L’éco-acoustique, une nouvelle voie pour mesurer et préserver la biodiversité

éco-acoustique

L’éco-acoustique : la perte de biodiversité constitue l’un des grands défis de notre époque. Pourtant, contrairement aux émissions de gaz à effet de serre. Il reste difficile d’évaluer de manière précise et standardisée l’évolution des écosystèmes. Dans ce contexte, l’éco-acoustique – une méthode qui analyse les paysages sonores pour mesurer la vitalité des milieux naturels. Apparaît comme un outil innovant et prometteur. Une étude récente menée en Indonésie puis en Malaisie montre que cette approche, associant capteurs audio et intelligence artificielle. Pourrait transformer la manière dont les entreprises et les investisseurs suivent l’impact de leurs activités sur la nature.

Pourquoi mesurer la biodiversité reste un défi majeur

Si la communauté scientifique alerte depuis des décennies sur l’érosion des écosystèmes, les méthodes de mesure disponibles demeurent limitées. Les indicateurs globaux sont souvent trop abstraits et les relevés de terrain. Bien que précis, ils sont coûteux et difficiles à déployer à grande échelle. Les entreprises, soumises à une demande croissante de transparence sur leurs impacts environnementaux, se trouvent donc en manque d’outils pratiques pour suivre leurs engagements. C’est dans ce contexte que l’éco-acoustique se distingue en offrant un compromis entre rigueur scientifique. Accessibilité technologique et adaptabilité aux différents environnements.

Une technologie qui capte la voix des écosystèmes

L’éco-acoustique repose sur une idée simple : chaque milieu naturel possède une signature sonore propre, composée du chant des oiseaux, du bourdonnement des insectes, du bruissement des mammifères ou encore des sons liés aux conditions climatiques. Grâce à des capteurs peu coûteux mais robustes, comme les AudioMoth. Il est possible d’enregistrer ces paysages sonores sur de longues périodes. Ces données, ensuite analysées à l’aide d’algorithmes et de spectrogrammes, permettent de quantifier la diversité biologique. Et d’identifier les différences entre zones intactes, zones exploitées et zones en cours de restauration. Cette approche ouvre la voie à un suivi continu et objectif des écosystèmes.

Des résultats qui confirment l’intérêt de la méthode

Les études menées en Asie du Sud-Est ont montré que les zones de conservation présentent un niveau de biodiversité intermédiaire. Signe encourageant que les efforts de régénération portent leurs fruits. Les zones vierges, utilisées comme référence, révèlent une richesse d’espèces unique. Dont près de la moitié ne se retrouve pas ailleurs. Les zones de production, en revanche, apparaissent beaucoup plus appauvries. Confirmant l’impact direct des activités humaines sur la vitalité des milieux. Au-delà de ce constat, l’analyse démontre que l’éco-acoustique permet de distinguer clairement ces différents contextes, apportant des preuves tangibles et facilement comparables dans le temps.

L’apport décisif de l’intelligence artificielle

La véritable avancée de cette nouvelle phase d’expérimentation réside dans l’intégration de l’intelligence artificielle. En automatisant la classification des sons et le calcul des indices de biodiversité. L’IA permet de gagner en rapidité et en fiabilité, tout en réduisant les coûts de traitement. Les spectrogrammes produits ont confirmé la qualité des données, même avec des capteurs abordables. Renforçant la pertinence de cette approche pour une diffusion à grande échelle. L’alliance entre capteurs simples et analyse automatisée marque une étape clé vers un suivi systématique de la biodiversité dans les zones les plus sensibles.

Un outil stratégique pour les entreprises et les investisseurs

Au-delà de l’intérêt scientifique, l’éco-acoustique s’impose comme un levier stratégique pour la finance durable. Pour les investisseurs institutionnels, disposer de données standardisées et vérifiables sur la biodiversité est une condition essentielle pour évaluer les risques et les opportunités liés aux actifs naturels. En intégrant ces métriques dans leurs analyses, les gestionnaires d’actifs peuvent mieux distinguer les entreprises réellement engagées dans la préservation des écosystèmes de celles qui se contentent d’affichages symboliques. À terme, cette approche pourrait favoriser une réorientation des capitaux vers les acteurs économiques les plus respectueux de la nature.

Vers une démocratisation du suivi de la biodiversité

La simplicité et le faible coût de mise en œuvre de cette technologie ouvrent la voie à une adoption plus large, bien au-delà des zones tropicales étudiées. Que ce soit pour des projets de reforestation, la gestion d’aires protégées ou le suivi des impacts agricoles. L’éco-acoustique peut être déployée dans des contextes géographiques variés. Si des améliorations méthodologiques restent nécessaires, notamment pour affiner les analyses et intégrer davantage d’indicateurs. Les premiers résultats montrent qu’il est désormais possible d’imaginer un suivi global et continu de la biodiversité à moindre coût.

