Énergie Partagée : financer l’énergie citoyenne autrement, pour accélérer la transition là où elle naît : dans les territoires

Énergie Partagée

Il existe des parcs éoliens dessinés dans des bureaux ministériels, portés par des industriels mondiaux.
Et puis il existe un autre modèle : celui qui se construit depuis les communes, les toitures, les fermes, les écoles et les mains de ceux qui y habitent.
Là où l’énergie n’est pas un produit, mais un bien commun.

C’est ce modèle qu’Énergie Partagée développe depuis plus de dix ans.
Une vision claire : faire de la transition énergétique une aventure citoyenne, construite, financée et gouvernée collectivement.
Au lieu d’attendre que l’énergie renouvelable descende d’en haut, le mouvement a choisi l’inverse : partir du terrain, des villages, des bassins de vie.
Transformer les habitants en producteurs d’énergie plutôt qu’en simples consommateurs.

 En 2025, 173 projets citoyens d’énergie renouvelable ont été financés.
Ce n’est pas une statistique — c’est la preuve que l’énergie citoyenne est devenue un pilier de la transition française.

Mais après quinze ans d’existence, un constat s’impose :
Le modèle fonctionne, il a prouvé sa robustesse, mais il doit maintenant changer d’échelle.

Un moteur solide… qui doit s’adapter à une nouvelle vitesse

Les premiers projets citoyens se montaient en plusieurs années, avec des montages financiers simples, des règles stables, des risques limités.
Aujourd’hui, la réalité est différente :

• les projets doivent se financer plus vite
• les phases amont sont plus coûteuses et risquées
• les modèles hybrides se multiplient (mix public/privé/citoyen)
• certaines technologies nécessitent un investissement plus précoce

Pour que les citoyens puissent continuer à être acteurs — et pas spectateurs — du système énergétique, le financement doit évoluer.
Il ne suffit plus de collecter l’épargne : il faut inventer de nouveaux outils pour la déployer autrement.

C’est là qu’apparaît le cœur du nouveau projet :

Développer une nouvelle génération de mécanismes financiers citoyens

Un nom existe déjà pour cette nouvelle architecture de financement :

 CEFS — Community Energy Financing Schemes
Des outils conçus pour répondre aux besoins émergents, fluidifier les investissements et accélérer les projets territoriaux.

CEFS : cinq fondations pour un financement citoyen du XXIe siècle

Contrairement aux logiques spéculatives, les CEFS reposent sur des principes clairs, structurants :

PilierObjectif
Cibleuniquement des projets labellisés Énergie Partagée
Origine des fondscapital stable, sans greenwashing
Organisationgestion coopérative par Énergie Partagée
Produits financiersnon spéculatifs, transparents, lisibles
Partage des connaissancesmontée en compétence & autonomie locale

Ici, la finance n’est plus un outil extérieur au territoire — elle devient un commun partagé.

Objectif à trois ans :

  • développer trois nouveaux véhicules CEFS,
  • avec montée en puissance organisationnelle,
  • pour répondre à la demande croissante en énergie citoyenne.

Des preuves de concept déjà bien réelles

Le financement citoyen n’est pas un concept : il existe, et il fonctionne.

À date (2025) :

  • 6,8 M€ investis, dont 5 M€ en relais de subventions publiques (ADEME, CEE, Régions)
  • 1 prototype CEFS déjà testé → avances pour opérateurs chaleur
  • 173 projets accompagnés → une masse critique atteinte

Mais l’impact ne s’arrête pas à la production d’énergie.
Il transforme des citoyens en acteurs politiques, techniques, engagés.
Et les chiffres sont éloquents :

60 % des actionnaires ont acquis des compétences techniques ENR
86 % des bénévoles ont renforcé leurs compétences transverses 84 % comprennent mieux leur territoire et ses acteurs
83 % se sentent plus concernés par les politiques énergétiques
60 % observent un lien renforcé citoyens ↔ collectivités
66 % comprennent mieux la transition énergétique grâce à leur implication

L’énergie produite est une valeur.
Mais l’autonomie acquise est une puissance.

