Finance durable : un marché résilient et des infrastructures numériques en pleine mutation

finance durable

La finance durable s’impose plus que jamais comme un levier stratégique pour accompagner la transition écologique et numérique. Malgré un contexte mondial incertain, les volumes d’émissions, la diversité des instruments et l’essor de nouveaux besoins. Notamment liés à l’intelligence artificielle et aux data centers, témoignent d’un marché robuste et en transformation rapide.
S’appuyant sur les tendances observées sur les trois premiers trimestres de 2025. Ce nouvel article propose une analyse approfondie de l’évolution du secteur, du rôle croissant des institutions financières comme ING. Et des enjeux technologiques qui redessinent l’avenir de la finance verte.

La solidité du marché mondial de la finance durable en 2025

Le marché global de la finance durable confirme sa maturité. Les volumes d’émissions cumulés atteignent des niveaux proches du record de 2024. Dépassant largement ceux de 2023 malgré un environnement géopolitique complexe. Cette résilience apporte un signal clair : l’investissement durable n’est plus un segment de niche. Mais un pilier de financement structurant pour les entreprises, les États et les infrastructures critiques.

Des émissions soutenues et une diversité d’instruments

Les obligations vertes continuent de dominer, soutenues par une demande accrue pour des actifs tangibles contribuant à la transition énergétique. Elles restent la catégorie la plus recherchée par les investisseurs institutionnels.
Les prêts verts enregistrent également une croissance remarquable. Portés par des projets d’envergure internationale : énergie renouvelable, bâtiments bas carbone, infrastructures numériques performantes.

À l’inverse, certaines catégories connaissent un essoufflement ponctuel, comme les obligations sociales ou les instruments sustainability-linked. Ce recul relatif s’explique davantage par les conditions de marché que par une moindre appétence. Les fondamentaux restant solides et les entreprises poursuivant leurs trajectoires de décarbonation.

Des dynamiques régionales contrastées

Si l’Europe demeure le moteur historique de la finance durable, l’Asie-Pacifique affiche une progression continue depuis 2021. Portée par des taxonomies de transition plus claires et des stratégies nationales ambitieuses.
Les États-Unis voient leur marché dominé par les acteurs supranationaux et restent plus prudents du côté privé, dans un contexte politique volatil.

Partout, la multiplication des réglementations, la montée des risques climatiques. Et les engagements post-COP30 soutiennent une perspective positivement orientée pour 2026.

ING : une accélération marquée de ses financements durables

Sur les neuf premiers mois de 2025, ING franchit un nouveau cap avec 110 milliards d’euros mobilisés en financements durables. Cette progression de 29 % illustre une stratégie solide, structurée et orientée vers des secteurs clés de la transition.

Une montée en puissance des green loans

Pour la première fois, les green loans deviennent la catégorie la plus fréquemment utilisée par ING. Leur succès s’explique par l’appétit croissant des entreprises. Pour des solutions véritablement alignées sur leurs objectifs environnementaux.
● Déploiement massif des énergies renouvelables.
● Rénovation immobilière performante.
● Déploiement d’infrastructures numériques sobres.

L’augmentation des opérations concerne l’ensemble des zones géographiques. Avec un dynamisme particulier en APAC et un marché nord-américain stimulé par la croissance explosive des data centers.

ING France, un troisième trimestre exemplaire

En France, ING enregistre une série d’opérations structurantes : refinancements durables pour la SNCF, Invivo, le Groupe Avril ou encore Electra.
Plus de 20 opérations ont été réalisées au troisième trimestre, dont 70 % avec un rôle de coordinateur ESG, confirmant l’expertise locale de la banque et son positionnement central dans les financements responsables.

Des entreprises de plus en plus axées sur la création de valeur durable

Les dirigeants interrogés dans différentes études convergent : la durabilité n’est plus un centre de coût mais une source de performance économique.
Résilience, innovation produits, circularité, maîtrise des risques : intégrer des objectifs durables à la stratégie devient un facteur clé d’accès aux financements et d’avantage compétitif. ING accompagne ces démarches via des produits sur mesure et un conseil spécialisé.

Data centers : infrastructures clés et défi énergétique majeur

L’essor de l’intelligence artificielle, des usages numériques et du cloud fait des data centers l’un des plus grands sujets énergétiques de la décennie. Alors qu’ils représentent déjà une consommation considérable, leur capacité devrait croître de 130 % d’ici 2030.

Leur rôle central dans l’économie numérique

Indispensables à la vie quotidienne, les data centers fournissent la puissance informatique qui alimente :
● services bancaires en ligne
● systèmes hospitaliers
● applications industrielles
● plateformes d’IA générative

Ils ne sont plus seulement des espaces de stockage, mais le cœur battant d’une économie digitalisée.

Une évolution rapide des modes de financement

L’accélération de la demande pousse les investisseurs à réinventer leurs modèles.
Aux États-Unis, les titrisations adossées à des actifs (ABS) deviennent courantes pour des infrastructures matures.
L’Europe suit cette tendance : ING a ainsi co-structuré la première ABS en euros pour Vantage Data Centres, une opération de 640 millions d’euros.
Ces innovations financières permettent de financer simultanément la croissance du secteur et sa transformation durable.

Technologies sobres et efficacité énergétique

Les opérateurs s’orientent vers des solutions plus sobres :
● systèmes de refroidissement avancés
● puces photoniques plus économes
● recyclage des ressources
● implantation proche des parcs solaires ou éoliens

Le Power Usage Effectiveness (PUE) devient un indicateur central pour évaluer la performance durable des installations, pilotant les investissements et renforçant la compétitivité des opérateurs.

ING, un acteur global de référence

Avec plus de 200 opérations de financement dans ce secteur, ING est désormais l’un des leaders mondiaux du financement de data centers.
Ses financements green et sustainability-linked soutiennent des projets ambitieux, dont celui d’AirTrunk à Singapour : un data center hyperscale à haute efficacité énergétique, financé à hauteur de 2,24 milliards de dollars avec ING comme co-coordinateur de durabilité.

Les nouvelles frontières de la durabilité dans les data centers

Face à l’explosion de la demande énergétique, le secteur explore des solutions novatrices afin de réduire son empreinte et soutenir les territoires.

Production d’énergie sur site

Les géants du numérique investissent directement dans des projets énergétiques :
● solaire
● éolien
● nucléaire
● centrales à gaz avec captage de CO₂

Cette production locale sécurise l’alimentation et limite les pertes sur le réseau.

Flexibilité de la demande

Les data centers ajustent désormais certaines charges informatiques pour soulager les réseaux aux heures de pointe.
Google ou Aligned Data Centers expérimentent le décalage de tâches intensives ou l’intégration de grandes capacités de batteries.

Réutilisation de la chaleur

Un potentiel immense demeure dans le recyclage de la chaleur fatale des serveurs.
En Europe, des projets d’envergure émergent : le site norvégien de Google alimente déjà des usages locaux, illustrant les bénéfices pour les collectivités.

Une responsabilité grandissante

Si des défis subsistent, intermittence du renouvelable, limites techniques au décalage des charges, adaptation réglementaire, le rôle systémique du secteur devient évident.
Les data centers sont désormais au cœur de la transition énergétique, non seulement comme consommateurs mais comme contributeurs potentiels à la stabilité et à la décarbonation des systèmes énergétiques.

Conclusion

Entre la progression continue de la finance durable, l’engagement renforcé des acteurs financiers comme ING et la transformation profonde des infrastructures numériques, 2025 marque une étape décisive.
Les data centers, longtemps perçus comme de simples outils techniques, deviennent des leviers stratégiques de durabilité.
Cette convergence entre finance responsable, innovation technologique et transition énergétique redessine les priorités des entreprises et ouvre la voie à un modèle de croissance plus sobre, résilient et performant.