L’éco-acoustique ouvre une nouvelle ère

En donnant une « voix » aux écosystèmes, l’éco-acoustique ouvre une nouvelle ère dans la manière d’appréhender la biodiversité. Elle permet non seulement d’objectiver les efforts de conservation. Mais aussi de renforcer la transparence exigée par les investisseurs et les régulateurs. Si la technologie doit encore gagner en maturité, elle offre déjà une perspective inédite. Celle de rendre la mesure de la biodiversité aussi systématique et accessible que le suivi des émissions de carbone. Une révolution méthodologique qui pourrait s’avérer déterminante dans la lutte contre l’érosion du vivant.

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Électricité et inflation : 3 impacts clés sur les prix

Électricité et inflation

Considérée comme le « nouveau pétrole », l’électricité transforme les dynamiques inflationnistes mondiales. Entre coûts liés aux minéraux, stabilisation grâce à la production locale et effets désinflationnistes à long terme, son influence sur l’inflation et les taux d’intérêt redéfinit les équilibres économiques.

L’électricité, un acteur stratégique du système énergétique

Contrairement au pétrole, source d’énergie primaire, l’électricité est un vecteur produit à partir de différentes sources : renouvelables, gaz, nucléaire. Sa montée en puissance réduit la dépendance au pétrole et modifie l’impact de l’énergie sur l’inflation. Cette mutation repose sur des investissements lourds et une gestion complexe des chaînes d’approvisionnement.

Les facteurs inflationnistes de l’électrification

La transition vers l’électricité génère plusieurs pressions sur les prix :

  • Dépendance aux minéraux critiques (lithium, cobalt, terres rares), dont l’offre reste concentrée géographiquement et exposée à des risques géopolitiques.
  • Investissements massifs en infrastructures (réseaux, stockage, production), qui doivent être amortis sur le long terme et peuvent renchérir temporairement l’électricité.
  • Intermittence des renouvelables : solaire et éolien entraînent une volatilité des prix en l’absence de stockage suffisant.
  • Secteurs énergivores vulnérables (engrais, transport, logistique), où toute fluctuation du prix de l’électricité se répercute directement sur les biens de consommation et l’alimentation.

Les facteurs stabilisateurs de l’inflation

L’électricité contribue aussi à limiter l’instabilité des prix :

  • Production locale et diversifiée (nucléaire, hydraulique, solaire, éolien), réduisant la dépendance aux importations de pétrole et de gaz.
  • Moins exposée aux marchés mondiaux : contrairement au pétrole, l’électricité est fixée à l’échelle régionale, limitant l’effet des chocs internationaux.
  • Outils de régulation comme la tarification carbone, qui, malgré un effet ponctuel sur les coûts, visent une stabilisation progressive des prix.

Les effets désinflationnistes à long terme

À horizon long, l’électrification pourrait même devenir un facteur de désinflation :

  • Moindre dépendance aux combustibles fossiles, réduisant l’effet des chocs pétroliers sur l’inflation.
  • Coûts marginaux quasi nuls pour le solaire et l’éolien, une fois les infrastructures amorties.
  • Rôle central du nucléaire, garantissant une production stable et prévisible.

Ce qu’il faut retenir : vers une inflation énergétique plus prévisible

L’électricité reconfigure la relation entre énergie et inflation. Si la transition génère de nouveaux coûts, elle apporte aussi stabilité et résilience. À terme, la volatilité de l’inflation énergétique devrait diminuer, offrant aux banques centrales plus de visibilité dans leur politique monétaire et facilitant l’évaluation des taux d’intérêt par les investisseurs.

Communication marketing. Ceci ne constitue pas une recherche en matière d’investissement. Tout investissement comporte des risques.

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L’électricité, le nouveau pétrole, moteur de l’inflation mondiale

nouveau pétrole

Souvent comparée au « nouveau pétrole », l’électricité occupe une place stratégique croissante dans les économies contemporaines. Sa particularité n’est pas d’être une source d’énergie primaire mais un vecteur produit à partir d’un mix énergétique en pleine mutation. Cette transformation, marquée par le recul du pétrole au profit des énergies renouvelables, du gaz et du nucléaire, bouleverse les dynamiques inflationnistes et redessine les mécanismes qui influencent les taux d’intérêt. Comprendre le rôle de l’électricité dans l’évolution des prix devient donc essentiel pour anticiper les tendances économiques futures.

Une mutation profonde du mix énergétique mondial

La production d’électricité repose de moins en moins sur le pétrole, autrefois pivot central du système énergétique. Aujourd’hui, le recours à des sources diversifiées – solaire, éolien, hydraulique, gaz et nucléaire – modifie la structure des coûts et la sensibilité aux chocs extérieurs. Contrairement au pétrole, dont les prix fluctuent en fonction des tensions géopolitiques et des marchés mondiaux, l’électricité dépend davantage d’investissements locaux et de ressources disponibles sur place. Ce changement marque un tournant : l’inflation énergétique n’est plus exclusivement corrélée au baril de brut, mais à une combinaison plus complexe de facteurs technologiques, environnementaux et géopolitiques.