Un objectif : un financement citoyen massif, structuré, accessible

La décennie 2025–2035 sera décisive.
Pas seulement pour le climat — mais pour la façon dont nous le financerons.

Les ambitions d’Énergie Partagée à travers les CEFS :

1) Diversifier et amplifier l’investissement citoyen

• citoyens engagés
• entreprises à impact
• institutions financières
• nouveaux récits & nouvelles cibles

2) Faire du financement un outil de justice climatique

• transition énergétique inclusive
• adaptation des CEFS au programme européen ACCE
• redistribution des bénéfices localement

3) Innover sur le terrain plutôt que dans les discours

• expérimentation de montages nouveaux
• projets pilotes en territoires
• test → preuve → réplication

Il ne s’agit pas d’ajouter une brique.
Il s’agit de refonder la manière de financer l’énergie locale.

Pourquoi ce projet mérite la lumière ?

Parce qu’il ne se contente pas d’alimenter un réseau électrique.
Il alimente un tissu social.
Restaure une souveraineté locale.
Il transforme le citoyen en décideur.

  • pas spéculatif → mais coopératif
  • pas extractif → mais redistributif
  • pas centralisé → mais ancré dans les territoires

Énergie Partagée ne finance pas seulement des kilowattheures.
Elle finance un modèle de société.

Un modèle où l’énergie n’est plus subie.
Mais choisie.
Collectivement.
Démocratiquement.

 En savoir plus

 Site web :
https://energie-partagee.org/decouvrir/le-mouvement/energie-partagee-investissement/

 Vidéo de présentation :
https://youtu.be/6rhJIAQ5AEQ

À lire aussi : Scientific Climate Ratings – Mesurer le climat comme un risque financier réel, comparable et décisionnel

Scientific Climate Ratings : mesurer le climat comme un risque financier réel, comparable et décisionnel

Scientific Climate Ratings

Pendant longtemps, le climat fut analysé en tonnes de CO₂, en degrés d’écart, en courbes scientifiques difficiles à traduire dans l’économie réelle.
Les marchés financiers, eux, raisonnaient en cash-flow, valorisation, rentabilité, probabilité de défaut.
Deux mondes coexistaient, mais ne se parlaient pas.

Résultat :

  • des risques climatiques réels mais invisibles dans les bilans financiers
  • des décisions d’investissement souvent décorrélées des trajectoires climatiques
  • un décalage croissant entre science et finance

Pourtant, les événements météorologiques extrêmes, le stress hydrique, la montée des mers, les transitions réglementaires et les mutations industrielles ont déjà un coût tangible. Le changement climatique n’est plus une hypothèse future : il devient un facteur de valeur, de volatilité et de risque systémique.

Scientific Climate Ratings

Centure issu de l’écosystème de recherche en Climate & Finance de l’EDHEC — s’est créé pour briser cette frontière.
Sa mission : transformer la science climatique en données financières exploitables, comparables et quantifiées, afin d’aider les investisseurs, entreprises et institutions à piloter leurs décisions avec lucidité.

Un standard nouveau : mesurer le climat comme on mesure un risque financier

L’innovation de Scientific Climate Ratings repose sur un changement de paradigme majeur :
le climat n’est plus une variable extérieure.
Il devient une variable financière.

Contrairement aux modèles d’évaluation climatique classiques, l’agence mobilise :

  • des données géospatiales haute résolution
  • des modèles propriétaires intégrant risques physiques et risques de transition
  • l’une des plus importantes bases d’actifs infrastructurels privés au monde
  • un modèle unique attribuant des probabilités aux scénarios climatiques

Cette dernière dimension est fondatrice. Scientific Climate Ratings ne se limite pas à projeter des scénarios RCP : elle attribue une probabilité à chacun d’eux, permettant enfin de mettre un chiffre sur l’incertitude climatique.

Pour un investisseur, l’enjeu est clair : non pas savoir si le climat change, mais à quel point il peut modifier la valeur d’un actif et quand cela se produira.