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Énergie citoyenne : un modèle d’investissement qui confirme sa solidité

Énergie citoyenne

Énergie citoyenne : l’essor des projets citoyens dans les énergies renouvelables démontre qu’un autre modèle économique est possible. Participatif, durable et ancré dans les territoires. En 2025, Énergie Partagée réaffirme cette conviction en annonçant pour la troisième année consécutive une progression de la valeur de ses actions et un versement de dividendes. Cette dynamique illustre la maturité croissante des projets financés. Et la pertinence d’un modèle où les citoyens deviennent acteurs directs de la transition énergétique.

Un investissement citoyen au cœur des territoires

Une mobilisation collective au service de l’énergie durable

Depuis 2010, Énergie Partagée Investissement met en mouvement l’épargne des citoyens pour financer des projets d’énergie renouvelable portés et gouvernés localement. Cette démarche s’appuie sur une vision claire : renforcer l’autonomie énergétique des territoires tout en garantissant une gestion démocratique des installations.
Plus de 190 projets ont ainsi été soutenus, couvrant des initiatives éoliennes, solaires, hydroélectriques ou encore de production de chaleur renouvelable. Une fois pleinement opérationnels, ils pourront alimenter l’équivalent de la consommation électrique de plus de 800 000 habitants. Un véritable levier pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et centralisées.

Des critères exigeants pour garantir l’impact

Les projets financés ne sont pas choisis au hasard. Gouvernance citoyenne, implication des collectivités, cohérence écologique, faisabilité technique et robustesse financière sont autant de conditions indispensables à leur sélection.
Cette rigueur est matérialisée par le Label Énergie Partagée, gage de transparence, de fiabilité et d’engagement environnemental. Ce cadre strict assure que chaque euro investi contribue effectivement à des installations utiles, durables et bénéfiques pour leur territoire.

Une performance qui reflète la maturité croissante des projets

Un prix de l’action en progression constante

L’année 2025 marque une nouvelle étape dans la valorisation du portefeuille citoyen. L’Assemblée générale du 24 novembre a validé une prime d’émission de 3 €, portant la valeur de l’action de 126 € à 129 €.
Cette hausse, stable depuis plusieurs années, traduit la consolidation progressive des projets. Une fois mis en service, leur rentabilité se stabilise, les risques diminuent et leur valeur intrinsèque augmente. Le modèle d’investissement citoyen démontre ainsi sa capacité à générer une rentabilité maîtrisée et durable.

Des dividendes versés pour la troisième année consécutive

La solidité financière permet aussi de redistribuer des dividendes. Pour l’exercice 2025, ils s’élèvent à 1,20 € brut par action et seront versés aux actionnaires inscrits au 30 juin 2025.
Cette distribution s’inscrit dans une politique équilibrée. Une part des bénéfices est reversée aux actionnaires. Tandis qu’une autre est conservée en réserve pour assurer une gestion prudente et préparer l’avenir.

Deux mécanismes complémentaires pour une valeur durable

La valeur du placement repose sur :

  • les dividendes, décidés chaque année et fondés sur les bénéfices réellement disponibles ;
  • les primes d’émission, qui reflètent l’appréciation de la valeur théorique des participations dans plus de 190 projets.

À mesure que les installations deviennent opérationnelles et sécurisent leurs revenus, leur valorisation progresse. Même si Énergie Partagée n’a pas vocation à revendre ses parts. Cette hausse traduit la montée en puissance des projets financés.
Comme le souligne Erwan Boumard, directeur d’Énergie Partagée. Cette dynamique montre qu’un investissement citoyen peut concilier création de valeur et bénéfices sociaux et territoriaux.

Un placement éthique, rentable et ouvert à tous

Une opportunité d’agir directement pour la transition énergétique

Avec 50 millions d’euros déjà investis dans des dizaines de projets partout en France. Énergie Partagée offre à chacun la possibilité de participer à la construction d’un modèle énergétique plus juste et local.
Souscrire à des actions, c’est soutenir des installations qui génèrent des retombées économiques locales. Favorisent l’emploi, renforcent la résilience des territoires et participent à la lutte contre le changement climatique.

Des revenus transparents issus d’un modèle responsable

Contrairement aux placements spéculatifs, le modèle repose sur une gouvernance transparente et une rentabilité raisonnable. L’objectif n’est pas la maximisation des profits. Mais la création d’un cercle vertueux : les citoyens financent des projets utiles, les projets créent de la valeur, cette valeur est partagée.
Accessible à tous, cet investissement permet de conjuguer engagement écologique, participation citoyenne et gains financiers mesurés.

À propos d’Énergie Partagée

Énergie Partagée est un mouvement national engagé pour l’énergie citoyenne. Il accompagne et finance les projets renouvelables portés localement par des collectifs et des collectivités.
Entreprise solidaire d’utilité sociale et labellisée Finansol, l’organisation fédère plus de 7 600 actionnaires citoyens et a déjà soutenu près de 200 projets depuis 2010, pour un montant global de 50 millions d’euros investis.

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COP30 : Belém, une COP qui déplace le centre de gravité de la transition mondiale

COP30

Dix ans après l’Accord de Paris, la COP30 s’est tenue à Belém, au cœur de l’Amazonie, dans un contexte international profondément fragmenté : absence remarquée des États-Unis en année électorale, rivalités géopolitiques accrues, tensions sur les chaînes d’approvisionnement critiques, et pressions économiques renforcées par la crise énergétique mondiale.
Dans ce climat contrasté, la Conférence ne débouche que sur un compromis minimal : les 194 parties ont adopté le “Multirão mondial”, un texte consensuel mais qui ne comporte ni trajectoire de sortie des combustibles fossiles ni engagements structurants sur les financements nouveaux.

Pourtant, l’essentiel n’était pas dans la salle des négociations. Belém marque une transformation silencieuse mais décisive : la transition quitte le terrain diplomatique pour s’ancrer dans l’économie réelle.

Un déplacement historique : moins d’annonces, plus d’exécution

Le Brésil, pays hôte, a mis en avant un “Action Agenda” recensant 117 plans allant bien au-delà des Pactes précédents. Ils couvrent six leviers systémiques :

  • énergie propre et mix décarboné,
  • protection des forêts et des océans,
  • agriculture régénératrice,
  • villes et infrastructures durables,
  • finance verte,
  • innovation et technologies de rupture.

Cette bascule consacre un changement de philosophie : la COP devient un lieu de coordination plus que de production de promesses.

Adaptation : l’enfant longtemps oublié qui prend enfin la tête d’affiche

Pour la première fois, l’adaptation a été placée au même niveau que la réduction d’émissions.
Trois avancées majeures ressortent :

  1. Objectif de tripler les financements d’adaptation d’ici 2035, avec une meilleure traçabilité.
  2. Création d’indicateurs globaux de résilience, destinés à harmoniser la mesure des vulnérabilités et des progrès nationaux.
  3. Entrée en fonctionnement opérationnelle du fonds “Pertes et Préjudices”, réclamé depuis plus d’une décennie par les pays les plus exposés.

Le signal est clair : la transition doit aussi protéger les populations et les infrastructures déjà frappées par les impacts climatiques.

Forêts, biodiversité et eau : la nature sort enfin de l’angle mort

Belém aura consacré la nature comme pilier stratégique de la transition.
Plus de 9,5 milliards de dollars ont été mobilisés pour les écosystèmes forestiers, dont 7 milliards dédiés au Fonds Amazonien brésilien.

