Le suivi des engagements en faveur des agriculteurs

engagements en faveur des agriculteurs
engagements en faveur des agriculteurs

Découvrez le suivi complet des mesures prises en faveur des agriculteurs, réparties en 7 grandes thématiques. Ces mesures comprennent la préservation de la souveraineté agricole et alimentaire, la reconnaissance du métier d’agriculteur, la valorisation de l’alimentation et des revenus agricoles, le renforcement des contrôles sur l’origine des produits alimentaires, le versement des aides PAC, l’amélioration de la compétitivité des exploitations agricoles, et le soutien aux filières en difficulté. Chacune de ces actions est suivie de près, avec des statuts variés et des calendriers précis pour leur mise en œuvre.

Suivi des mesures en faveur des agriculteurs

67 engagements ont été pris :

  • 100% d’entre eux sont en cours de déploiement
  • 85% sont d’ores et déjà faits ou sont avancés
  • 15% sont engagés avec un planning précis

Pour ces engagements, on retrouve 7 grandes thématiques:

  1. Préserver notre souveraineté agricole et alimentaire
  2. Mieux reconnaître le métier d’agriculteur
  3. Redonner de la valeur à notre alimentation et du revenu aux agriculteurs
  4. Un meilleur accompagnement des filières avec la mise en place de plans d’urgence et
    de soutien
  5. Protéger contre la concurrence déloyale
  6. Simplifier la vie quotidienne des agriculteurs
  7. Assurer le renouvellement des générations en agriculture
    Sont recensés ci-dessous les engagements pris par le Gouvernement ainsi que les mesures
    de simplification mises en œuvre en application de ces engagements, et leur délai de
    traitement. Ils seront mis à jour en fonction de l’avancée des mesures.

Toutes les mesures sont disponibles sur le site du ministère de l’Agriculture.

Préserver notre souveraineté agricole et alimentaire


Inscription dans la loi de la souveraineté agricole et alimentaire
Statut : FAIT ✔
Calendrier : inclusion dans le projet de loi d’orientation agricole présenté au Conseil
des ministres le 29 mars 2024 et examiné en séance publique à l’Assemblée nationale
le 13 mai 2024.

Définition d’indicateurs et d’objectifs dont il sera rendu compte au parlement
Statut : ENGAGÉ
Calendrier : finalisation fin mars

Inscription dans la loi que l’agriculture est d’intérêt général majeur, au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation

Statut : FAIT ✔
Calendrier : inclusion dans le projet de loi d’orientation agricole présenté au Conseil des ministres le 29 mars 2024.

Annonce du président de la République que l’agriculture et l’alimentation, de même que la pêche et l’aquaculture, sont d’intérêt général majeur par la loi
Statut : FAIT ✔
Calendrier : inclusion dans le projet de loi d’orientation agricole présenté au Conseil des ministres le 29 mars 2024.

Mieux reconnaître le métier d’agriculteur

Adoption rapide de la proposition de loi sur les troubles du voisinage
Le travail avec les parlementaires continue, pour affiner un dispositif relatif à l’évolution de l’activité de l’exploitation agricole dans des conditions normales.
Statut : AVANCÉ
Calendrier : votée au Sénat le 12 mars, commission mixte paritaire le 26 mars


Changement de la méthode de calcul des retraites agricoles
Le travail se poursuit pour aboutir à un calcul des retraites des agriculteurs sur les 25
meilleures années de leur carrière.

Statut : ENGAGÉ
Calendrier : inclusion dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025

Redonner de la valeur à notre alimentation et du revenu aux agriculteurs


Abandon de la hausse du gazole non-routier agricole (GNR)
La hausse du gazole non-routier agricole (GNR) est abandonnée dès 2024, avec un taux qui reste au niveau de 2023 (3,86€/L). Avance de trésorerie sur le taux « super-réduit » des exploitations au 1er février et passage au taux « super-réduit » en « pie de facture » au 1er juillet 2024.
Statut : FAIT ✔
Calendrier : premières échéances tenues en février, 1er juillet 2024 pour le « pied de
facture »

Lancement d’une mission parlementaire sur l’évaluation et l’évolution d’EGalim


Cette mission vise à examiner, notamment, la mise en place de prix planchers,
l’encadrement des centrales d’achat européennes, l’interdiction pour un industriel de
négocier avec les grandes et moyennes surfaces (GMS) avant d’avoir négocié avec les
agriculteurs et l’intégration des références aux indicateurs des interprofessions et des
instituts techniques. Les recommandations seront intégrées dans un vecteur
juridique distinct du projet de loi agricole.
Statut : FAIT ✔
Calendrier : conclusion de la mission attendue d’ici 2024, proposition législative à
l’été (Proposition de loi ou Projet de loi).