Modélisation multi-scénarios, multi-horizons – pour décider au lieu de subir

Scientific Climate Ratings opère sur deux horizons clés qui structurent désormais les stratégies climat :

2035 — horizon d’exposition mesurable et d’action opérationnelle
2050 — horizon d’alignement avec les objectifs internationaux

La méthodologie traite simultanément deux familles de risques :

Risques physiquesRisques de transition
sécheresse, inondation, cyclones, caniculespolitiques carbone, taxation, régulation sectorielle
stress hydrique & vulnérabilité des sitesobsolescence technologique & reconfiguration des marchés
destruction partielle ou perte d’usage d’actifscoût de la transition, modification de la demande

Résultat : une notation climatique qui devient chiffrable, comparable, actionnable.

Une capacité d’analyse internationale sans équivalent

L’agence combine :

  • + 6 000 actifs analysés
  • 25 pays étudiés
  • 100 sous-secteurs industriels
  • 1 800 cas réels de stratégies de résilience et de décarbonation

Cette profondeur de données permet de :

  • évaluer la vulnérabilité d’actifs individuels
  • comparer les risques selon région, climat, secteur
  • arbitrer un portefeuille sur bases factuelles
  • prioriser les investissements d’adaptation

La donnée climat devient un outil de performance et non plus un signal d’alerte abstrait.

Une traction déjà mondiale – en moins d’un an

Scientific Climate Ratings n’est pas une promesse théorique.
C’est une solution déjà opérationnelle, adoptée par des institutionnels majeurs.

Clients et collaborations notables :

  • World Bank (Banque Mondiale)
  • acteur canadien majeur des infrastructures
  • industriel agroalimentaire européen

Les travaux conduits avec la Banque Mondiale feront l’objet d’une publication officielle à la COP30, confirmant la pertinence scientifique et stratégique de l’approche.

Les effets attendus et déjà observés :

  • meilleure allocation du capital
  • baisse des risques non pricés
  • décisions d’investissement plus résilientes
  • stratégies d’adaptation priorisées dans le temps

ClimateMetrics – l’accès instantané à l’exposition climatique d’un portefeuille

Scientific Climate Ratings a lancé ClimateMetrics, une plateforme permettant d’obtenir une analyse climatique instantanée pour tout actif ou portefeuille.

Elle permet à un analyste financier, à un investisseur ou à un gestionnaire de risques de :

 visualiser l’exposition climatique d’actifs et infrastructures
mesurer l’impact financier potentiel du réchauffement global
simuler trajectoires, pertes, résilience & alignement aux objectifs

Un outil conçu pour démocratiser l’usage de la donnée climat dans la finance.
Un outil conçu pour accélérer l’action.

Une ambition claire : devenir le standard mondial de notation climatique

En 2026, Scientific Climate Ratings étendra son modèle aux marchés actions cotés.
Une évolution structurante qui permettra :

  1. de comparer l’exposition climatique des entreprises cotées
  2. de créer une nouvelle catégorie d’indices de résilience
  3. d’unifier climat, finance et stratégie dans un même référentiel

Le risque climatique deviendra une variable de valorisation.
Et les marchés devront en tenir compte.

Scientific Climate Ratings prépare cette norme avant qu’elle ne s’impose.

Pourquoi cette agence est un tournant pour la finance durable ?

Parce qu’elle permet enfin à la finance :

  • de lire le climat
  • de le quantifier
  • de l’intégrer dans ses arbitrages
  • de piloter le capital plutôt que subir le risque

Scientific Climate Ratings n’ajoute pas une métrique.
Elle change le référentiel.
Elle offre un langage commun entre science et finance,
et ce langage devient outil de décision.

 En savoir plus

 Site web : https://scientificratings.com/
Vidéo de présentation : https://publishing.scientificratings.com/videos/SCR_45SEC_19_9_V8.mp4

À lire aussi : Funder — La technologie qui transforme la rencontre en financement, et le financement en impact

PIVO – Développer un marché financier durable en Afrique de l’Ouest pour mobiliser des investissements verts, sociaux et inclusifs

pivo

L’Afrique de l’Ouest n’est plus uniquement un territoire d’enjeux : elle devient un territoire d’opportunités, de croissance, de transition et d’innovation. La région se transforme rapidement, s’urbanise, s’internationalise, développe de nouvelles filières économiques et affiche une dynamique démographique exceptionnelle.
Mais cette trajectoire s’accompagne d’une équation urgente : comment soutenir un développement massif tout en préservant les ressources naturelles, en réduisant les émissions et en améliorant les conditions de vie ? Comment s’assurer que la croissance de demain soit inclusive, bas-carbone et résiliente ?