Mais ce montant reste dérisoire face aux besoins structurels :

  • La déforestation, bien qu’en nette baisse en 2023 (près de 50 % de réduction), reste à des niveaux élevés.
  • Les écosystèmes critiques continuent de manquer de financements pérennes.
  • La biodiversité demeure sous-intégrée dans les modèles économiques.

La COP aura toutefois fait émerger un consensus inédit : la nature n’est plus un poste de dépense, mais un actif stratégique, indispensable à la sécurité hydrique, alimentaire et industrielle.

L’innovation en avant-scène : carburants durables, données climatiques et lutte contre la désinformation

Les avancées technologiques constituent un autre point fort de cette COP :

  • Le “Belém Pledge” vise à quadrupler la production mondiale de carburants durables d’ici 2035, soutenant la transition des secteurs difficiles à décarboner (aviation, maritime, fret).
  • Une déclaration sur l’intégrité des données climatiques a été signée, pour lutter contre la désinformation numérique et protéger la confiance du public.
  • Plusieurs pays ont annoncé des partenariats sur :
    • l’hydrogène bas carbone,
    • la capture et utilisation du CO₂,
    • les systèmes de monitoring satellitaire,
    • les modèles de risques climatiques pour les banques et assureurs.

Le message sous-jacent : la crédibilité scientifique devient une infrastructure essentielle de la transition.

Un monde fracturé : Nord–Sud, commerce, minerais critiques

Belém a aussi mis en lumière les nouvelles lignes de fracture :

1. Nord–Sud : la question du financement reste explosive

Les pays du Sud réclament un cadre clair sur :

  • la redistribution des financements,
  • les pertes et dommages,
  • la réforme de la fiscalité internationale (taxe maritime, jet privé, fossiles).

Rien de tout cela n’a réellement avancé dans le texte final.

2. Commerce mondial et minerais critiques

Les débats en coulisse sur :

  • le lithium,
  • le cuivre,
  • le nickel,
  • les terres rares,
    préfigurent les futures négociations sur la sécurisation des chaînes de valeur et les règles commerciales de la transition.

3. Diplomatie climatique : une multipolarité assumée

La Chine, l’Inde, le Brésil, l’Indonésie et l’Afrique du Sud ont présenté un bloc coordonné, affirmant un leadership climatique issu du “Global South”.
Une première depuis Paris.

Le rôle grandissant des entreprises et des villes

En marge des négociations, les coalitions d’entreprises et les villes ont multiplié les annonces concrètes :

  • engagements de chaînes logistiques décarbonées,
  • normes communes pour l’industrie lourde,
  • stratégies d’adaptation pour les ports et mégapoles,
  • plans d’investissement dans l’eau et les sols,
  • initiatives de transition alimentaire locale.

Les villes émergent désormais comme le nouveau moteur de l’action climatique, représentant plus de 70 % des émissions globales mais aussi la majorité des solutions concrètes.

Un message stratégique pour les investisseurs

Belém a rappelé avec force une réalité économique :
La nature conditionne la continuité des activités et la valeur à long terme des entreprises.

Les investisseurs commencent donc à intégrer :

  • dépendances aux forêts,
  • risques hydriques,
  • vulnérabilités des sols,
  • exposition aux minerais critiques,
  • risques physiques sur les actifs.

La logique évolue : protéger et restaurer la nature n’est plus un geste moral mais un acte de gestion des risques.

“la COP30 ouvre une nouvelle ère, Belém n’a pas produit de grand traité, mais elle marque une transition : la décennie 2025–2035 sera celle du concret, de l’exécution, de la résilience et des chaînes de valeur transformées.

La COP30 nous rappelle une vérité fondamentale :
La transition ne se fera pas sans la nature,
et la nature demeure le socle de toute création de valeur.”

nous exprime 
 Bruno Boggiani, CEO Strateggyz – Green Finance, en guise de conclusion.

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Le clin d’œil du Jury : des projets remarquables

prix green 2025

Prix Green 2025 – Le clin d’œil du Jury : des projets remarquables qui méritent le détour

Le Prix Green Finance 2025 a distingué ses lauréats officiels. Mais le jury a souhaité faire un clin d’œil particulier à plusieurs projets finalistes qui se sont hissés en short list.
Ces initiatives, ambitieuses, visionnaires et profondément alignées avec les valeurs du prix. Méritent d’être mises en lumière tant leur contribution à la transformation durable est notable.

Voici les projets qui ont retenu l’attention du jury, chacun pour des raisons fortes et évidentes.

STOA Infra & Energy 

STOA est une société qui finance et accompagne des projets d’infrastructures essentielles en Afrique, en Amérique latine et en Asie.
Sa nouvelle plateforme d’investissement a pour ambition de mobiliser des fonds auprès d’investisseurs professionnels de l’investissement et du secteur privé dans le cadre  du lancement d’un fonds SFDR Article 9 dédié aux infrastructures résilientes dans les géographies émergentes, tout en appliquant une approche ESG rigoureuse (sous condition de l’obtention des autorisations nécessaires – en cours).
STOA a le plaisir de présenter cette nouvelle initiative pour le prix Green Finance. 

DORVAL AM – Donner de la valeur à vos valeurs

Dorval AM consacre depuis 2021 un fonds entièrement dédié aux enjeux climatiques : Dorval European Climate Initiative (Article 9).
Le fonds finance des entreprises créatrices de solutions environnementales, et se distingue par sa double labellisation ISR et Greenfin, rare combinaison sur le marché.
Dans une démarche inclusive, Dorval reverse 10 % de ses revenus à des associations environnementales — un geste qui unit performance et engagement sociétal.

UFP – Projet PIVO : transformer l’Afrique de l’Ouest par l’investissement durable

Le Projet PIVO ambitionne d’attirer 500 millions de dollars d’investissements verts, sociaux et durables en Afrique de l’Ouest.
Il vise également à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à sensibiliser 20 millions de citoyens et professionnels aux bonnes pratiques écologiques.
Un programme d’envergure qui place l’impact, l’éducation et la finance durable au cœur de la transformation du continent.

AG2R LA MONDIALE – ALM Innovation : un modèle d’investissement à impact

ALM Innovation soutient des start-ups apportant des solutions opérationnelles à la transformation du Groupe et au mieux-être de ses clients.
Le dispositif réunit les trois piliers d’un investissement à impact : intentionnalité, additionalité et mesurabilité.
Une démarche qui illustre l’ambition d’AG2R LA MONDIALE de contribuer activement à un avenir durable et inclusif.

Avvene – L’ingénierie hydraulique fondée sur la nature

AVVENE conçoit les solutions hydrauliques et climatiques de demain en s’appuyant sur la nature plutôt que sur le béton.
Leur approche permet de gérer durablement les eaux pluviales, réduire les risques d’inondation et renforcer la résilience des territoires face au changement climatique.
Une innovation essentielle pour les villes confrontées à la montée des aléas climatiques.

Axylia – Le Score Carbone : mesurer la vraie rentabilité des entreprises

Axylia évalue la capacité des entreprises à payer leur facture carbone réelle, en convertissant les émissions (Scopes 1, 2, 3) en euros selon les données du GIEC.
Rapporté à l’EBITDA, ce “risque carbone” devient un indicateur clair, noté de A à F, révélant une rentabilité ajustée au coût réel du carbone.
Un outil simple, puissant et transparent, idéal pour piloter les stratégies ESG à horizon 2030.