Négociations commerciales 2024 : doublement des contrôles EGalim de la DGCCRF


Les contrôles de la DGCCRF déployés sur les contrôles EGalim et le respect des
indications d’origine (francisation) ont été doublés, 4 sanctions ont été prononcées
pour non-respect de la loi, et plusieurs centaines de contrats conclus seront contrôlés
(y compris les marques de distributeurs).

Statut : FAIT ✔
Calendrier : février-mars 2024


Respect de l’achat de produits durables et de qualité par la restauration collective, la commande publique et la restauration hors-domicile dans le cadre d’EGalim


Dans son plan « services publics écoresponsables », l’État s’est engagé à tenir cet
engagement en 2024. Il implique une mobilisation de tous les acteurs publics. Des
contrôles seront effectués sur la restauration collective privée.
Statut : ENGAGÉ
Calendrier : organisation d’une conférence des solutions sur la restauration collective
le 2 avril 2024


Prolongement pendant 2 ans de la déclaration simplifiée sur « Ma cantine »


La déclaration des données d’achats de denrées alimentaires pour les établissements
de restauration collective publics et privés sur le site « ma cantine » est une
obligation réglementaire.

Afin de mesurer la progression des objectifs, chaque restaurant collectif est désormais tenu de déclarer ses achats sur la plateforme numérique « ma cantine ». La date limite pour la déclaration des achats de l’année 2023 est fixée au 31 mars 2024. Cette initiative vise à assurer la transparence des approvisionnements et à encourager l’utilisation de produits durables et de qualité.

La plateforme numérique « ma cantine », développée par les pouvoirs publics, joue un rôle crucial en soutenant les gestionnaires de restaurants collectifs dans la mise en œuvre de ces objectifs. Elle offre des informations essentielles sur la loi, des outils pratiques, des guides pour le suivi des achats, et encourage la communication envers les convives. Elle constitue également une communauté d’entraide, favorisant le partage d’expériences et de bonnes pratiques.

Concrètement, les gestionnaires de restauration collective n’auront que 10 valeurs à saisir dans « ma cantine » pour suivre leurs achats EGalim dans leur télé-déclaration 2024 et 2025, au lieu d’une centaine de valeurs auparavant.
Statut : FAIT ✔
Calendrier : 2024


Extension de la loi EGalim au niveau européen

La France porte une extension de la loi EGalim au niveau européen, ainsi qu’une initiative pour organiser un réseau intégré de contrôle et de répression contre les fraudes. La Commission européenne a fait des propositions le 15 mars qui placent la répartition de la valeur dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire à l’agenda européen. C’était une demande forte de la France.
Statut : AVANCÉ
Calendrier : nouvelle mandature de la Commission européenne (2024-2029)

Promotion du « manger français »
La France porte au niveau européen la généralisation de l’étiquetage des produits
d’origine pour les produits agricoles et les ingrédients des produits alimentaires.
Statut : ENGAGÉ
Calendrier : nouvelle mandature de la Commission européenne (2024-2029)


Augmentation des contrôles sur le respect de l’origine des produits, avec de fortes sanctions


Afficher une origine qui n’est pas celle du produit alimentaire est une pratique commerciale trompeuse, passible de deux ans de prison et 300 000 euros d’amende pour les personnes physiques et jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires pour les personnes morales. 10 000 contrôles devraient être effectués en 2024. Durant les 45 premiers jours de l’année, plus de 1 600 contrôles ont été réalisés.
Statut : FAIT ✔
Calendrier : février-mars 2024


Versement des aides PAC avant le 15 mars
Ces aides recouvrent :

1.Les paiements découplés (aide de base et aide redistributive au revenu,
écorégime, aide complémentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs) ;

    2. Les indemnités compensatoires de handicap naturel

    3. Les aides couplées animales (aides ovines, caprine, bovine et aide aux petits
    ruminants en Corse et dans les Départements d’Outre-mer). Par ailleurs, en dehors des aides qui avaient fait l’objet d’avances en octobre, le
    calendrier a été confirmé pour les aides couplées végétales ainsi que l’aide aux veaux
    sous label et bio. Elles seront versées, comme chaque année, sur le premier trimestre
    2024, selon les modalités suivantes :

    4. Un premier versement est intervenu le 1er mars pour les aides à la prune et à
    la cerise destinées à la transformation, au riz, au houblon et aux pommes de
    terre féculières ;

    5. Un deuxième versement est intervenu le 14 mars pour le blé dur.
    L’aide aux veaux sous la mère arrivera sur les comptes des agriculteurs à compter du
    20 mars (dossiers restants dont l’éligibilité n’est pas certaine). Les autres aides couplées seront versées entre la fin du mois de mars et la fin avril, en fonction de l’état d’avancée de leur instruction.