La réponse passe par le financement.
Par l’accès au capital.
Par l’intégration d’une finance durable structurée, légitime et opérationnelle.

C’est précisément ce que propose PIVO – Promotion des Investissements Verts, Sociaux et Durables sur les marchés financiers Ouest-Africains, piloté par UNIVERS FINANCE PARTNERS, en partenariat stratégique avec Happy Services.
Le projet ambitionne de transformer en profondeur l’écosystème financier de la région UEMOA, afin de faire émerger un marché où investir dans la transition écologique devient aussi naturel que rentable.

Un objectif historique : lever 500 millions USD d’investissements GSS

PIVO ne se contente pas de sensibiliser ou d’observer : il vise un résultat chiffré, vérifiable, concret.

Objectif principal → mobiliser 500 millions de dollars d’investissements « Green, Social & Sustainable » (GSS).

Ces capitaux seront orientés vers des projets ayant un impact mesurable sur :

  • la réduction des émissions de gaz à effet de serre
  • la production et distribution d’énergies propres
  • le développement de services sociaux essentiels
  • l’innovation durable portée par les entrepreneurs locaux
  • l’adaptation du continent face aux risques climatiques

Ce n’est pas un fonds, c’est un accélérateur de flux financiers durables.
Une structure pensée pour attirer investisseurs institutionnels, fonds spécialisés, bailleurs internationaux, mais aussi — et c’est un point fort — investisseurs privés locaux.

Car l’avenir de la finance africaine doit être africain.

Former, sensibiliser, financer — les trois fondations du changement d’échelle

Afin de créer une transformation structurelle durable, PIVO s’articule autour de trois axes stratégiques complémentaires.

1- Former les acteurs économiques et institutionnels
L’accès au capital ne suffit pas. Il faut des acteurs capables de le recevoir, de le structurer et de le déployer correctement.
PIVO prévoit des programmes de montée en compétence autour de :

• la finance verte
• les normes et reporting ESG
• la gouvernance climatique et sociale
• les standards internationaux d’investissement durable

Renforcer les connaissances, c’est sécuriser les investissements et augmenter leur impact.

2- Sensibiliser 20 millions de citoyens et professionnels
Un objectif colossal — car la transition n’avance que si la société entière suit.

PIVO veut installer une culture de l’investissement responsable, changer le rapport à l’épargne, encourager le financement participatif durable, faire comprendre que l’investissement vert n’est pas un choix moral mais un choix rationnel pour l’avenir.

L’ambition :
20 millions de personnes exposées aux enjeux climatiques, sociaux et ESG.

Un jalon inédit sur le continent.

3- Orienter les capitaux vers les projets à fort impact
Le projet jouera un rôle de courroie de transmission entre porteurs de projets et investisseurs.
Il apportera visibilité, structuration financière, mise en réseau, sécurisation ESG, études sectorielles et modèles d’investissement.

PIVO devient un marché, pas seulement un programme.
Un marché capable de rendre liquides les besoins et les solutions.

Pourquoi PIVO est un projet transformateur pour l’Afrique de l’Ouest

Parce qu’il répond à une réalité :
le continent ne manque pas d’idées — il manque d’investissement aligné.

Aujourd’hui encore :

  • des projets solaires meurent faute de financement
  • des entrepreneurs climat ne trouvent pas d’interlocuteur bancaire
  • des infrastructures sociales prioritaires restent non financées
  • des investisseurs internationaux manquent de visibilité et de rating ESG
  • les citoyens n’ont pas accès à des véhicules d’épargne durable

PIVO comble ce vide en installant :

  • une infrastructure financière durable
  • un cadre ESG structurant
  • un marché d’investissement régional émergent
  • un mécanisme de flux financiers scalables

Au lieu de financer un projet, PIVO finance la capacité à en financer 100.

