En mars 1972, il y a cinquante ans, une équipe de quatre jeunes chercheurs du Massachussetts Institute of Technology publie un rapport qui fera l’effet d’une bombe dans le monde occidental. Le rapport a été le premier à alerter sur le risque d‘effondrement de notre civilisation en raison de l’atteinte à venir des limites de la planète.
Le fameux rapport Meadows
Appelé aussi “Rapport du Club de Rome”, du nom de son commanditaire. Ardu, technique, dérangeant : il fait pourtant un tabac. Plusieurs millions d’exemplaires du livre tiré du livre “The Limits to Growth“ vont être vendus. Pourtant, ce cri d’alarme restera un cri dans le désert. Cinquante ans plus tard, rien n’est venu démentir la probabilité d’un effondrement… déjà en cours dans certaines parties du globe. Et rien n’est venu non plus ralentir la course folle. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.
Ce rapport donnait soixante ans au système économique mondial pour s’effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement.
Rien ne sera fait
Le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, dépendra du fait que, si l’humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.
Vous trouvez ci-dessous le rapport en Anglais