Positive Impact Technologies – Funder : la plateforme qui accélère les connexions d’impact

Funder est une solution FinTech qui facilite, en quelques minutes, les mises en relation d’investissement alignées sur l’impact.
Elle permet aux organisations, réseaux d’investisseurs et fundraisers de digitaliser des introductions qualifiées, dans le respect de la confidentialité.
Un outil moderne, efficace et indispensable pour combler le multi-trillion impact investment gap.

Weissdorn SAS – Leadership durable par les neurosciences

Face au burn-out, à la crise de la santé mentale et à la fuite des talents hospitaliers, Weissdorn propose un modèle inédit de leadership durable fondé sur les neurosciences.
Le programme transforme émotions, paradoxes et vulnérabilités en leviers stratégiques pour une performance humaine et pérenne.
Une initiative essentielle pour renforcer l’attractivité, la fidélisation et la soutenabilité du secteur hospitalier.

Un clin d’œil du jury… et une reconnaissance méritée

Ces projets n’ont pas seulement été finalistes :
ils ont marqué le jury, chacun à sa manière, par leur sincérité, leur innovation, leur impact et leur vision long terme.

Ils méritent pleinement la lumière du Prix Green Finance 2025.
Et surtout : ils méritent que l’on parle d’eux — encore, et longtemps.

À lire aussi : Prix Green 2025 – Les Lauréats Officiels

Dorval European Climate Initiative — Investir pour transformer l’économie plutôt que pour la suivre

financement de l’économie circulaire

Le paysage financier européen se trouve à un moment charnière de son histoire.
Pendant des décennies, la finance a alimenté la croissance mondiale, accompagnant l’industrialisation, les innovations technologiques et l’essor des marchés. Mais désormais, une question prend le pas sur toutes les autres : cette croissance peut-elle continuer à exister sans détruire le vivant qui la rend possible ?

Transition climatique, épuisement des ressources, dérèglements extrêmes, demande citoyenne de transparence… La finance ne peut plus se contenter d’analyser les risques — elle doit devenir une partie de la solution. Non plus seulement financer ce qui fonctionne aujourd’hui, mais soutenir ce qui permettra au monde de fonctionner demain.

C’est précisément dans cette bascule que s’inscrit Dorval European Climate Initiative, fonds lancé fin 2021 par Dorval AM et géré par Laurent Trules, avec une mission claire : rediriger l’épargne vers les entreprises qui décarbonent réellement l’économie européenne.

Labellisé ISR & Greenfin, classé Article 9 SFDR, le fonds ne vise pas le compromis entre performance et climat — il démontre que l’un peut être le moteur de l’autre.

Financer la transition plutôt que la commenter

Les besoins mondiaux en investissements bas-carbone sont estimés à plus de 4 000 milliards d’euros par an d’ici 2030. Les politiques publiques seules ne suffiront pas. Les marchés financiers doivent prendre le relais — et vite.

Dorval European Climate Initiative s’est construit sur une conviction simple mais structurante :

 La transition ne se fera pas avec du capital passif.

Le fonds investit dans les entreprises qui réinventent l’économie — pas dans celles qui la maquillent. La sélection repose sur un processus exigeant, en quatre étapes :

  1. Définir l’allocation thématique selon les huit segments du label Greenfin
  2. Exclure strictement les entreprises incompatibles climat
  3. Évaluer triple filtre : climat → extra-financier → financier
  4. Constituer un portefeuille concentré de 40–50 convictions alignées Paris

Ces huit thématiques représentent les leviers concrets de transformation :

  • énergies renouvelables
  • technologies bas-carbone
  • éco-construction
  • mobilité propre
  • adaptation au changement climatique
  • agriculture & forêt
  • économie circulaire
  • industrie sobre & efficiente

Chaque entreprise financée n’est pas « neutre » — elle réorganise l’économie autour de la soutenabilité.

Un fonds acteur, pas spectateur

Dorval European Climate Initiative n’est pas un panier d’actions — c’est un outil d’influence.
Près de 200 engagements par an sont menés auprès des entreprises : dialogue structuré, participation aux AG, demandes d’objectifs SBTi, pression sur la transparence, exigence de trajectoire 1,5°C.

Le fonds n’observe pas la transition — il la pousse.

Les effets sont visibles à plusieurs niveaux :

BénéficiairesEffets
ClimatDécarbonation effective de l’épargne
InvestisseursPerformance solide & résiliente
EntreprisesAccélération des trajectoires climat
Société civileRedistribution via ONG

Une innovation solidaire : 10 % des frais reversés à des associations d’impact

Rare dans l’industrie financière, le fonds reverse 10 % de ses frais de gestion à la fondation EPIC pour soutenir deux ONG majeures :

 Blue Ventures → restauration marine & pêche durable
Justdiggit → régénération des sols & reverdissement de l’Afrique

Investir dans ce fonds, c’est financer des entreprises et financer le vivant.
La finance ne se contente plus d’allouer des capitaux — elle répare.

Une équation démontrée : rendement + réduction d’émissions

Après quatre ans d’existence, les résultats sont mesurés — et mesurables :

 +8,6 % de performance annualisée sur 3 ans
60 % de CA vert dans le portefeuille (vs 26 % pour l’univers)
Intensité carbone divisée par 2 par rapport au marché
Objectif : –7 % d’émissions CO₂/an
60 M€ d’encours déjà mobilisés
80 % d’entreprises alignées SBTi

Quand la finance climatique est sérieuse, elle peut surperformer.
Ce fonds prouve que l’investissement durable n’est pas un compromis moral — c’est une stratégie économique gagnante.

Ses résultats lui ont valu :

 Prix Climat — Carbon4 Finance
Prix Actions à Impact Environnemental
Référencement Avenir Climat (BPCE)
Distribution Fortuneo & Green-Got

La performance devient une conséquence de la transition — pas son obstacle.

Une ambition claire pour la décennie à venir

Dorval European Climate Initiative veut désormais changer d’échelle.

Objectifs 2025–2030 :

 Accélérer la part verte du portefeuille
Augmenter l’alignement Taxonomie
Étendre l’impact sur l’ensemble des marchés européens
Canaliser l’épargne vers les solutions bas-carbone
Contribuer à la standardisation climat dans la gestion d’actifs

Plus qu’un fonds, c’est un outil de transformation économique.
Il n’accompagne pas la transition — il l’accélère.
Et il ne minimise pas le risque climatique — il l’intègre.
Il ne suit pas la dynamique — il l’oriente.

Investir ici, c’est faire un choix

Un choix de modèle.
Et un choix de futur.
Un choix de réalité — pas de slogan.

Parce qu’une finance qui ne transforme pas, se contente d’attendre.
Et un monde qui attend, n’a pas d’avenir.

 En savoir plus

 Site web :
https://www.dorval-am.com/fonds/dorval-european-climate-initiative/

 Vidéo de présentation :
https://youtu.be/IZBPO9KLFuk

À lire aussi : Score Carbone Axylia® – Quand le carbone devient une donnée financière aussi lisible que le résultat net

Score Carbone Axylia® – Quand le carbone devient une donnée financière aussi lisible que le résultat net

marché du carbone

Il y a un avant et un après Score Carbone Axylia®. Avant, le carbone était une information périphérique, parfois floue, souvent éclatée dans des rapports ESG aux champs variables. Après, il devient un chiffre, un coût, un indicateur économique. Un élément aussi essentiel que le chiffre d’affaires ou l’EBITDA.

C’est l’ambition portée par Vincent Auriac, Président et fondateur d’Axylia, en créant le Score Carbone Axylia® : transformer les émissions de CO₂ en une métrique financière compréhensible par tous.

L’outil ne se contente pas de mesurer l’empreinte carbone : il la convertit en facture, et révèle la rentabilité nette de carbone d’une entreprise. Une ligne de lecture qui bouleverse la manière d’évaluer la performance.