Impacts attendus à grande échelle

Impact climatique
• réduction directe des émissions de GES
• accélération du déploiement d’énergies renouvelables
• infrastructures résilientes face aux événements climatiques futurs

Impact social et territorial
• développement des transports, de la santé et de l’éducation
• amélioration des conditions de vie & création d’emplois durables
• inclusion économique et participation citoyenne élargie

Impact financier et macro-économique
• plus grande attractivité pour les investisseurs internationaux
• émergence d’un marché financier vert Ouest-Africain consolidé
• réduction du risque perçu grâce à une structuration ESG solide

L’impact visé est climatique, sociétal, économique — simultanément.

Premiers signaux positifs : un mouvement déjà en marche

Même dans ses premières phases, PIVO observe déjà des transformations :

  • augmentation du volume d’investissements durables détectés sur le marché
  • émergence de nouveaux porteurs de projets à impact
  • demande croissante de formation ESG
  • diffusion progressive des pratiques responsables dans le secteur privé

La dynamique existe — PIVO la structure.

Une initiative conçue pour devenir un modèle continental

Parce qu’elle est duplicable.
Parce qu’elle repose sur un partenariat solide UNIVERS FINANCE PARTNERS × Happy Services.
Parce qu’elle répond à un besoin systémique en Afrique, en Amérique Latine, en Asie du Sud.
Parce qu’elle construit un marché plutôt qu’un projet isolé.

Dans dix ans, l’Afrique de l’Ouest peut devenir un hub de finance durable.
PIVO est l’un des leviers pour y parvenir.

En savoir plus
universfinancepartners.com
happyservices.net

ECOOP : faire de l’énergie un bien commun géré collectivement, lisible, traçable et à portée de chacun

ECOOP

Pendant des décennies, l’énergie a circulé comme un service abstrait : on la consomme, on la paie, on l’oublie.
Mais jamais on ne la gouverne vraiment.
Jamais on n’observe les flux.
Jamais on ne décide de son affectation ni de sa valeur.

La transition actuelle bouscule tout cela.
Elle fait émerger une question que personne ne se posait auparavant :

Et si l’énergie redevenait un bien collectif géré par celles et ceux qui la produisent et la consomment ?

Ce basculement, encore fragile, se matérialise aujourd’hui dans un modèle : les communautés énergétiques citoyennes.
Elles produisent de l’électricité renouvelable à l’échelle locale, la partagent, la valorisent, et décident collectivement de son usage.
Mais encore trop souvent, elles se heurtent à une réalité : gouverner l’énergie est complexe.
Coordonner, mesurer, suivre, répartir, informer… rien n’est simple.

C’est pour combler ce manque structurel qu’a été créée ECOOP, une plateforme numérique développée par RDIUP, PME française implantée à Les Mureaux.
Son objectif est clair : rendre la gestion énergétique citoyenne fluide, transparente, participative et durable.

Les communautés d’énergie : un potentiel immense encore sous-exploité

Pour qu’une coopérative énergétique fonctionne durablement, trois conditions doivent être réunies :

  1. une gouvernance claire et partagée
  2. une visibilité sur les flux énergétiques et financiers
  3. une confiance collective solide et continue

Or aujourd’hui, dans de nombreux territoires européens, ce sont précisément ces trois briques qui manquent.
Résultat : des projets prometteurs se développent lentement, peinent à intégrer de nouveaux membres, ou n’arrivent pas à répliquer leur modèle à grande échelle.

Le constat est net : nous disposons des technologies, de l’envie citoyenne et des ressources renouvelables.
Ce qui manque, c’est l’outil qui permet de piloter tout cela simplement.

ECOOP devient cette infrastructure.

ECOOP : une plateforme qui simplifie, structure et rend visible ce que personne n’arrivait à gérer seul

L’innovation d’ECOOP ne réside pas dans un module, mais dans l’intégration complète de toutes les fonctions nécessaires à la vie d’une communauté d’énergie.
Un seul environnement numérique, au lieu de cinq ou six outils épars.

