs et respectueux de l’environnement. En misant sur l’innovation et la durabilité, Marcegaglia se positionne comme un acteur clé de la sidérurgie européenne de demain.

Le partenariat entre la BEI et Marcegaglia incarne une réponse concrète aux défis majeurs de l’industrie sidérurgique. Allier compétitivité, durabilité et innovation. Ce projet ambitieux, s’étalant jusqu’en 2028, illustre l’importance des collaborations publiques. Et privées pour construire une économie européenne résiliente et respectueuse de l’environnement. En modernisant ses infrastructures et en intégrant des technologies de pointe. Marcegaglia ouvre la voie à une sidérurgie plus verte. Tout en consolidant son rôle de leader industriel sur la scène internationale.

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