Des facteurs structurels qui alimentent l’inflation

La transition énergétique engendre plusieurs pressions inflationnistes. Elle repose sur une forte dépendance à des minerais stratégiques. Comme le lithium, le cobalt ou les terres rares, souvent concentrés dans des zones géopolitiquement instables. Toute perturbation dans ces chaînes d’approvisionnement peut provoquer des hausses de prix généralisées. Par ailleurs, les infrastructures nécessaires à l’électrification. Réseaux intelligents, capacités de stockage, centrales de nouvelle génération – requièrent des investissements massifs. Amortis sur de longues périodes et répercutés sur les prix de l’électricité. Enfin, l’intermittence des énergies renouvelables accroît la volatilité des prix à court terme, particulièrement en Europe. Où les périodes de tension entre offre et demande se traduisent déjà par des hausses marquées pour les consommateurs.

Des mécanismes qui amortissent la volatilité des prix

Si l’électricité peut accentuer l’inflation à court terme, elle dispose aussi d’éléments stabilisateurs. Sa production est de plus en plus locale. Ce qui réduit la dépendance aux importations de pétrole et de gaz et protège partiellement des chocs mondiaux. Contrairement au brut, elle n’est pas échangée sur un marché mondial uniforme. Mais son prix reste souvent fixé à l’échelle nationale ou régionale, moins vulnérable aux spéculations financières. De plus, les politiques publiques – notamment la tarification du carbone – visent à encadrer et lisser les coûts liés à la transition. Ces mécanismes, même s’ils peuvent renchérir temporairement l’électricité, contribuent à renforcer la résilience structurelle des économies.

Un potentiel désinflationniste à long terme

À mesure que les capacités renouvelables augmentent, l’électricité pourrait devenir un facteur de désinflation durable. Les coûts marginaux de production de l’éolien et du solaire tendent vers zéro une fois les infrastructures en place, ce qui réduit mécaniquement la pression sur les prix. L’intégration de technologies de stockage performantes et de systèmes de gestion intelligente de la demande permettra de limiter l’effet de l’intermittence. Parallèlement, l’énergie nucléaire assure une production de base stable, indispensable pour éviter des flambées de prix en période de forte demande. Avec la baisse progressive de la consommation de combustibles fossiles, les chocs pétroliers perdront leur rôle historique de déclencheurs d’inflation, ouvrant la voie à une plus grande prévisibilité des prix.

Quelles implications pour la politique monétaire

La transformation énergétique redéfinit également le cadre dans lequel évoluent les banques centrales. Une inflation énergétique moins volatile réduit la probabilité de chocs prolongés qui se transmettent aux salaires et aux prix des biens de consommation. Les autorités monétaires disposeront ainsi d’une meilleure visibilité pour ajuster leurs taux directeurs, ce qui renforcera la stabilité financière et la confiance des investisseurs. En Europe notamment, où la guerre en Ukraine a révélé la fragilité du système énergétique, une plus grande résilience de l’électricité pourrait permettre à la Banque centrale européenne de calibrer sa politique de manière plus prévisible et moins dépendante des crises géopolitiques.

L’électricité, un simple substitut au pétrole ?

L’électricité, loin de se limiter à un simple substitut au pétrole, devient un déterminant majeur de l’inflation et de la stabilité économique mondiale. La transition énergétique entraîne des coûts initiaux significatifs, mais elle pose aussi les bases d’un système plus robuste et moins vulnérable aux aléas internationaux. À court terme, les tensions sur les matériaux critiques et les investissements massifs risquent de soutenir l’inflation. Mais à plus long terme, l’essor des renouvelables, l’apport du nucléaire et la diversification des sources devraient réduire la volatilité et renforcer la prévisibilité des prix. Pour les banques centrales comme pour les investisseurs, ce basculement ouvre un nouvel horizon : celui d’une inflation plus stable et d’une politique monétaire mieux ancrée dans la durée.

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SNCF émet 500 M€ d’obligations vertes sur 7 ans

obligation verte SNCF

Le groupe SNCF a émis une obligation verte de 500 M€ à 7 ans avec un coupon fixe de 3,25 %. L’opération, bien accueillie malgré un contexte incertain, servira à financer des projets durables selon son Green Securities Framework.

Une opération financière d’envergure

Le 26 août 2025, SNCF SA, holding du groupe SNCF notée A1 / A+ / AA- par Moody’s, S&P et Fitch, a placé une obligation verte de référence d’un montant de 500 millions d’euros. Elle arrive à échéance le 2 septembre 2032 et propose un coupon fixe de 3,25 %. Avec un rendement supérieur de 0,19 % à celui des OAT à 7 ans, cette émission figure parmi les plus compétitives du groupe sur cette maturité.

Une émission plébiscitée par les investisseurs

Malgré un climat économique et politique français marqué par l’incertitude, cette opération a suscité une forte demande auprès des investisseurs, tant en France qu’à l’international. Les chefs de file de la transaction étaient Bank of America, CA-CIB, CIC, Goldman Sachs et ING, confirmant le rayonnement international de l’opération.

Des fonds orientés vers la transition écologique

Les ressources issues de cette obligation verte seront affectées à des investissements qualifiés de durables, en conformité avec le Green Securities Framework de la SNCF. Cette démarche illustre l’engagement du groupe à financer des projets réduisant son empreinte carbone et à contribuer activement à une mobilité plus respectueuse de l’environnement.