La solution regroupe :

Pilier fonctionnelRôle stratégique
Création & administration des coopérativesCadre juridique & gestion simplifiée
Dashboards énergie & financeSuivi en temps réel des performances
Reporting automatiséConformité, transparence, traçabilité
Communication interneConnexion communautaire, décisions éclairées
Votes sécurisés & délibération collectiveGouvernance participative & légitime

ECOOP fluidifie la participation :

les citoyens ne sont plus spectateurs, ils deviennent gouvernants.

Ils voient combien on produit.
Ils comprennent où va l’énergie.
Ils votent sur les orientations futures.
Ils apprennent, s’impliquent, débattent, décident.

La transition cesse d’être technique.
Elle devient vécue.

Une interface pensée pour tous, pas seulement pour les experts

La force du numérique n’est réelle que si tout le monde peut y accéder.
ECOOP a donc été conçue pour être adoptée sans prérequis techniques.
Interface intuitive, expérience utilisateur simplifiée, multilingue, compatibilité mobile : la plateforme ne demande pas de formation lourde ni de compétence informatique avancée.

 Un agriculteur peut consulter ses performances solaires.
Un habitant peut suivre la redistribution financière.
Une commune peut piloter l’ensemble de la gouvernance.
Un nouveau membre peut voter dès son intégration.

L’énergie redevient compréhensible — et donc gouvernable.

Un déploiement pilote européen qui prouve la robustesse du modèle

ECOOP n’est pas un projet théorique.
C’est déjà une réalité terrain.

La plateforme est aujourd’hui utilisée dans sept communautés pilotes, réparties dans quatre pays :
– France
– Italie
– Turquie
– Suède

Ce panel révèle un élément décisif : malgré leurs cultures, régulations et modèles énergétiques distincts, toutes ces communautés rencontrent les mêmes besoins.
Et ECOOP répond aux quatre :

  • besoin de transparence
  • besoin de gouvernance démocratique
  • besoin de fiabilité des données
  • besoin de fluidité organisationnelle

Le logiciel s’adapte aux structures locales tout en offrant un cadre réplicable — condition clé pour une massification européenne.

Des retombées concrètes déjà observées

Les premières expérimentations montrent des résultats significatifs :

Impact social

• montée de l’engagement citoyen
• décisions meilleures car collectives
• confiance renforcée envers les projets énergétiques
• hausse du sentiment de souveraineté locale

Impact économique

• meilleure allocation des ressources
• optimisation de la mutualisation
• réduction des coûts énergétiques pour les membres
• valorisation supérieure de l’énergie produite localement

Impact environnemental

• baisse mesurable des émissions CO₂
• intégration accrue des renouvelables
• autonomie énergétique par territorialisation
• modèle duplicable dans toutes les régions européennes

Autrement dit :
ECOOP ne digitalise pas la gouvernance énergétique.
Elle la rend possible.

Une solution pensée pour s’étendre à grande échelle

La prochaine étape n’est pas d’améliorer la technologie — elle est d’amplifier l’usage.
ECOOP peut être déployée dans d’autres villes, régions, coopératives citoyennes, et même intégrée dans des stratégies nationales de transition bas-carbone.

Le potentiel d’expansion est triple :

1) Réplication territoriale

Déploiement dans de nouvelles communes, intercommunalités, territoires ruraux ou urbains.

2) Ajustement multi-modèle

Adaptable aux coopératives électriques, solaires, chaleur renouvelable, ou hybrides.

3) Standardisation européenne

Possibilité de devenir une référence numérique pour la gouvernance citoyenne.

Cette solution ne répare pas le système énergétique —
elle en bâtit un nouveau.

Pourquoi ECOOP mérite une place centrale dans la transition énergétique ?

Parce qu’elle comble l’espace entre technologie et société.
Parce qu’elle transforme l’énergie en bien commun.
Parce qu’elle offre aux citoyens les moyens de gouverner ce qu’ils produisent.
Parce qu’elle crée un modèle reproductible, scalable, démocratique.

ECOOP, en un principe :

L’énergie n’appartient pas à ceux qui la possèdent, mais à ceux qui la vivent.

