L’instrument le plus développé de la finance verte, le green bonds ou obligations vertes ont subit une baisse de 23% au Q3 et atteindre 160 milliards de dollars en 2019.
Cependant le mois de Novembre inscrit un record avec des émissions à hauteur de 24 milliards de dollars.
Notons que les green bonds sont présents spécifiquement pour le financement de projets ayant un impact positif sur l’environnement avec des exemples de projets de réduction des émissions de CO2, des projets d’énergies renouvelables et beaucoup d’autres.
Selon la CBI ( Climate Bonds Initiative ) le potentiel des green bonds est de l’ordre de 1% en 2020 de l’ensemble du marché obligataire estimé à 100 000 milliards de dollars.
Le marché des green bonds a presque quadruplé depuis 2015, passant de 42 milliards à plus de 160 milliards de dollars l’an dernier, toujours selon CBI.
L’Irlande, qui a émis son premier green bond de 3 milliards d’euros en octobre 2018, a attiré une demande presque quatre fois plus élevée avec plus de 10 milliards d’euros.
Cependant certains investisseurs ne sont pas convaincus, caractérisant le marché de perdant-perdant à défaut du win-win en mettant en avant trop de contraintes pour les émetteurs et une liquidité trop faible.
Le marché se diversifie avec l’apparition d’émetteur comme les collectivités, les groupes d’énergie, Etats, instituts financières …
Crédit Agricole tire son épingle du jeu, qui a retrouvé sa place de leader mondial des arrangeurs de green bonds, devant Bank of America Merrill Lynch et HSBC selon Dealogic Qui à fin Novembre 2018 a effectué sa première propre obligation verte d’un milliard d’euros.
L’évolution du marché des green bonds est à suivre de près en 2019 avec très certainement une perspective positive et surement un nouveau record.
L’avenir nous le dira …