Une stratégie de financement responsable

Avec cette émission, la SNCF démontre sa capacité à combiner solidité financière et responsabilité environnementale. L’opération s’inscrit dans la continuité d’une stratégie de financement durable, confirmant le rôle de l’entreprise comme acteur majeur de la transition écologique dans le transport ferroviaire.

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L’ESMA redéfinit les règles de dénomination des fonds esg et bouleverse le marché

ESMA

Pour lutter contre l’écoblanchiment et renforcer la transparence, l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a imposé de nouvelles règles encadrant l’utilisation des termes liés à l’ESG dans les noms de fonds d’investissement. Entrées en vigueur le 21 mai 2025, ces directives ont contraint de nombreux gestionnaires à revoir la présentation de leurs produits. Morningstar a analysé l’impact de ces changements sur un univers de 132 fonds, actifs et passifs, couverts par ses équipes de recherche. Si les stratégies restent globalement alignées avec des approches durables, la dynamique de marché révèle des ajustements significatifs et appelle les investisseurs à la vigilance.

ESMA : un encadrement strict pour éviter l’écoblanchiment

Jusqu’en 2024, il était courant de voir des références à l’ESG dans les noms de fonds, parfois sans réel alignement avec les pratiques d’investissement. Les nouvelles règles de l’ESMA visent à clarifier ce paysage en posant des critères précis : un fonds qui revendique un positionnement ESG doit investir au moins 80 % de ses actifs dans des titres alignés avec des objectifs environnementaux, sociaux ou durables, tout en respectant des exclusions définies par les indices de référence climatiques européens (CTB et PAB). Les fonds utilisant des termes comme « durable », « transition » ou « impact » doivent répondre à des exigences encore plus strictes. Cette normalisation a pour but d’apporter plus de crédibilité aux labels et de protéger les épargnants contre les pratiques de communication trompeuses.

Des changements massifs dans la dénomination des fonds

Selon Morningstar, près de 880 fonds ont modifié leur nom entre mai 2024 et mai 2025 pour se mettre en conformité avec la réglementation. Les fonds passifs ont été les plus touchés, beaucoup ayant supprimé la mention ESG de leur appellation ou adapté leur référence. Dans la plupart des cas, les gestionnaires ont assuré que la suppression du label n’impliquait pas l’abandon d’une approche durable. Autrement dit, la stratégie reste inchangée même si le nom ne le reflète plus. Cette situation crée toutefois une complexité supplémentaire pour les investisseurs, qui ne peuvent plus se fier uniquement à la dénomination commerciale pour juger de la dimension responsable d’un fonds.

ESMA des ajustements ciblés pour les fonds actifs

Du côté des fonds gérés activement, les changements ont surtout porté sur les critères ESG appliqués. Environ un tiers d’entre eux a modifié ses exclusions ou renforcé ses seuils d’exposition minimale aux investissements durables. Par exemple, certains ont intégré les exclusions CTB ou PAB, d’autres ont relevé la part obligatoire de titres durables. Pourtant, dans la majorité des cas, l’impact sur les portefeuilles reste limité : seuls quatre fonds analysés ont connu de véritables changements de composition, et une douzaine ont rapporté des ajustements mineurs. La logique est claire : affiner les méthodologies sans bouleverser les allocations d’actifs.

Des évolutions plus méthodologiques pour les fonds passifs

Les fonds passifs, qui répliquent des indices, ont surtout été affectés par des changements dans les méthodologies de leurs indices sous-jacents. Les ajustements ont souvent consisté à intégrer les exclusions réglementaires pour continuer à revendiquer une appellation ESG. Fait notable : aucun fonds passif ayant supprimé la mention ESG n’a modifié sa méthodologie, confirmant que la suppression du label relevait plus de la conformité réglementaire que d’une révision stratégique. En revanche, les fonds ayant maintenu ou modifié la référence ESG ont dû adapter leur suivi d’indice. Peu de portefeuilles passifs ont connu de réels changements de positions, ce qui illustre une approche minimaliste dans l’application des nouvelles règles.

Un calendrier resserré et des données encore incomplètes

Beaucoup de changements de noms ont eu lieu juste avant la date butoir du 21 mai 2025. Les sociétés de gestion affirment que ces ajustements ont eu un impact marginal sur les stratégies et portefeuilles, mais l’absence de données détaillées publiées pour cette période complique l’évaluation par les investisseurs. Morningstar souligne que la situation reste évolutive et appelle à la prudence : les ajustements de méthodologie ou de composition pourraient se révéler dans les mois à venir, avec un impact plus concret sur certains fonds. Les investisseurs doivent donc dépasser le simple intitulé des produits et analyser les rapports détaillés pour s’assurer que les fonds choisis correspondent réellement à leurs valeurs.