Et c’est ce changement de perspective qui peut faire basculer la transition
de l’expérimentation à la généralisation.

En savoir plus Site web : www.ecoop.cloud
Vidéo de présentation : https://drive.google.com/drive/folders/1sB8yDftgKMKbwsIENXCNPW0EcC63-9Fx?usp=sharing

L’eau du robinet en France : pourquoi la qualité se dégrade et quelles solutions envisager ?

eau du robinet

La qualité de l’eau du robinet potable en France connaît une détérioration préoccupante. Les données analysées ces dernières années montrent une progression continue des polluants dans les réseaux de distribution. Cette tendance fait émerger un doute croissant chez les consommateurs, d’autant que les analyses officielles indiquent une baisse significative du taux de conformité sanitaire. Entre résidus de pesticides, nitrates, polluants éternels et rejets industriels, les sources de contamination se multiplient.

Face à ces constats, les citoyens cherchent à comprendre ce qui affecte réellement leur eau quotidienne, quels risques sont identifiés, et quelles solutions peuvent être envisagées pour freiner la dégradation de cette ressource essentielle. Cet article propose une analyse détaillée des raisons de cette évolution, de ses implications sanitaires, et des mesures à envisager pour retrouver une eau de meilleure qualité.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

La conformité de l’eau potable en chute libre

Le taux de conformité de l’eau potable atteint un niveau inédit. Après l’examen de plus de 30 millions d’analyses effectuées entre 2023 et 2025, les résultats montrent une chute de dix points en moins de cinq ans. Cette donnée est particulièrement marquante puisqu’elle concerne une ressource vitale surveillée par une cinquantaine de critères sanitaires.

Comment fonctionne la mesure de conformité ?

Les autorités sanitaires contrôlent de nombreux paramètres. Cela inclut le pH, la présence de nitrates, de pesticides, de métaux lourds ou encore de molécules récemment identifiées comme dangereuses. Chaque critère possède un seuil précis à ne pas dépasser.
Les analyses se multiplient sur les réseaux de distribution afin de vérifier que l’eau parvient au consommateur dans des conditions respectant les normes européennes.

Ce système de vérification permet normalement de garantir une eau de qualité. Or, l’évolution récente des dépassements prouve que ce mécanisme ne suffit plus à assurer une protection totale.

Nitrates : un problème ancien mais toujours d’actualité

Les nitrates se trouvent naturellement dans l’environnement. Toutefois, leur concentration augmente avec les activités humaines, notamment l’agriculture intensive. Une présence trop élevée peut présenter un risque sanitaire important, en particulier pour les nourrissons dont l’organisme est plus vulnérable.

Une pression européenne persistante

Les autorités européennes ont plusieurs fois rappelé à la France ses obligations. Le pays est régulièrement critiqué pour la gestion des nitrates dans l’eau potable. Une action en justice a même été lancée au motif que les mesures exigées par les réglementations ne seraient pas appliquées de manière effective.

Cette pression témoigne du caractère structurel du problème et soulève la question d’une gouvernance environnementale insuffisante sur certains territoires.

Les PFAS : les polluants éternels désormais omniprésents

Les PFAS, appelés « polluants éternels », apparaissent comme un enjeu majeur. Ces substances synthétiques, développées dans les années 1960, se révèlent extrêmement persistantes. Elles s’accumulent dans les sols, les nappes phréatiques, l’alimentation et, in fine, dans le corps humain.

Des risques sanitaires encore mal compris

Des études alertent sur les effets possibles de ces substances : troubles hormonaux, risques de cancers, atteintes immunitaires. Leur accumulation est d’autant plus problématique qu’elle est irréversible pour l’organisme.
Malgré cela, il n’existe pas encore de consensus complet sur les seuils de danger exacts. Cette incertitude renforce l’inquiétude des consommateurs et nourrit les débats autour de leur régulation.

Le rôle déterminant de l’agriculture intensive

Les activités agricoles constituent l’une des principales sources de contamination de l’eau en France. L’usage massif d’engrais et de pesticides entraîne un ruissellement qui charge les sols en particules chimiques. Ces éléments migrent ensuite vers les nappes phréatiques, qui représentent les réserves d’eau exploitées pour la distribution publique.