    Enfin, sur la question des Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et
    des aides à la conversion en agriculture biologique, qui sont des leviers importants
    pour accompagner les transitions environnementales dans les exploitations, le
    paiement des dossiers a démarré en mars, et va se poursuivre sur avril et mai, les
    derniers paiements intervenants en juin. À date, deux versements ont été effectués,
    pour un total de 50 M€.
    Statut : FAIT ✔
    99,9% des aides PAC ont été versées au 15 mars.
    Calendrier : 15 mars 2024


    Amélioration de la compétitivité des exploitations agricoles
    Un chantier a été lancé sur des mesures additionnelles pour améliorer la
    compétitivité des exploitations agricoles françaises. Les discussions sont en cours.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : inclusion de diagnostics dans le projet de loi agricole et projet de loi de
    finances 2025


    Un meilleur accompagnement des filières avec la mise en place de plans d’urgence et de soutien

    Soutien à la trésorerie des exploitations agricoles les plus en difficulté


    Les travaux ont commencé pour identifier et accompagner les exploitations en
    difficulté. Les permanences sont ouvertes dans les préfectures pendant deux mois.
    Pour les exploitations agricoles en difficulté, les principaux réseaux bancaires se sont
    engagés à mettre en œuvre deux mesures : un différé d’amortissement d’un an et un
    étalement de l’échéancier sur jusqu’à 3 années supplémentaires ou, pour les
    exploitations souhaitant un rééchelonnement à plus long terme, un nouveau prêt à
    un taux préférentiel compris entre 0 et 2,5%.
    Statut : ENGAGÉ
    Nombre d’exploitants traités en permanence des préfectures au 15 mars : 1 095.
    Calendrier : mars-avril 2024

    Indemnisation des éleveurs touchés par la maladie hémorragique épizootique (MHE)
    o Fonds d’urgence de 50 M€ ;
    o Passage à 90% de la prise en charge des frais vétérinaires et mortalités d’animaux liées à la MHE.
    Statut : FAIT ✔
    Nombre de dossiers traités au 14/03 : 1 279 (13,2 M€).
    Calendrier : février-mars 2024

    Indemnisation des exploitants touchés par les intempéries


    o Fonds d’urgence de 20 M€ sur la tempête Ciaran en Bretagne et 15 M€ pour
    les Hauts-de-France (inondations) ;
    o Poursuite de l’accompagnement des agriculteurs touchés par les inondations
    et les tempêtes dans les Hauts-de-France, en Bretagne et dans la Manche.
    Statut : FAIT ✔
    Nombre de dossiers traités au 14/03 :


    o Inondations : 495 (6,9 M€) ;
    o Tempêtes : 612 (10,9 M€) pour l’aide d’urgence et 19 (1,1 M€) pour l’aide à la
    reconstruction.
    Calendrier : février-mars 2024

    Élevage

    Renforcement du plan de souveraineté « élevage »
    Présentation d’un plan de souveraineté de l’élevage au Salon international de l’agriculture, le dimanche 25 février 2024, comportant notamment :


    o Un avantage fiscal et social, représentant 150 M€, pour l’élevage bovin.
    o La publication du décret le 26 février 2024, protégeant les dénominations
    utilisées pour désigner les denrées alimentaires d’origine animale.
    o L’obligation pour les restaurants collectifs de l’État d’intégrer dans leurs
    menus 100% de produits durables et de qualité dans les familles « viandes »
    et « poissons ».
    o 400 M€ de prêts garantis accessibles pour le secteur de l’élevage dès le mois
    de juillet 2024.
    o Un alignement des seuils d’évaluation environnementale pour les bâtiments
    d’élevage sur les seuils européens dès le mois d’avril 2024.

    o L’allocation de 30 M€ par an pour soutenir l’investissement en
    agroéquipements contribuant à réduire significativement les gaz à effet de
    serre (GES).
    o Le déblocage d’une enveloppe de 15 M€ pour renforcer la lutte contre la
    tuberculose bovine, etc.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : mi-mars