Vers une finance durable plus crédible mais plus exigeante

Les nouvelles directives de l’ESMA constituent une étape importante pour crédibiliser la finance durable en Europe. Elles imposent plus de rigueur et réduisent le risque d’écoblanchiment, mais elles complexifient aussi le travail des investisseurs particuliers, qui doivent désormais aller au-delà du nom des fonds. Les gérants sont, eux, appelés à être plus transparents et cohérents dans leurs choix. À terme, ce cadre renforcé pourrait favoriser une meilleure lisibilité du marché, accroître la confiance et canaliser davantage de capitaux vers des stratégies véritablement alignées avec les objectifs de transition écologique et sociale.

Les grandes sociétés de gestion, dotées de moyens de recherche et de conformité plus importants, ont généralement mieux anticipé la réforme. À l’inverse, certaines structures plus petites ont dû revoir leurs processus dans l’urgence, parfois en simplifiant leurs gammes ou en supprimant toute référence ESG par précaution. Ce déséquilibre illustre la difficulté d’harmoniser les pratiques à l’échelle européenne, malgré une volonté commune de transparence.

La réaction des investisseurs institutionnels

Pour les grands investisseurs institutionnels – fonds de pension, assureurs, caisses de retraite – ces changements réglementaires constituent une opportunité d’exiger des garanties plus solides de la part des gestionnaires. Nombre d’entre eux ont déjà renforcé leurs appels d’offres et leurs critères de sélection en matière d’ESG. La réforme de l’ESMA pourrait ainsi accentuer la pression sur les sociétés de gestion pour plus de cohérence entre discours et réalité d’investissement.

La disparition de la mention ESG dans le nom d’un fonds ne signifie pas l’abandon d’une démarche durable, mais ce message reste parfois difficile à faire passer auprès des épargnants. La pédagogie des sociétés de gestion devient essentielle pour éviter une perte de confiance. Rapports annuels, fiches produits, webinaires pédagogiques ou encore labels officiels constituent désormais des outils indispensables pour maintenir la crédibilité et la lisibilité des offres.

Une réglementation appelée à évoluer encore

Les nouvelles règles ne représentent qu’une étape dans la régulation européenne de la finance durable. D’autres chantiers sont en cours, notamment l’amélioration de la taxonomie verte, le renforcement de la directive SFDR ou encore l’harmonisation des labels nationaux. À terme, les gestionnaires devront s’adapter à un cadre toujours plus exigeant, ce qui pourrait transformer en profondeur l’offre de produits financiers disponibles sur le marché européen.

Pour les épargnants, ces évolutions offrent à la fois plus de sécurité et plus de complexité. La réglementation réduit le risque d’écoblanchiment mais impose une lecture plus attentive des documents officiels pour comprendre la véritable stratégie d’un fonds. Cette situation pourrait inciter davantage d’investisseurs particuliers à se tourner vers des conseillers financiers ou vers des plateformes spécialisées capables de décrypter l’information extra-financière et d’éclairer leurs choix.

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impact france

Impact france : dans un contexte marqué par des bouleversements économiques, sociaux et environnementaux, la finance est appelée à jouer un rôle clé dans la transition vers un modèle plus durable. C’est dans cette optique qu’ING France annonce son adhésion au Mouvement Impact France (MIF). Premier réseau d’entrepreneurs et de dirigeants engagés à placer l’impact social et environnemental au cœur de la performance économique. Ce choix stratégique traduit la volonté de la banque d’inscrire ses activités dans une logique de transformation collective et de contribuer activement à une économie plus responsable.

Un réseau au service d’une économie à impact

Le Mouvement Impact France rassemble plus de 30 000 entreprises déterminées à redéfinir les critères de réussite économique. Leur ambition commune est de concilier compétitivité, utilité sociale et respect de l’environnement. L’adhésion d’ING France permet à la banque de rejoindre cet écosystème et de s’engager dans une démarche partagée de transformation. Concrètement, cela signifie participer à des espaces d’échanges. Co-construire des outils de mesure comme l’Impact Score, et prendre part aux réflexions sur la place de la finance dans la société. Pour ING, il s’agit de passer d’initiatives isolées à un engagement collectif et structuré. En phase avec les attentes croissantes des citoyens et des acteurs économiques.

La finance comme levier de cohésion et de progrès

Pour Thomas Labergère, directeur général d’ING France, la responsabilité des banques ne se limite plus à la rentabilité financière. Dans un monde en mutation, elles doivent accompagner les transitions. Renforcer la résilience des entreprises et favoriser une prospérité plus équitable. En rejoignant le Mouvement Impact France, ING affirme que la finance peut et doit être un moteur de cohésion sociale et de progrès collectif. L’adhésion marque ainsi une étape supplémentaire dans l’évolution de la banque vers une approche qui combine solidité économique et engagement sociétal.

Une première prise de parole aux universités d’été de l’économie de demain

L’intégration au MIF s’accompagne d’une participation active aux Universités d’Été de l’Économie de Demain (UED 2025). Rendez-vous incontournable des acteurs économiques engagés. Le 29 août 2025, à la Cité internationale universitaire de Paris, Thomas Labergère interviendra lors d’une table ronde consacrée à l’avenir de l’épargne européenne. À ses côtés, des experts issus d’horizons variés – chercheurs, entrepreneurs, responsables politiques et régulateurs. Croiseront leurs regards sur la manière dont la finance peut répondre aux enjeux climatiques et sociaux. Cette prise de parole illustre la volonté d’ING de contribuer aux débats publics. Et de porter une vision d’une finance au service de l’intérêt général.

