Atteindre les objectifs climatiques fixés par l’accord de Paris pour 2050 pour un avenir durable nécessite une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, suivie de la compensation des émissions résiduelles grâce à des mécanismes naturels ou technologiques.
Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.
Avenir durable et le concept du net zéro
L’objectif de net zéro représente la première étape. Elle est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques de l’accord de Paris à l’horizon 2050. Ce concept impose une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre. De sorte qu’elles ne dépassent pas la capacité d’absorption de notre écosystème planétaire. La seconde étape de ce processus consiste à compenser les émissions résiduelles par des mécanismes naturels. Tels que la reforestation, ou des solutions technologiques innovantes.
Stratégie d’investissement en zone euro
Un fonds action dédié à la zone euro, actuellement doté de 140 millions d’euros. Il est conçu pour aligner ses objectifs avec les accords de Paris pour un avenir durable. Ce fonds, labellisé ISR selon l’article 9, vise à réduire l’intensité carbone de 7% par an en moyenne. Se positionnant comme un outil de transition vers une économie décarbonée.
Une approche inclusive et pragmatique
Contrairement à d’autres fonds climat qui privilégient les exclusions et n’investissent que dans des secteurs faiblement émetteurs, ce fonds adopte une approche novatrice en investissant dans tous les secteurs, y compris les plus polluants. Les investissements se concentrent sur les entreprises ayant les trajectoires de réduction des émissions les plus crédibles au sein de leur secteur. Cette stratégie permet d’avoir un impact plus significatif sur la réduction globale des émissions de gaz à effet de serre.
Gestion pragmatique des thématiques
Le fonds adopte une gestion pragmatique, sans surpondération ou sous-pondération marquée des secteurs. L’accent est mis sur la sélection des entreprises en fonction de la crédibilité de leurs trajectoires de réduction des émissions. Le portefeuille est surveillé à l’aide d’indicateurs d’intensité carbone pour valider les trajectoires des sociétés investies. Trois prestataires externes et un groupe d’experts scientifiques sont sollicités pour évaluer les stratégies des entreprises en matière de durabilité.
Exemple de flexibilité sectorielle
Depuis le lancement du fonds, l’absence d’investissement dans les énergies renouvelables a été notable. Toutefois, une position dans ce segment a récemment été initiée, et d’autres opportunités dans ce domaine sont actuellement étudiées. Cette flexibilité sectorielle illustre l’approche pragmatique du fonds dans la gestion des thématiques de transition énergétique.
Bilan et résultats
Lancé fin 2019, le fonds dispose aujourd’hui de quatre ans d’historique, permettant d’évaluer ses performances. Les ambitions de réduction de l’intensité carbone ont été largement dépassées, attestant de la crédibilité des trajectoires des sociétés en portefeuille, notamment dans les secteurs les plus émetteurs. Quelques chiffres illustrent ces résultats : une baisse de l’intensité carbone comprise entre 7% et 15% par an, et une augmentation du poids des secteurs émetteurs de 19% à 45% depuis le lancement du fonds.
En conclusion, cette stratégie d’investissement se distingue par son approche inclusive, visant à générer un impact significatif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En combinant pragmatisme et innovation, le fonds s’aligne sur les objectifs climatiques de l’accord de Paris, tout en offrant des opportunités d’investissement durable à ses partenaires.
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