    Affirmation que la viande de synthèse n’est pas notre modèle d’alimentation
    La France demande une législation européenne claire au sujet de la viande de
    synthèse.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : nouvelle mandature de nouvelle Commission européenne (2024-2029)

    Réunion d’un groupe national loup avant publication du nouveau plan national loup


    Un groupe national loup a été réuni le 20 février 2024. L’arrêté tirs et le plan loup
    sont dorénavant publiés, incluant notamment la non-protégeabilité des élevages
    bovins, équins et ovins.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : février 2024

    Viticulture

    Adoption de mesures d’urgence à hauteur de 80M€ en 2024
    Le Gouvernement a annoncé le 31 janvier 2023 un renforcement des mesures de
    soutien conjoncturel d’urgence et un appui structurel d’ordre réglementaire et
    financier conformément aux engagements qui avaient été pris :
    o La mise en place immédiate d’un fonds d’urgence de 80 M€ pour soutenir nos
    viticulteurs qui connaissent des difficultés de trésoreries générées par de
    nombreux aléas. Le dispositif, cadré au niveau national de façon générale, sera mis en œuvre
    rapidement, sous la responsabilité des préfets des départements des bassins viticoles en crise. Comme annoncé, il a été déployé dès le lundi 5 février 2024, et les premiers paiements sont intervenus avant le Salon international de l’agriculture.
    Statut : FAIT ✔
    Nombre de dossiers traités au 14/03 : 541 (3,0 M€)
    Calendrier : février 2024, dépôts des dossiers et paiements en cours


    Adoption de mesures structurelles (arrachage temporaire) à hauteur de 150 M€ pour 2024 et 2025
    Un appui structurel de l’État à hauteur de 150 M€ en complément des crédits du
    programme national viti-vinicole (OCM) pour mettre en œuvre une restructuration
    différée, comprenant une option d’arrachage « sans replantation » en vue d’une diversification agricole, tout en assurant la continuité des autres actions du programme national d’aide.

    Cela permettra aux viticulteurs qui se décideraient à se retirer de la production
    vitivinicole de rester dans l’activité agricole et d’investir dans d’autres productions
    agricoles, adaptées aux territoires et à leur climat.

    Le dispositif a été notifié à la Commission européenne, en attente du retour de
    validation. Le travail technique est en cours pour établir le dispositif d’ici début mai.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : retour de la Commission européenne en mars 2024

    90 M€ d’aides supplémentaires pour l’agriculture biologique FAIT ✔
    Un effort supplémentaire de 90 M€ en 2024 poursuit l’engagement apporté à la
    filière, après le soutien d’urgence de plus de 104 M€ à la filière bio en 2023, et un
    effort inédit en 2024 en termes de communication pour relancer la demande (8 M€).
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : mars 2024

    Protéger contre la concurrence déloyale


    Régulation du commerce international
    La France défend une véritable réciprocité des normes et des mesures miroirs
    effectives (sur l’usage d’antibiotiques comme promoteur de croissance, sur la
    déforestation, etc.) et, à ce titre s’oppose à l’accord de l’Union européenne avec le
    Mercosur.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : février 2024

    Prise d’une clause de sauvegarde sur les produits agricoles contenant des résidus de thiaclopride
    Le thiaclopride est un néonicotinoïde interdit dans l’Union européenne depuis 2020.
    Le Gouvernement a notifié la clause de sauvegarde à la Commission européenne, et
    la clause a été publiée au Journal officiel le 23 février 2024.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : février 2024

    Création, au niveau européen, d’une force de contrôle sur la concurrence déloyale en agriculture
    La France porte la création d’une force de contrôle sur la concurrence déloyale en
    agriculture aux frontières de l’Union européenne en vue de garantir l’homogénéité
    des contrôles. La Commission a indiqué le 15 mars 2024 son intention de travailler à
    la mise en place un « service d’audit sanitaire et agricole » pour répondre aux
    préoccupations concernant l’application des règles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur
    de l’Union européenne.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : nouvelle mandature de la Commission européenne (2024-2029)

    Mise en place de clauses de sauvegarde dans le cadre commercial adopté en soutien à l’Ukraine
    Ces clauses (freins d’urgence) concernent pour l’instant la volaille, les œufs, le sucre.
    Dans les négociations en cours, la France défend une évolution de l’année de
    référence et l’inclusion pleine et entière des céréales dans la clause de sauvegarde.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : mars 2024