Un engagement inscrit dans une trajectoire durable

Depuis plusieurs années, ING France accompagne ses clients – grands groupes, institutions financières, fonds d’investissement ou encore foncières. Dans leur transition vers des modèles plus responsables. La banque soutient des projets dans des domaines clés tels que la finance durable. Les financements immobiliers verts, l’accès aux marchés des capitaux ou encore la gestion des risques liés au climat et aux matières premières. Elle reconnaît cependant que la transformation vers une économie bas carbone reste progressive et nécessite un effort collectif. L’adhésion au MIF s’inscrit donc comme une étape logique d’un engagement plus large. Faire de la finance un outil concret de transition écologique et sociale.

Vers une nouvelle définition de la performance économique

En rejoignant le Mouvement Impact France, ING France réaffirme qu’une économie plus robuste et plus juste repose sur une vision élargie de la performance. Celle-ci ne se limite plus aux indicateurs financiers, mais intègre également l’impact social, environnemental et sociétal des activités économiques. Ce changement de paradigme ouvre la voie à une finance qui soutient non seulement la croissance. Mais aussi la construction d’un avenir désirable pour les générations futures.

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Ciao Gouvernement Bayrou

Gouvernement Bayrou

Le gouvernement Bayrou vit ses derniers jours. Mais faut-il s’inquiéter pour la transition écologique ? Un pays sans gouvernement stable n’avance pas. Cela peut sembler une banalité, mais le constat est implacable : si toutes les nations ont choisi de se doter d’un exécutif, c’est bien qu’il joue un rôle central. Et dans un système comme le nôtre, où l’exécutif détient l’agenda parlementaire, prépare les projets de loi, rédige les décrets d’application, et nomme une partie importante des hauts fonctionnaires, la stabilité gouvernementale conditionne directement la capacité à agir – y compris pour le climat.

Une économie en attente

Depuis la dissolution, un climat d’incertitude s’est installé dans les milieux économiques. Les investisseurs ralentissent, les projets sont repoussés. Certes, une baisse de l’activité entraîne mécaniquement une réduction des nuisances environnementales, mais il s’agit d’un effet collatéral, subi et non choisi. La transition écologique, au contraire, suppose visibilité et pilotage de long terme.

Quand Bercy prend la main

L’affaiblissement du politique ouvre un espace accru aux hauts fonctionnaires. Dans ce vide, ce sont surtout les gardiens du budget qui imposent leur logique. Leur réflexe ? Restreindre les dépenses. Mais quand l’investissement coupé concerne la décarbonation, c’est un coup d’arrêt direct pour les objectifs climatiques.

Les collectivités : volontaires mais limitées

Face à ce vide, les élus locaux apparaissent plus constants. Ils pilotent 80 % de l’investissement public : infrastructures, transports, bâtiments. Leur rôle est donc décisif. Mais leur action reste fragmentée. Sans cadre national clair, ils ne peuvent ni donner de visibilité aux entreprises, ni sécuriser la confiance des ménages.

L’Europe déséquilibrée

On pourrait croire que l’Europe offre une stabilité indépendante des soubresauts français. Mais l’Union est la somme de ses États. Quand Paris s’absorbe dans ses querelles, l’équilibre bascule. Plus la France s’efface, plus l’agenda se germanise. Et une Europe moins équilibrée devient aussi plus vulnérable face aux États-Unis.

Un choix aux conséquences géopolitiques

Mettre fin à l’expérience Bayrou, ce n’est pas seulement sanctionner un homme ou un programme. C’est aussi renforcer, de facto, l’influence de Friedrich Merz en Allemagne et de Donald Trump aux États-Unis. Chaque député devrait garder à l’esprit cette dimension stratégique avant de voter.

Pas de miracle à attendre

Enfin, il faut rester lucide : la transition énergétique s’inscrit dans une décrue contrainte. Aucun successeur de Bayrou n’aura de baguette magique. Les marges de manœuvre existent, mais elles ne peuvent inverser la logique physique : moins d’énergie disponible, plus de sobriété imposée. Les médias gagneraient à rappeler plus souvent cette réalité incontournable.

La stabilité politique n’est pas un luxe pour la finance verte, c’est une condition. Chaque crise gouvernementale fragilise l’investissement, ralentit la transition et affaiblit la position de l’Europe dans le monde.

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AXA Climate : une assurance climatique inédite

AXA

Face à la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, pour AXA Climate la préservation des écosystèmes marins devient une priorité mondiale. En Colombie, un partenariat inédit entre Fondo Acción, AXA Colpatria, AXA Climate et WTW vient de voir le jour pour répondre à cette urgence. Ensemble, ils lancent un programme d’assurance paramétrique pionnier destiné à protéger le deuxième plus grand récif corallien des Caraïbes. Situé dans l’archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina. Cette initiative, soutenue par plusieurs organisations internationales, illustre comment la finance et l’innovation peuvent s’allier à la conservation pour renforcer la résilience des communautés côtières.