Car désormais, une entreprise peut afficher un résultat financier positif, mais un score climat négatif.
Et l’inverse.

Traduire le CO₂ en euros – une révolution de simplicité

La force du Score Carbone Axylia® tient en une idée :
mettre le carbone au même niveau que les indicateurs financiers classiques.

La méthodologie repose sur les travaux du GIEC et intègre les scopes 1, 2 et 3, permettant d’évaluer l’empreinte carbone complète d’une entreprise sur l’ensemble de sa chaîne de valeur.
En déduisant la facture carbone de l’EBITDA, l’outil expose une vérité nouvelle :
une rentabilité avec carbone n’a pas la même valeur qu’une rentabilité sans carbone.

Cette conversion bouleverse la lecture classique du risque ESG.
Elle ne se contente pas d’informer – elle oblige à comprendre, à arbitrer, à choisir.

Une notation lisible, progressive, orientée transition

Score Carbone Axylia® classe les entreprises de A à F, mais il va bien plus loin que les notations climatiques existantes :
il intègre la dynamique des engagements à 2030, les trajectoires de décarbonation et les efforts crédibles de transformation.

• A : modèle aligné
• B à D : transition engagée mais perfectible
• E-F : fragilité climatique majeure

La note cesse d’être une photographie figée : elle devient une trajectoire mesurable, un encouragement au mouvement, un outil de pilotage clair pour l’investissement responsable.

Parce que la transition n’est pas un état, c’est un chemin, et ce score rend ce chemin visible.

Un étalon de transparence : vérité 40, l’indice qui change la donne

L’impact de l’outil ne s’arrête pas à la notation.
Il alimente l’indice Vérité 40, un classement inédit regroupant les entreprises françaises les plus rentables et les plus sobres en carbone.

Vérité 40 n’est pas une alternative spéculative.
C’est une nouvelle définition de la performance.

Transparence carbone
Rentabilité ajustée
Trajectoire alignée avec l’Accord de Paris

Un certificat adossé à l’indice est déjà investi à hauteur de 10 M€, et un fonds double de volume est en lancement.
La finance ne regarde plus seulement le résultat trimestriel –
elle valorise la vérité climatique.

Un outil pour les investisseurs, les entreprises et les citoyens

Le Score Carbone Axylia® touche l’ensemble de la chaîne de valeur financière :

ActeursUtilité
Investisseurs institutionnelsarbitrer, filtrer, orienter les capitaux
Entreprises cotéespiloter & communiquer sur leur transition
Gestionnaires d’actifs & conseillerscomparer, scorer, sélectionner
Épargnantscomprendre simplement l’impact réel de leur argent

Il apporte une unité de mesure commune, un langage accessible pour un sujet trop longtemps technique.
Il ne s’agit plus de déclarer une politique climat, mais d’en démontrer l’effet concret sur la performance.

Ce score ne note pas seulement les intentions :
il valorise les preuves.

Reconnaissance institutionnelle et adoption croissante

La démarche Axylia n’est pas une curiosité théorique : elle est déjà un repère.

Son score est présent dans
le Guide de la Décarbonation de l’Institut de la Finance Durable (2024),
le Global Risks Report du World Economic Forum (2025),
le Rapport Quinet sur l’évaluation environnementale (2025),
ainsi que dans Le Monde, Les Échos, L’Info Durable, La Tribune, Challenges.

Axylia est par ailleurs
certifiée B Corp,
lauréate Or des Ekopo Awards dans la catégorie Innovation Responsable,
Prix de l’Innovation au Coupole de l’Audace (Agefi, 2023).

Ce n’est plus une idée émergente.
C’est un outil qui s’impose.

Un futur où rentabilité et climat ne seront plus dissociables

Les retombées à venir sont vastes :

un effet d’entraînement sur les trajectoires carbone
une meilleure allocation des capitaux vers les entreprises sobres
une standardisation de la mesure carbone financière
une réduction mesurable des émissions financées dans les portefeuilles

Si demain la finance veut être crédible, elle devra intégrer le carbone comme une composante comptable.
Non pas un « à-côté », mais une valeur à part entière.

Le Score Carbone Axylia® n’attend pas ce futur —
il le rend possible aujourd’hui.

Pourquoi ce projet mérite d’être sous les projecteurs de la finance durable ?

parce qu’il convertit le CO₂ en valeur économique lisible
parce qu’il rapproche rentabilité et vérité climatique
parce qu’il donne du pouvoir aux épargnants
parce qu’il réoriente concrètement les flux financiers
parce qu’il fait de la transparence un standard

Score Carbone Axylia® n’améliore pas seulement l’information.
Il change la grille de lecture du marché.

Il transforme la question « Combien l’entreprise gagne ? »
en « Combien gagne-t-elle vraiment, une fois le carbone compté ? »

Une bascule historique.

En savoir plus

Site web : https://scorecarbone.com/
Vidéo de présentation : https://youtu.be/-rKvgeLYC2A?si=AtSAAhl_Zv7pzex-

À lire aussi : AVVENE – lorsque l’ingénierie hydraulique devient la première ligne de défense climatique

AVVENE – lorsque l’ingénierie hydraulique devient la première ligne de défense climatique

L’eau en danger

Il existe des bureaux d’étude qui calculent, dimensionnent, exécutent.
Et il existe ceux qui repensent le rapport de la ville à l’eau, au sol, à la chaleur, au vivant.
AVVENE fait partie de ces pionniers.

Née de 16 années d’expérience en gestion de l’eau et ingénierie environnementale, la structure fondée par David Nazaries ne se contente pas d’apporter des solutions. Elle porte une transition.
Une nouvelle façon de concevoir le territoire : sobre, résiliente, hydrologiquement cohérente et climatiquement préparée.

Dans un monde où les pluies extrêmes deviennent plus fréquentes, où l’urbanisation accélère le ruissellement, où les températures s’élèvent chaque année davantage, AVVENE place une idée forte au centre : l’eau n’est pas un risque – elle devient un outil, si l’on sait la comprendre, la stocker, l’infiltrer, la rendre au sol.

Ce n’est plus seulement l’ingénierie hydraulique telle qu’on la connaissait.
C’est l’ingénierie du futur climatique.

Transformer l’adaptation en standard, pas en exception

Pendant des décennies, l’aménagement urbain s’est construit sur un régime pluviométrique passé.
Sur des moyennes obsolètes.
Sur une stabilité qui n’existe plus.

Avec AVVENE, le paradigme s’inverse.

Ce bureau d’ingénierie met fin à la logique du « reproduire ce qui existait » pour entrer dans celle du « concevoir pour ce qui vient ».
Son approche mêle hydrologie, climatologie, biodiversité et gouvernance territoriale pour produire des projets qui absorbent plutôt que subir.

Quatre piliers structurent sa méthodologie :

PiliersObjectif
Dimensionnement hydraulique futuristeS’adapter aux pluies de demain, pas d’hier
Gestion de l’eau fondée sur la natureInfiltration, désimperméabilisation, dépollution
Approche territorialeBiodiversité + usages + climat réunis dans un même plan
Modélisation & innovation numériqueOutils pluie-débit, bilans carbone, aide à la décision

Ici, une chaussée drainante ne vaut pas que pour son efficacité technique — elle devient un corridor biologique.
Un parc inondable n’est pas une contrainte — c’est un réservoir de fraîcheur urbaine.
Une nappe réalimentée n’est pas un résultat — c’est une ressource vivante.

L’eau, enfin, reprend sa place dans le cycle.