    Simplifier la vie quotidienne des agriculteurs


    Simplifications : lancement d’un mois de la simplification, dans tous les départements, qui vise, en partant de l’expérience de l’usager ou du demandeur d’aide, à interroger la pertinence des normes et sa proportionnalité et, à l’issue, de compléter, pour les dispositions législatives, le projet de loi agricole.
    o 3 000 propositions remontées, 63 arrêtés préfectoraux modifiés au 19 février;
    o Conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et
    alimentaire (CSO) organisé le 21 février 2024 pour lancer la méthode.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : février-mars 2024

    Extension en 2024 d’une dérogation permettant de mettre en culture les terres en jachère
    À la demande de la France soutenue par de nombreux États membres et
    parlementaires européens, la Commission européenne permet aux États membres de
    déroger à l’obligation de maintenir des jachères sur les terres arables pour la
    campagne politique agricole commune (PAC) 2024.
    La dérogation permise par la Commission assouplit ce cadre, en abaissant
    temporairement pour la campagne PAC 2024, de 7% à 4%, la part des terres arables
    qui doit être dédiée à des zones et éléments non-productifs, ou à l’implantation de
    plantes fixatrices d’azote ou de cultures dérobées, sans recours à des produits
    phytopharmaceutiques. Elle relève également temporairement le coefficient de
    pondération fixé dans le règlement européen relatif aux plans stratégiques de la PAC
    pour les cultures dérobées de 0,3 à 1, ce qui est de nature à faciliter l’atteinte du taux
    de 4%.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : 13 février 2024
    Retrouvez le communiqué de presse

    Soutien de la France à l’adoption du règlement sur les nouvelles techniques génomiques (NGT)
    La France soutient l’adoption rapide d’un cadre réglementaire européen pour les
    nouvelles techniques génomiques (NGT). Développer une filière NGT européenne est
    en effet indispensable pour mieux accompagner les agriculteurs dans leurs
    transitions. Il s’agit d’une opportunité que nous devons saisir et nous avons déjà du
    retard dans ce domaine face à nos concurrents internationaux. En particulier, la

    France soutient la distinction de 2 catégories de plantes NGT, avec une catégorie de
    plantes considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles.
    Elle soutient également les dispositions prévues pour la catégorie 1 concernant
    l’étiquetage des semences, l’exclusion en agriculture biologique et l’exclusion des
    plantes rendues tolérantes aux herbicides par NGT. Il nous faut donc une
    réglementation adaptée à ces nouvelles techniques pour permettre leur utilisation
    dans un cadre sécurisé. Cet encadrement réglementaire permettra de garantir la
    maîtrise des risques pour la santé humaine et l’environnement, au service d’une
    agriculture plus durable et plus résiliente notamment face au changement
    climatique.
    La présidence belge de l’Union européenne a présenté un bon compromis, soutenu
    par la France mais que le Conseil n’a pas encore adopté notamment en raison de
    l’opposition de la Pologne sur la question de la brevetabilité des plantes NGT. De son
    côté, le Parlement européen adopté sa position sur le texte en février.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : 2024

    Évolution des règles PAC sur la conditionnalité relative aux prairies permanentes
    La France porte une évolution de la règlementation sur la conditionnalité relative aux
    prairies permanentes : ratio des prairies (BCAE1), prairies sensibles (BCAE9).
    Sur la question du ratio prairies (BCAE 1), la Commission a d’ores et déjà modifié les
    règles à la demande de la France. Nous sommes désormais engagés dans la voie d’une
    simplification. Une nouvelle réglementation, rendue possible par l’action déterminée
    du ministre prend désormais en compte la déprise de l’élevage dans le calcul des ratios
    de référence, les surfaces qui ne sont plus déclarées par des agriculteurs qui ne
    répondent plus au critère d’agriculteur actif à compter de 2023, et assouplissent
    l’obligation de réimplantation notamment en cas d’artificialisation des terres.
    Sur la BCAE9 (prairies sensibles), la Commission propose des souplesses pour les
    exploitations, de façon à maintenir le potentiel de production de ces prairies
    notamment en cas d’aléas climatiques ou en présence de nuisibles ou espèces
    invasives. Une négociation au Parlement européen et au Conseil s’est engagée sur
    ces propositions.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : mars 2024