Un patrimoine naturel exceptionnel menacé par les ouragans

Classé réserve de biosphère par l’UNESCO, l’archipel colombien s’étend sur près de 10 % de la mer des Caraïbes. Ce territoire abrite plus de 250 espèces de poissons et environ 60 espèces de coraux. Faisant de lui un joyau de biodiversité marine à l’échelle mondiale. Les récifs coralliens jouent un rôle vital. Iils amortissent les vagues et réduisent l’érosion des côtes, tout en soutenant la pêche, le tourisme et l’économie locale. Pourtant, leur équilibre est gravement menacé. Les ouragans de plus en plus intenses, comme Eta et Iota en 2020, ont causé des destructions majeures. Endommageant plus de 70 % des récifs et mettant en lumière la nécessité d’un mécanisme de financement rapide pour la restauration écologique.

Une assurance paramétrique pour une réponse rapide et efficace

Le programme mis en place repose sur un principe innovant : l’assurance paramétrique. Contrairement aux assurances traditionnelles, elle ne dépend pas de longues expertises après un sinistre. Ici, des seuils précis – par exemple la vitesse du vent – déclenchent automatiquement le versement des fonds. Ainsi, l’argent est libéré sans délai. Et peut immédiatement être investi dans la restauration des coraux et la protection des écosystèmes. Ce mécanisme garantit rapidité, transparence et efficacité. En cas d’événement comparable à l’ouragan Iota. 80 % de la couverture pourrait être versée en quelques jours seulement. Accélérant la reconstruction écologique et réduisant la vulnérabilité des communautés.

Un projet pensé avec et pour les communautés locales

La force de cette initiative réside également dans l’implication directe des habitants de l’archipel. Quarante-cinq membres de brigades locales – pêcheurs, plongeurs, représentants des autorités – ont été formés pour intervenir efficacement en cas de catastrophe. Un comité local assure la gouvernance et veille à l’utilisation transparente des fonds. Ainsi, ette approche participative permet non seulement de renforcer la confiance mais aussi d’ancrer le projet dans la durée. L’assurance ne protège donc pas uniquement la nature. Elle soutient les moyens de subsistance, le tourisme et l’économie, tout en renforçant la résilience sociale face au changement climatique.

Une initiative reproductible à l’échelle mondiale

Au-delà du cas de San Andrés, ce programme constitue un modèle inspirant pour d’autres régions côtières vulnérables. Il prouve que la coopération entre acteurs financiers, assureurs, organisations environnementales et communautés locales peut aboutir à des solutions concrètes face aux crises climatiques. L’assurance paramétrique appliquée aux récifs coralliens ouvre la voie à une nouvelle forme d’adaptation basée sur la nature. Capable d’être déployée à plus grande échelle pour protéger d’autres écosystèmes menacés par le réchauffement climatique.

Vers une finance durable au service de la planète

Ce projet démontre que l’innovation financière peut être mise au service de la nature et des populations. En reliant science, technologie et solidarité, il esquisse une voie d’avenir pour l’assurance climatique et la conservation. Si ce modèle est reproduit dans d’autres zones stratégiques de la planète. Il pourrait jouer un rôle déterminant dans la protection des écosystèmes les plus fragiles. Tout en soutenant les populations qui en dépendent directement.

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La Macif renforce son engagement pour une finance durable et une planète préservée

À l’occasion de la publication de son rapport ESG-Climat, la Macif franchit une nouvelle étape dans sa stratégie d’investissement responsable avec deux annonces majeures pour 2025 :

  • Un objectif d’investissement d’au minimum 300 millions d’euros en faveur de la transition durable ;
  • L’exclusion définitive du financement de nouveaux terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) à compter du 1er juillet 2025.

Ces deux mesures illustrent la volonté forte de l’assureur mutualiste d’aligner ses choix financiers avec les impératifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), dans la lignée de son ambition de neutralité carbone d’ici 2050.

300 millions d’euros pour accompagner la transition écologique et sociale

La Macif annonce son premier objectif chiffré annuel : 300 millions d’euros investis en 2025 dans des obligations responsables ou dans des fonds dédiés à la transition énergétique, à l’inclusion sociale et à la biodiversité. Ce montant s’inscrit dans une trajectoire déjà bien engagée : à fin 2024, la Macif comptabilise 5,1 milliards d’euros d’investissements durables, conformes aux réglementations européennes.

Ces fonds permettent notamment de soutenir la production d’énergie renouvelable. En 2024, le portefeuille de la Macif a contribué à financer 2 315 gigawattheures d’électricité verte, soit l’équivalent de la consommation de 165 000 foyers français.

Fin du soutien au GNL : un choix stratégique pour le climat

À compter du 1er juillet 2025, la Macif mettra un terme définitif à tout financement de nouveaux terminaux d’exportation de GNL. Cette décision fait suite à l’exclusion, fin 2024, des entreprises développant de nouveaux gisements pétroliers ou gaziers.