AVVENE : relier science, nature et décision publique

L’un des atouts majeurs du projet réside dans sa capacité à parler plusieurs langues : celle des élus, des hydrologues, des climatologues, des habitants, des urbanistes.
L’ingénierie n’est plus un document technique.
Elle devient une stratégie.

Car AVVENE ne vend pas uniquement du calcul.
Il propose une vision — et des solutions pragmatiques pour la concrétiser.

Le bureau intervient auprès des :

Collectivités territoriales : communes, intercommunalités, syndicats d’eau
Aménageurs & urbanistes : ZAC, renouvellement urbain, grands projets
Habitants : confort thermique, cadre de vie, réduction du risque inondation
Écosystèmes naturels : sols vivants, zones humides restaurées, trames vertes
Institutions publiques : Agences de l’eau, métropoles, département, région

L’enjeu n’est pas seulement de protéger.
L’enjeu est d’habituer le territoire à respirer avec l’eau, et non contre elle.

Une démarche déjà éprouvée dans des projets majeurs

AVVENE est jeune dans sa forme, mais mature dans son ADN.
Les méthodes qui constituent aujourd’hui le cœur du bureau ont été déployées durant près d’une décennie au sein d’Artelia et sur des projets structurants qui ont déjà marqué des territoires.

Quelques références significatives :

  • ZAC Paris Rive Gauche
  • ZAC de Moulon à Saclay
  • ZAC Croix de l’Orme
  • Extension du T1 à Colombes
  • Tramway C au Havre & T3 Ouest
  • Réaménagement des mails d’Orléans – Réenchantons les Champs
  • Berges de l’Oise – projet d’adaptation écologique

Partout, un fil conducteur : anticiper au lieu de réparer, infiltrer plutôt qu’évacuer, désimperméabiliser plutôt que canaliser.
Chaque opération devient un laboratoire, chaque territoire une preuve.

AVVENE n’inaugure donc pas une idée —
il institutionnalise une pratique, et l’amène à l’échelle.

2026 : l’année du passage à l’action

L’ambition ne se limite pas au diagnostic.
En 2026, AVVENE lancera ses premiers projets pilotes, en partenariat avec des collectivités et gestionnaires publics.
Objectif : démontrer que l’ingénierie sobre et écologique peut être :

 plus résiliente face aux orages
moins coûteuse sur le long terme
meilleure pour les sols, l’eau, la biodiversité
bénéfique pour les habitants en confort thermique

Le modèle repose sur une certitude :
l’adaptation coûtera toujours moins cher que la réparation.

Un territoire qui infiltre, qui rafraîchit, qui stocke — est un territoire qui dure.

Pourquoi AVVENE mérite l’attention du monde de la finance durable ?

Parce que le climat est une réalité.
Et parce que l’eau est un levier, pas un danger.
Parce que les infrastructures climatiques s’inventent maintenant — ou ne seront plus possibles demain.

AVVENE coche toutes les cases d’un projet à suivre :

  • alignement total avec ODD 6, 11, 13, 14 & 15
  • approche fondée sur la nature et sur la donnée
  • réponse directe à l’augmentation des pluies extrêmes
  • apaisement urbain, rafraîchissement, réhydratation des sols
  • transition écologique opérationnelle et exploitable immédiatement

Peu de projets proposent une transformation si structurelle.
Et peu ont la capacité d’accélérer un changement réel dans les pratiques d’aménagement.
Peu parlent eau, vivant et climat avec autant de cohérence.

AVVENE est l’un de ceux-là.

L’ingénierie était hier un outil technique.
Elle devient aujourd’hui un acte écologique.
Elle sera demain un rempart climatique.

Et AVVENE entend en être un pilier.

À lire aussi : ALM Innovation – Le fonds qui transforme l’innovation en solutions utiles pour la société

ALM Innovation – Le fonds qui transforme l’innovation en solutions utiles pour la société

ALM Innovation

Il y a des fonds qui observent l’innovation.
Et il y a ceux qui la propulsent, lui donnent de l’oxygène, du terrain, des horizons.
ALM Innovation s’inscrit clairement dans la deuxième catégorie.

Créé en 2019 au sein du groupe AG2R LA MONDIALE, le fonds porte une conviction simple, presque évidente : l’avenir ne se prédit pas, il s’investit.
Sous l’impulsion de Laurent Charon, Directeur, ALM Innovation soutient les entrepreneurs qui imaginent des solutions capables d’améliorer la santé, l’inclusion, les usages financiers et la qualité de vie des générations futures.

Avec une capacité d’investissement de 40 millions d’euros, le fonds accompagne des startups françaises en phase d’amorçage ou de croissance, avec un objectif clair : faire émerger des solutions concrètes, testées, mesurables et alignées avec la vision 2030 d’AG2R LA MONDIALE.

Une réponse structurante pour accélérer les innovations à fort impact

La plupart des innovations meurent avant d’avoir rencontré leur marché.
Pas faute d’idées, mais faute d’accompagnement, de financement, de premiers clients.
ALM Innovation intervient exactement à cet instant fragile où tout se joue.

Le dispositif soutient les jeunes entreprises de manière active, avec des investissements initiaux allant de 100 000 € à 2 millions d’euros, assortis de la possibilité de renforcer l’appui lors de tours suivants.
La prise de participation reste minoritaire, mais stratégique : l’objectif n’est pas de contrôler, mais de propulser, d’accélérer, d’ouvrir des portes plutôt qu’enfermer dans des cadres.

En six ans, le fonds a structuré un portefeuille vivant, agile, territorialement ancré :
13 participations actives, 315 emplois, 18 investissements réalisés depuis la création.
Des chiffres qui traduisent une dynamique, pas une présence passive.

Six axes d’investissement pour répondre aux défis sociaux majeurs

ALM Innovation ne finance pas l’innovation pour l’innovation.
Il finance l’innovation qui résout, qui protège, qui améliore.
Six domaines prioritaires guident les choix du fonds, tous liés à la transformation de la société :

E-santé – pour une prévention et un accompagnement plus accessibles
FinTech & InsurTech – pour simplifier l’épargne et l’assurance
RegTech – pour sécuriser les organisations et fluidifier le réglementaire
Bien vieillir – parce que la longévité doit rester synonyme de dignité
Efficacité opérationnelle – IA, automatisation, optimisation responsable
Inclusion & impact social – droits, accès, protection des plus vulnérables

Ces axes ne sont pas des tendances de marché.
Ce sont des besoins humains fondamentaux.
ALM Innovation choisit de les adresser avec lucidité et ambition.

L’innovation qui se teste et se confronte au réel

Ce qui distingue le fonds n’est pas seulement son capital, mais sa capacité à mettre l’innovation à l’épreuve des usages.
Pas dans cinq ans. Maintenant.

Grâce à son espace collaboratif Les Trouvailles de Pat’, startups, clients et équipes internes expérimentent ensemble.
Les idées deviennent des prototypes.
Les prototypes deviennent des solutions.
Et 70 % de ces tests débouchent sur une application commerciale — un taux d’activation rare dans l’écosystème.

Ici, l’innovation ne reste pas en PowerPoint.
Elle se mesure, s’observe, se déploie.

Goodvest – l’exemple d’une montée en puissance positive

Certaines trajectoires résument mieux qu’un graphique ce que le fonds permet.

Goodvest, fintech engagée pour une épargne bas carbone, a bénéficié d’un accompagnement structurant via WILCO, puis d’une entrée au capital par ALM Innovation.
Résultat : 15 000 épargnants, 200 millions d’euros orientés vers des investissements compatibles avec l’Accord de Paris, un premier rapport d’impact couvrant les ODD 6, 7, 13, 14 et 15, et une levée de 12 millions d’euros à laquelle AG2R LA MONDIALE a participé.