    Volet PAC sur les haies : mobiliser la procédure de la force majeure dans les territoires touchés par les intempéries inédites, dans des conditions simplifiées pour les agriculteurs
    L’agriculteur ne sera pas tenu de justifier, dans ce cas, auprès de la direction
    départementale territoriale (DDT) que sa situation est dérogatoire. Désormais, pour
    ces territoires touchés par les épisodes pluvieux, une cartographie sera arrêtée par la
    DDT. Dans cette zone, la force majeure s’appliquera de fait et permettra de réduire
    d’un mois (du 16 avril au 15 août au lieu du 16 mars au 15 août) l’interdiction
    d’entretien et de coupe des haies, arbres et bosquets.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : mars 2024

    Foncier, élevage et gestion de l’eau

    Réduction des délais de recours contre les projets agricoles
    Une disposition sera prise pour mettre fin au régime d’exception sur les délais de
    recours contre les projets agricoles : délais de droit commun (2 mois) pour former un
    recours contre les Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)
    agricole et sur les autorisations de prélèvement d’eau et les installations, ouvrages,
    travaux, activités (IOTA) (contre 4 mois aujourd’hui).
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : projet de loi d’orientation agricole présenté en conseil des ministres le
    29 mars 2024 ; publication d’un décret en avril 2024.

    Réduction des délais de contentieux des projets relatifs à la gestion de l’eau
    La réduction des délais de contentieux des projets relatifs à la gestion de l’eau sera
    opérée par la suppression d’un niveau de juridiction et les délais de jugement limités
    à 10 mois (réglementaire) et par l’application de la « présomption d’urgence » au
    contentieux (législatif : PJLOA).
    Statut : ENGAGÉ (Conseil d’État)
    Calendrier : projet de loi d’orientation agricole présenté en Conseil des ministres le 29 mars 2024 ; publication d’un décret en avril 2024

    Planification des investissements hydrauliques
    Il convient de planifier les investissements hydrauliques et les financements
    nécessaires dans chaque bassin pour adapter l’agriculture au changement climatique,
    et en particulier les retenues.

    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : premier appel à projets du fonds hydraulique agricole publié pendant le Salon international de l’agriculture le vendredi 1er mars 2024.


    Simplification des normes sur les bâtiments agricoles
    Dans l’objectif de simplifier les normes sur les bâtiments agricoles, sera mise en place
    une mesure de dérogation aux obligations de mise aux normes d’accessibilité pour
    tous les bâtiments agricoles (mesure réglementaire).
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : publication d’un décret d’ici mai 2024

    Simplification de la fiscalité agricole
    Un chantier est prévu sur la simplification de la fiscalité agricole, par exemple pour la
    mise en place d’un dégrèvement automatique de la taxe foncière sur les propriétés
    non bâties (TFPNB) pour les jeunes agriculteurs. Une mission d’inspection est lancée
    pour dégager des propositions en la matière
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : prochaine loi de finances

    Protection du foncier agricole
    Est lancé un chantier sur la meilleure protection du foncier agricole dans la politique
    de l’urbanisme, incluant la question des compensations.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : février 2024

    Certificats sanitaires pour les mouvements d’animaux
    Afin d’éviter aux éleveurs de se déplacer ou d’envoyer à chaque fois un courrier pour
    signaler un mouvement d’animaux, le vétérinaire pourra signer électroniquement le
    certificat.
    Statut : ENGAGÉ

    Limitation du nombre de contrôles sur une même exploitation
    Afin de mettre un terme à la démultiplication des contrôles sur une même
    exploitation, et dans l’objectif de pas plus d’un passage annuel sur l’exploitation dans
    le cadre des contrôles administratifs, hors contrôles judiciaires, une mission d’inspection a été lancée, qui doit donner ses conclusions en mai. Sur la base de ces conclusions, une instruction sera donnée aux préfets et aux services de l’État.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : avant l’été 2024

    Révision des procédures de contrôles et des échelles des peines
    Une mission d’inspection a été lancée dès février 2024 sur la question de la révision
    des procédures de contrôles et des échelles des peines, de manière à éviter les
    procédures infamantes et avoir des sanctions davantage proportionnées et
    progressives. Les conclusions de la mission sont attendues en mai, et ont vocation à
    nourrir le projet de loi d’orientation agricole.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : projet de loi d’orientation agricole présenté au Conseil des ministres le
    29 mars 2024 et mission interinspections en cours (IGEDD et CGAAER)

    Amélioration des contrôles réalisés par l’Office français de la biodiversité (OFB)
    S’agissant de ce point :
    o Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) seront placés auprès du
    préfet ;
    o Un chantier est lancé visant à améliorer le déroulé des contrôles et leur
    perception ;
    o Un projet de convention entre la Chambre d’agriculture France et l’OFB est en
    cours de préparation sur le modèle de celle existante avec la gendarmerie
    nationale.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : discussions en cours

    Simplification des curages des cours d’eau agricole
    Après les inondations dans le Pas-de-Calais, le Gouvernement a annoncé la
    simplification des règles à venir pour le curage des fossés et des cours d’eau.
    Le décret publié le 1er février 2024 prévoit dans le cas d’un curage lié à un entretien
    régulier des cours d’eau, qu’il soit possible de bénéficier de la rubrique 3350
    (restauration des fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques) de la
    nomenclature IOTA (installations, ouvrages, travaux et activités).

