Les gouverneurs des banques centrales française et anglaise montent au créneau pour inciter les marchés financiers à réagir face au réchauffement climatique. Une prise de position qui en dit long sur l’urgence de la situation …
Un coût pour la collectivité
N’en déplaise aux climatosceptiques, le réchauffement de la planète est une réalité que plus personne ne peut nier. Et ses conséquences (souvent dramatiques) sont là pour le prouver. À titre d’exemple, les typhons détruisent les infrastructures, ralentissent les échanges commerciaux et pénalisent la croissance économique. Un coût pour la collectivité que les assurances ont de plus en plus de mal à couvrir !
Les banques centrales en première ligne
Fort de ce constat, 34 banques centrales ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. Une prise de position suffisamment rare pour être soulignée ! Réunies au sein du collectif Network for Greening the Financial System, ces banques centrales insistent sur la nécessité de respecter les engagements de la COP21. Joignant l’acte à la parole, elles se sont engagées à intégrer les critères ESG dans la gestion de leurs propres portefeuilles. Une façon de donner l’exemple !
Le besoin de classification
Les gouverneurs des banques centrales réclament la mise en place d’une classification des entreprises en fonction de leur impact environnemental. Cette classification s’appuierait sur des critères ESG communs à l’ensemble des places financières internationales. Les investisseurs pourraient alors choisir d’exclure de leurs portefeuilles les entreprises les moins vertueuses. Les obligeant ainsi à revoir leur stratégie à l’aune du développement durable …