Une idée, devenue plateforme, devenue impact financier et écologique.

Un modèle d’innovation circulaire et gagnant pour tous

La démarche repose sur une logique claire — et rare :
que chaque acteur y gagne.

Pour le clientaccès à de nouveaux services, testables en conditions réelles
Pour la startupvisibilité, premiers déploiements, réseau solide
Pour AG2R LA MONDIALEdiversification, innovation intégrée, montée en expertise

Cette mécanique ne génère pas que de l’innovation.
Elle génère de l’adoption.
De l’usage.
Du concret.

Un écosystème qui fait circuler les idées, le capital et la connaissance

ALM Innovation cultive un réseau actif avec incubateurs, accélérateurs, chercheurs et fonds partenaires.
Parmi eux, WILCO, acteur clé qui reçoit près de 1000 dossiers par an, aide à filtrer les projets prometteurs et à structurer leur modèle économique.
Résultat : un dealflow riche, diversifié, aligné avec les enjeux du groupe.

Cinq participations ont déjà été cédées avec succès — preuve que l’accompagnement crée de la valeur.
Et deux nouveaux investissements récents — Ensweet (rééducation cardiaque) & ALEPH (cybersécurité) — montrent que le fonds reste en expansion continue.

Changement d’échelle – l’ambition des années à venir

L’objectif n’est pas la quantité, mais la transformation.
Les années à venir seront celles de l’intensification :

 plus d’expérimentations terrain
plus de solutions déployées à grande échelle
plus d’impact mesurable pour les clients comme pour la société

ALM Innovation ne cherche pas à multiplier les projets.
Il cherche à multiplier les résultats.

Pourquoi ALM Innovation doit être vu, compris et soutenu

Parce qu’il propose un modèle où :

 la finance devient un accélérateur d’utilité publique
l’innovation rencontre l’usage réel, pas le concept
les startups accèdent au marché, pas seulement aux fonds
l’impact social et technologique progresse ensemble
l’investissement crée des solutions, pas uniquement du rendement

ALM Innovation ne regarde pas le futur.
Il le fabrique, pièce après pièce, collaboration après collaboration.

En savoir plus

Site web : https://www.ag2rlamondiale.fr/groupe/nos-engagements/placer-le-client-a
Vidéo de présentation : https://www.youtube.com/watch?v=KBUgr9vy7xI

À lire aussi : Leadership durable par les neurosciences – un nouveau modèle de gouvernance hospitalière pour réconcilier performance, santé mentale et soutenabilité humaine

Leadership durable par les neurosciences : un nouveau modèle de gouvernance hospitalière pour réconcilier performance, santé mentale et soutenabilité humaine

neurosciences

Dans les hôpitaux français, la crise n’est plus conjoncturelle. Elle est structurelle, profonde, durable. Elle se lit dans les chiffres, mais surtout dans les visages.
Burn-out, démissions, fatigue morale, effondrement du sens, difficultés de recrutement : le système de soins est sous tension permanente, au point que la question n’est plus comment améliorer l’hôpital, mais comment assurer sa soutenabilité sociale dans le temps.

Face à cette situation, beaucoup de plans de réforme ont ciblé les processus, les flux, les organisations. Trop rarement, on a travaillé sur l’humain, le facteur central de la qualité du soin : ceux qui soignent, qui coordonnent, qui décident, qui tiennent debout l’institution quand elle vacille.

Et s’il existait une autre manière de diriger un hôpital ?

Une manière qui ne cherche pas à compenser l’épuisement, mais à le prévenir ; qui ne se contente pas de retenir les talents, mais de leur donner envie de rester ; qui dépasse le management rationnel pour intégrer les dynamiques émotionnelles, cognitives et collectives qui façonnent les décisions humaines ?

C’est précisément l’ambition portée par Weissdorn SAS, sous la direction de Marie-Victoire Chopin, avec un programme inédit qui s’impose comme une réponse structurante à la crise de gouvernance actuelle :

Leadership durable par les neurosciences — l’avenir du management hospitalier.

Une crise à trois dimensions qui exige un changement de modèle

Le projet part d’un constat incontestable :

1. La santé mentale des soignants est fragilisée

Fatigue psychique, surcharge émotionnelle, exposition permanente à la souffrance, absence de régulation collective.

2. La fuite des talents s’accélère

Recruter coûte cher. Remplacer fatigue. Former, encore et encore, consomme des ressources humaines et financières non soutenables.

3. Le pilotage hospitalier repose encore trop sur des logiques rationnelles

Normes, tableaux de bord, flux — mais peu de prise en compte des mécanismes invisibles : croyances, peurs, émotions, biais cognitifs, dynamique collective.

Réformer les processus sans transformer les personnes ni la culture, c’est soigner le symptôme sans traiter la cause.

D’où la proposition centrale du programme :
faire entrer les neurosciences dans la gouvernance hospitalière.

L’innovation clé : unir science du cerveau et soutenabilité des ressources humaines

Le programme repose sur deux fondations conjointes :

 1. Neurosciences & psychologie comportementale

  • analyser comment un cadre décide en situation de stress
  • comprendre l’impact des émotions sur la qualité relationnelle
  • apprendre à repérer les croyances qui freinent ou stimulent l’action
  • développer l’intelligence émotionnelle et cognitive des leaders

Il ne s’agit pas d’enseigner la gestion, mais le fonctionnement du cerveau humain en contexte hospitalier.

 2. GRH durable & soutenabilité du capital humain

 fidélisation et attractivité des talents
sécurité psychologique comme ressource stratégique
développement des compétences en continu
réduction structurelle du turnover et du coût du recrutement

Ce n’est plus un management de crise, c’est un management durable.

Un parcours pédagogique progressif en 3 niveaux d’intégration

La formation s’articule en trois étapes successives, chacune transformant le rapport du leader à lui-même, à l’équipe, puis à l’organisation.

1- Se comprendre soi-même

• régulation émotionnelle
• identification des croyances limitantes
• alignement posture / identité professionnelle

Parce qu’on ne peut pas diriger durablement sans être piloté par des ressorts internes stables.

2- Construire des collectifs solides et autonomes

• sécurité psychologique
• prévention des conflits invisibles
• gestion paradoxale du soin (urgence / qualité / ressources limitées)
• développement des talents au lieu de remplacement permanent

Un service stable n’est pas celui où tout va bien, mais celui où l’on sait traverser ensemble ce qui va mal.

3- Incarner une gouvernance durable

• pilotage avec incertitude
• santé mentale intégrée comme KPI
• culture d’apprenance continue
• transformation douce mais irréversible des pratiques managériales

Chaque participant réalise un projet ESG in Action, appliqué à son établissement. Pas de théorie : de l’impact réel.

Impact attendu – mesurer l’humain comme un actif stratégique

Le programme prévoit des conséquences tangibles :

 Social & organisationnel

– réduction du burn-out
– baisse du turn-over
– fidélisation des professionnels du soin
– augmentation du sentiment d’appartenance
– apaisement relationnel et recul du stress collectif

Un hôpital où l’on reste parce qu’on s’y sent protégé.

 Environnemental (effet indirect mais majeur)

Réduire le turnover, c’est :

• moins de recrutements en boucle
• moins de formation compensatoire récurrente
• une optimisation des ressources et du temps
• un système plus sobre, moins énergivore socialement

 Gouvernance & performance

• intégration de la santé mentale dans les indicateurs ESG
• valorisation de l’hôpital comme employeur attractif
• décisions moins impulsives, plus rationnelles, plus humaines
• une gouvernance qui protège le soin au lieu de l’épuiser

L’humain devient la ressource première de performance durable.