    Concrètement, une fois le dossier déposé, une instruction d’autorisation dure
    environ 9 à 12 mois, alors que le délai d’une déclaration est de 2 mois.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : publication du décret le 1er février 2024

    Ouverture d’un chantier sur les zones humides
    La protection des zones humides sur le territoire français nécessite la mise en place
    d’une cartographie définie au niveau national. L’objectif est de protéger ces zones
    tout en s’assurant que l’agriculture ne s’en trouvera pas affectée.
    Afin de garantir l’absence de surtransposition de cette norme européenne, une
    concertation nationale sera définie afin de définir la cartographie.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : travail en cours avec le ministère de la Transition écologique et de la
    Cohésion des territoires

    Suppression des incohérences et des injonctions contradictoires sur les obligations légales de débroussaillement (OLD) pour prévenir les incendies, mais risque d’amende en cas de débroussaillement pour destruction d’habitat
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : mars 2024

    Unification du régime applicable aux haies
    Unification des corpus législatifs : de plusieurs corpus règlementaires à une
    réglementation unique.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : projet de loi d’orientation agricole présenté au Conseil des ministres le
    29 mars 2024

    Lancement d’un chantier sur la clarification de l’articulation des différents zonages environnementaux
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : 1er semestre 2024

    Lancement d’un chantier sur les dégâts de gibier et les Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD), en auditionnant toutes les parties
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : mars 2024 ; mission IGEDD en cours de finalisation et compléments
    envisagés avec le CGAAER à suivre

    Formalisation du principe : « Pas d’interdiction sans solution »
    Le principe sera formalisé dans le projet de nouvelle stratégie Ecophyto 2030. Le
    point a été évoqué lors du Comité d’orientation stratégique du plan Ecophyto le 13
    février 2024.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : avril 2024 pour la sortie de la nouvelle stratégie

    Suspension du calendrier initialement prévu pour la sortie du plan Ecophyto 2030
    La sortie du nouveau plan Ecophyto 2030 est décalée, le temps de rediscuter les
    indicateurs, les zonages et les mesures de simplification, par exemple sur le registre
    numérique, dans un objectif de non-surtransposition, et de préservation de notre
    environnement et de la santé de nos concitoyens. La stratégie Ecophyto 2030 sera
    finalisée en avril 2024.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : début avril 2024

    Réforme du conseil stratégique
    Avec la réforme de séparation des activités de vente de produits
    phytopharmaceutiques (PPP) et de conseil, ont été prévus un conseil spécifique et un
    conseil stratégique portant sur l’utilisation des produits phytopharmaceutique. Le
    conseil stratégique obligatoire a été alors prévu périodique et reposant sur un
    diagnostic de l’exploitation. Le contrôle de sa réalisation, a été lié au renouvellement
    du certiphyto, certificat individuel pour les produits phytopharmaceutiques. Le retour
    d’expérience montre certaines limites en termes de déploiement du conseil
    stratégique et amène à certaines adaptations afin que la mesure produise
    pleinement ses effets.
    Le conseil stratégique sera ainsi supprimé dans sa forme actuelle, le Gouvernement
    s’engageant à travailler à un conseil réformé, simple et sans surcharge
    administrative.

    Après avoir identifié une solution transitoire afin de ne pas bloquer la délivrance des
    renouvellements des certiphyto de produits phytopharmaceutiques pour les
    agriculteurs à compter du 1er janvier 2024, le Gouvernement souhaite proroger d’un
    an la durée de validité des certiphyto qui arrivent à échéance. Cela a pour objectif
    que le contenu du nouveau conseil stratégique et son articulation éventuelle avec la
    délivrance du certiphyto soient clarifiés avant que l’administration ne procède, le cas
    échéant, à la vérification des aspects relatifs au conseil stratégique pour la délivrance
    du certiphyto.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : 2024

    Réalignement du calendrier de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et de l’autorité
    européenne de sûreté des aliments (EFSA) sur l’autorisation des produits
    phytosanitaires
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : février 2024


