Le RSE au cœur de la SDH (Société dauphinoise pour l’habitat)

La SDH (Société dauphinoise pour l’habitat) a présenté lors d’une conférence de presse, le 12 avril, sa démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises) mise en place depuis 2005. Elle a atteint
récemment un haut niveau.

La directrice générale de la SDH, Patricia Dudonné, aux côtés du président Bertrand Converso, était fière d’annoncer avoir atteint le grade « exemplaire » dans l’évaluation AFAQ 26 000. Appuyée sur la norme
ISO 26 000, l’évaluation ne fixe pas des exigences, mais des lignes directrices, que la SDH s’est employée à suivre depuis plusieurs années.
« En 2018, nous avions obtenu 661 points. Cette année, nous avons 708 points. Un seul autre bailleur a atteint ce même niveau. Et parmi les 300 entreprises qui passent par Afnor, seules 30 ont atteint le niveau
d’exemplarité », assure le président de la SDH qui précise ne pas mener une course au point. La directrice générale a détaillé les actions en commençant par le volet social. « Nous avons organisé un
hackathon avec nos employés, des usagers et des habitants avec la volonté de discuter de la place du numérique dans le logement et autour. » Le numérique est au coeur de la réflexion de la SDH, qui a mis à
disposition de ses équipes sur le terrain des tablettes numériques, permettant une plus grande réactivité.
L’évaluateur AFAQ a souligné des points positifs (le projet d’entreprise bien construit, le renouvellement etle développement urbain et les démarches d’innovations). Sur le versant écologique, il est plus réservé.
Du propre aveu de la direction, ce point va faire l’objet d’une attention particulière. « Nous avons mis en place un partenariat avec la Frapna (association de protection de la nature) qui permet de poser la
question de la biodiversité et d’organiser des actions avec les habitants », développe Patricia Dudonné.
Elle évoque aussi les 130 M€ par an investi sur la réhabilitation et la construction. Ainsi que les 100 M€ sur 10 ans, pour permettre la réhabilitation thermique, ce qui va se traduire par la rénovation de 300
logements par an. « Le RSE n’est pas qu’une question d’image, mais plutôt un terreau qui va permettre de faire fertiliser l’entreprise », conclut la communication de la SDH qui insiste : « La démarche RSE n’est pas
quelque chose que la direction porte seule, cela se fait avec les équipes. »

Jean-Baptiste AUDUC