Pourquoi c’est une rupture profonde — et nécessaire

Aucune formation hospitalière n’avait jusque-là intégré :

– les neurosciences du leadership
– la psychologie clinique appliquée au management
– la gestion durable des ressources humaines
– un ancrage spécifique au terrain hospitalier

C’est une première, et une réponse à une tension que tous les hôpitaux connaissent :
comment maintenir l’exigence de performance lorsque l’humain s’épuise ?

Ici, l’objectif n’est pas d’obtenir plus avec moins, mais mieux avec ceux qui restent.

Premiers résultats observés — des signaux forts

Les expérimentations déjà menées ont révélé :

 prise de conscience majeure de l’impact émotionnel sur la décision
mise en place de rituels d’équipe de régulation collective
réduction du stress perçu
cohésion renforcée dans les services participants

À moyen terme :
• baisse attendue du burn-out & de l’absentéisme
• attractivité des postes améliorée
• meilleure qualité des soins par continuité des équipes

À long terme :
• intégration de la santé mentale dans les reporting ESG
• résilience collective accrue
• transformation progressive mais systémique du modèle hospitalier

Le leadership durable devient un pilier de gouvernance.

 En savoir plus

 Livre associé à la méthode :
https://shop.elsevier.com/books/strategies-manageriales-et-accompagnement-dans-les-structures-de-soins/chopin/978-2-294-77999-2

 Site web :
https://shop.elsevier.com/books/strategies-manageriales-et-accompagne

À lire aussi : Finance Watch – Pour une régulation bancaire qui anticipe le risque climatique et sécurise l’avenir financier européen

Finance Watch : pour une régulation bancaire qui anticipe le risque climatique et sécurise l’avenir financier européen

La finance durable

En 2015, lors d’un discours désormais historique, Mark Carney alertait sur la « tragédie des horizons » : un système financier qui raisonne au trimestre, face à un climat qui se transforme sur des décennies. Entre ces deux temporalités, un vide dangereux s’est créé. Les données scientifiques s’accumulent, les rapports s’alignent, la transition énergétique apparaît inévitable, mais les flux financiers tardent à basculer.

Dix ans plus tard, ce diagnostic reste d’une actualité troublante. Les banques européennes, pourtant engagées dans des stratégies net-zéro, continuent de financer le secteur fossile à hauteur de 1 600 milliards de dollars d’actifs à haut risque. Les modèles économiques internes sous-estiment fortement les points de bascule climatiques, les projections ne prennent pas toujours en compte les risques extrêmes, et les analyses prudentielles demeurent fondées sur des historiques qui ne reflètent plus la réalité physique future.

Face à cette inertie systémique, Finance Watch porte une proposition structurante, ambitieuse et désormais incontournable : intégrer le climat comme risque financier majeur dans les règles prudentielles bancaires, afin de protéger l’épargne, stabiliser le système et réorienter l’investissement vers les énergies durables.

L’idée fondatrice du projet est simple mais révolutionnaire : le climat n’est pas un enjeu extra-financier — c’est un risque financier. Et tant que ce risque ne sera pas reconnu par la régulation bancaire, la transition dépendra d’engagements volontaires insuffisants face à l’urgence.

Un changement de cadre : passer de la transparence à la prévention

Depuis 2018, la majorité des réformes ont porté sur la transparence : reporting ESG, publication des expositions fossiles, taxonomie européenne, stress-tests climatiques. Cette étape était indispensable, mais insuffisante. On ne sécurise pas la finance en l’informant d’un risque ; on la sécurise en la protégeant du risque.

Finance Watch plaide donc pour un cadre macroprudentiel climatique, basé sur l’augmentation graduelle des fonds propres pour les expositions fossiles.
Concrètement, les banques doivent disposer de capital supplémentaire pour faire face à une perte de valeur probable, imminente et scientifiquement documentée sur les actifs carbonés.

Cette mesure aurait trois effets immédiats :

  1. Réduire l’attractivité financière des actifs fossiles.
  2. Protéger la stabilité bancaire contre un choc de transition brutal.
  3. Accélérer le transfert des capitaux vers l’énergie propre et résiliente.

C’est une logique de santé publique appliquée à la finance : anticiper plutôt que subir.

Un dispositif réaliste, mesuré, et économiquement viable

Contrairement à certaines idées reçues, renforcer les exigences de capital ne signifie pas limiter le crédit à l’économie. Les études menées par Finance Watch montrent que quelques semaines de rétention de bénéfices suffiraient aux banques européennes pour constituer le coussin climatique nécessaire sans diminuer l’octroi de prêts.

En 2022, le rapport A Safer Transition for Fossil Banking confirme la faisabilité technique et économique de la proposition.
En 2023, le rapport A Trillion Dollars of Climate Risk révèle l’ampleur du risque systémique si rien n’est fait :

 Les bilans bancaires sont exposés à des actifs dont la valeur pourrait s’effondrer.
Les modèles climat-finance sous-estiment drastiquement les impacts physiques futurs.
Sans régulation, la transition pourrait produire un choc systémique comparable à 2008 — mais climatique.

Nous ne sommes pas face à un scénario théorique. Nous sommes face à une probabilité modélisée.

2026 : la fenêtre politique à ne pas manquer

L’Union européenne s’apprête à réviser son cadre prudentiel bancaire. C’est l’occasion historique d’introduire des coussins climatiques systémiques, outils destinés à encadrer progressivement la désensibilisation aux actifs fossiles.

Cette réforme pourrait :

• sécuriser l’épargne et la stabilité des bilans,
• réduire le risque d’effondrement massif d’actifs carbonés,
• réorienter l’investissement vers les infrastructures bas-carbone,
• restaurer la crédibilité de la finance durable dans un contexte de backlash.

Car oui, nous sommes dans une phase de tension politique.
Certains secteurs contestent la finance verte, d’autres dénoncent une inflation réglementaire.

Finance Watch répond avec une approche pragmatique, chiffrée, défendable :
le risque climatique n’est pas un sujet idéologique — c’est un sujet de stabilité financière.

Un projet déjà opérationnel — avec des avancées mesurables

Finance Watch ne se limite pas à une vision.
Elle agit, influence, fédère et transforme.

Résultats obtenus :

  • Création d’une coalition de plus de 130 experts de la société civile
  • Animation de la campagne internationale One for One
  • Mobilisation mondiale autour du Manifeste de Bâle (BRI 2023)
  • Plans de transition prudentiels obligatoires pour les banques européennes
  • Mandat des superviseurs sur l’intégration ESG dans la réglementation
  • Amélioration de la fonction de dommage dans les scénarios NGFS (Phase V)

Chaque avancée rapproche d’un système financier qui anticipe le climat au lieu de le subir.

Pourquoi cette réforme pourrait devenir un tournant historique

Parce qu’elle attaque le problème à la racine.
Et parce qu’elle aligne les incitations.
Parce qu’elle fait du risque climatique un facteur de capital.

Si le risque coûte plus cher, le capital se déplace.
Et si le capital se déplace, la transition s’accélère.
Si la transition s’accélère, nous réduisons l’ampleur du choc futur.

C’est un cercle vertueux simple — mais structurant.

Finance Watch ne propose pas un outil de communication.
Elle propose une infrastructure réglementaire de stabilité future.

 En savoir plus

 Site web : https://www.finance-watch.org/
Vidéo : https://youtu.be/uFaQs9XCvus?si=icE7PeG7GAXJmpv6&t=116

À lire aussi : Énergie Partagée — Financer l’énergie citoyenne autrement, pour accélérer la transition là où elle naît : dans les territoires