    Zones de non traitement (ZNT) : appel du gouvernement dans le cadre des décisions de justice sur les chartes départementales
    L’appel a été déposé, dans les délais, le 11 mars 2024.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : 11 mars 2024

    Homologation des produits phytosanitaires au niveau européen

    Il s’agit de revoir le processus d’homologation des produits phytosanitaires au niveau européen pour avoir une méthode unique sur le modèle de ce qui a été fait pour les médicaments et rouvrir au niveau européen un dossier sur les molécules qui n’ont
    pas d’alternative.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : nouvelle mandature de la Commission européenne (2024-2029)

    Droit social et sécurité sociale agricole

    Lancement d’un chantier sur la simplification du droit du travail
    Le chantier de simplification a également vocation à traiter de question de droit du
    travail, pour simplifier la vie des exploitations agricoles sans remettre en question les
    droit ou la protection des salariés agricoles. Ce chantier pourra notamment aborder
    les questions :

    o d’une plus grande automaticité des dérogations à la durée légale du travail
    pendant les périodes de moissons accordées chaque année ;
    o de la sécurisation des entreprises « donneuses d’ordre » ;
    o de la désignation de salariés compétents en matière de santé-sécurité au
    travail.
    Statut : ENGAGÉ
    Calendrier : 1er semestre 2024

    Reconnaissance de la production agricole comme secteur de « métiers en tension »
    Les travaux saisonniers en agriculture emportent des difficultés de recrutement,
    étant donné la faible disponibilité de main-d’œuvre française pour ces travaux. La
    reconnaissance de métier en tension facilite l’accès à la main d’œuvre, qu’elle soit
    européenne ou de pays tiers (facilitation de l’octroi de visas pour les travailleurs
    saisonniers).
    4 types de métiers ont été reconnus par arrêté comme étant en tension sur tout le
    territoire métropolitain, :
    o Agriculteurs salariés ;
    o Éleveurs salariés ;
    o Maraîchers, horticulteurs salariés ;
    o Viticulteurs, arboriculteurs salariés.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : publication de l’arrêté le 2 mars 2024

    Pérennisation du dispositif TO-DE (Travailleurs Occasionnels –
    Demandeurs d’Emploi) pour les travailleurs saisonniers
    La pérennisation du dispositif TO-DE (Travailleurs Occasionnels – Demandeurs
    d’Emploi) sera inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale
    (PLFSS) 2025. Le plafond du dispositif sera porté 1,2 à 1,25 SMIC.
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : mise en œuvre en 2024, puis projet de loi de financement de la sécurité
    sociale (PLFSS) 2025

    Assurer le renouvellement des générations en agriculture

    Affirmation dans la loi de l’importance de l’enjeu du renouvellement des générations

    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : projet de loi d’orientation agricole présenté au Conseil des ministres le
    29 mars 2024


    Inscription dans la loi de finances de mesures fiscales ambitieuses pour favoriser la transmission des exploitations aux jeunes
    Trois mesures de rehaussement de seuils d’exonérations seront d’ores et déjà mises
    intégrées dans la prochaine loi de finances lorsqu’il y a transmission pour une
    installation :
    o Une exonération de plus-value de transmission d’entreprise individuelle ;
    o Des droits de succession et donation en cas de transmission de biens ruraux
    donnés à bail à long terme et de parts de groupement fonciers agricoles ;
    o Un régime de plus-value en cas de retraite.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : prochaine loi de finances


    Mobilisation de prêts garantis par la puissance publique pour les nouveaux installés (2 milliards d’euros)
    Statut : FAIT ✔
    Calendrier : déploiement à partir de juillet 2024

    Cumul de l’exonération de cotisations sociales jeunes agricoles avec les taux réduits d’Amexa et des prestations familiales (PFA)
    Le calcul des charges sociales sera revu et simplifié pour les nouveaux installés : par
    cohérence, les taux réduits d’AMEXA (cotisations assurance maladie-maternité et
    prestations familiales) seront également intégrés dans le calcul de l’exonération dont
    bénéficient déjà les Jeunes Agriculteurs (JA), pour éviter des situations dans
    lesquelles l’application du taux réduit pour les JA conduit à un montant supérieur à
    celui appliqué dans le droit commun.
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025

    Augmentation de 13 à 20 M€ du budget d’accompagnement pour l’installation-transmission en l’agriculture (AITA), dans le cadre du futur
    guichet France service agriculture
    Statut : AVANCÉ
    Calendrier : loi de finances 2025

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