Alors que la multiplication des projets de GNL post-Ukraine pourrait entraîner l’émission de plus de 10 milliards de tonnes de CO₂ d’ici 2030, la Macif choisit clairement de ne pas soutenir cette dynamique incompatible avec ses objectifs climatiques.

« La Macif continue de tout mettre en œuvre pour une stratégie ISR volontariste. »Sabine Castellan-Poquet, Directrice des investissements de la Macif

La biodiversité, un pilier de la stratégie

Convaincue que la protection du vivant est indissociable de la transition écologique, la Macif poursuit ses engagements concrets. Elle a lancé en 2024 le fonds Macif Terre et Vivant, doté de 50 millions d’euros, avec un second investissement réalisé en juin 2025 dans la géothermie profonde (SMP Énergies).

En parallèle, une formation généralisée sur biodiversité et finance est déployée auprès des collaborateurs, en cohérence avec l’adhésion de la Macif au pacte international Finance for Biodiversity.

Une dynamique profondément ancrée dans l’ADN mutualiste de la Macif

Pilotée par le plan stratégique Impact Macif, la politique d’investissement responsable s’inscrit dans la raison d’être de la Macif : « Protéger le présent et permettre l’avenir, pour nous tous et les générations futures. »

Assureur préféré des Français en 2024, la Macif confirme qu’un acteur mutualiste peut être à la fois protecteur, performant et porteur d’un changement systémique en matière de finance durable.

Prix du Management Inspirant – Édition Paris 2025

Retour sur un événement marquant de Préventica Paris

Une édition mémorable ! Le salon Préventica Paris 2025 a tenu toutes ses promesses. Pendant plusieurs jours, les allées du salon ont été le théâtre d’un formidable rassemblement de professionnels passionnés par la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail. Avec des milliers de visiteurs et des exposants toujours plus nombreux et inspirants, l’événement a démontré une fois de plus son rôle central dans la transformation des environnements professionnels.

Parmi les temps forts, le Prix du Management Inspirant a mis en lumière les initiatives les plus innovantes en matière de management responsable. Ce prix distingue les projets concrets portés par des organisations qui placent la santé, l’inclusion et la qualité de vie de leurs collaborateurs au cœur de leur stratégie.

Voici les cinq Lauréats 2025, chacun porteur d’une démarche exemplaire, humaine et durable :

GROUPE PARTNAIRE – Intérim

Projet : “Une culture sécurité partagée, incarnée et audacieuse”
Représentants : David Herlem (DG) et Alexandre Lelong (QSE)
Portée par la direction générale, cette politique de sécurité transformante mise sur l’engagement collectif, l’exemplarité managériale et la responsabilisation de tous. À travers formations, audits ISO et diagnostics comportementaux, le projet ancre la sécurité comme un choix partagé, structurant et durable.

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE LA ROCHELLE – Collectivité territoriale

Projet : “Prévention des risques professionnels induits par le changement climatique”
Représentante : Pauline Martin (Conseillère prévention)
Pionnière, la collectivité anticipe les effets du climat sur les agents et la continuité du service public. Grâce à une méthodologie rigoureuse, elle identifie et adapte les pratiques pour faire face aux fortes chaleurs et autres bouleversements environnementaux. Un projet exemplaire de transition et de résilience publique.

L’HÔTEL ROYAL MONCEAU – RAFFLES PARIS – Hôtellerie/Restauration

Projet : “Regards croisés : santé, solidarité et inclusion”
Représentants : Pierre Vassal (DRH) et Cécile Evrard Mkavavo (QVCT)
Ce projet triptyque combine santé (examens visuels), inclusion (jeu immersif sur le handicap) et solidarité (action caritative). Il reflète un engagement sincère à faire de l’hôtel un espace où la diversité, l’écoute et le soin des collaborateurs deviennent des leviers de performance humaine.

ERI – BTP

Projet : “Prévention des TMS par des outils de manutention adaptés”
Représentants : François Lhoutellier (Président) et Souba Soundirampoulle (QSE)
Confrontée à la pénibilité dans les tunnels parisiens, ERI a investi dans des équipements de pointe (remorque sur mesure, chenillard télécommandé) pour réduire les risques de TMS. Une action concrète et efficace qui améliore les conditions de travail tout en valorisant les compagnons.

COLAS RAIL – Travaux Publics

Projet : “Plan santé et prévention des compagnons”
Représentante : Amélia Valente (Projets RH)
Un plan de santé globale qui agit sur le terrain : habitudes de vie, dépistages en chantiers, prévention individualisée. Grâce à des espaces anonymisés et accessibles, Colas Rail rapproche la santé du quotidien professionnel de ses compagnons. Une approche humaine, prédictive et engagée.

Préventica Paris 2025 a prouvé que la transformation des environnements de travail est en marche. Ces cinq projets primés illustrent l’incroyable dynamisme des organisations françaises pour allier performance, bien-être et sens collectif. Un grand bravo à tous les lauréats et à tous ceux qui font bouger les lignes du management inspirant !