La pollution gagne désormais les grandes villes

Les dépassements de normes liés aux pesticides concernaient autrefois de petites communes rurales. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Plusieurs villes importantes se retrouvent désormais touchées, signe d’une diffusion plus large de ces substances.
Cette extension traduit des flux de contamination plus complexes et une vulnérabilité croissante des bassins de captage.

Les rejets industriels : une source plus locale mais tout aussi problématique

Les activités industrielles rejettent des eaux usées contenant des substances parfois toxiques. Les PFAS, par exemple, sont souvent retrouvés à proximité de sites industriels qui les utilisent ou les ont utilisés. Ces rejets, même maîtrisés, finissent dans le milieu naturel et contribuent à une contamination diffuse de l’environnement.

Un impact direct sur les captages d’eau potable

Les infrastructures de traitement ne sont pas toujours dimensionnées pour éliminer totalement certains polluants émergents. Cela laisse subsister des particules dans l’eau destinée à la consommation humaine, même après traitements.
Ces limites techniques alimentent un débat sur la nécessité d’investir dans de nouvelles technologies de filtration.

Des seuils réglementaires très bas pour protéger les populations

Les normes fixées pour l’eau potable reposent sur le principe de précaution. Cela signifie que les seuils sont volontairement bas afin d’éviter tout risque sanitaire. Même lorsque ces limites sont dépassées, les niveaux détectés se situent généralement bien en dessous de ceux pouvant causer un véritable danger immédiat.

Des restrictions possibles en cas de dépassements sévères

Lorsque les autorités détectent des taux anormaux, des restrictions ou interdictions temporaires peuvent être décidées. Celles-ci visent à éliminer tout risque pour les populations, notamment les plus fragiles.
Ces mesures marquent la volonté d’assurer une sécurité totale, mais elles révèlent aussi la fragilité croissante des réseaux.

Une eau encore largement potable mais sous surveillance

Malgré cette dégradation, la quasi-totalité des habitants bénéficie toujours d’une eau considérée comme potable. Les dépassements restent modérés dans la majorité des territoires.
Toutefois, la tendance à la hausse des contaminations constitue une alerte sérieuse. Elle montre que les efforts actuels ne suffisent plus face à l’évolution des pratiques agricoles, industrielles et environnementales.

Comment freiner cette pollution ?

La première solution reste simple dans son principe : agir en amont pour éviter que les polluants n’atteignent les ressources d’eau potable. Cela implique une modification des pratiques agricoles et industrielles.

Des règles anciennes peu appliquées

La réglementation prévoit depuis longtemps d’éviter toute pulvérisation de pesticides autour des zones de captage. Pourtant, cette mesure est encore difficile à appliquer dans de nombreuses régions. L’agriculture biologique, mieux adaptée à ces zones sensibles, reste sous-développée autour des sources d’eau.
Cette situation montre un besoin de suivi, d’accompagnement et d’incitations plus fortes.

Le coût colossal de la dépollution : plus d’un milliard d’euros par an

La dépollution représente une charge financière considérable. Elle est assumée massivement par les consommateurs à travers leurs factures d’eau. Cette situation est contestée par les associations, qui réclament une application stricte du principe du « pollueur payeur ».

Un principe encore trop peu respecté

Ce mécanisme impose que les responsables de la pollution assument les coûts liés à la réparation des dommages environnementaux. Dans les faits, son application reste partielle. Les associations dénoncent des contrôles insuffisants et une absence de sanction réelle.
Renforcer ce principe constituerait un levier puissant pour encourager les changements de pratiques.

Une feuille de route nationale : un premier pas, mais encore insuffisant

Une stratégie pour protéger les captages

Le gouvernement a présenté une feuille de route en 2025 visant à mieux protéger les zones de captage. L’objectif est de réduire les sources de contamination en renforçant les barrières protectrices autour des points de prélèvement d’eau potable.

Une mise en œuvre à suivre attentivement

Ces mesures pourraient améliorer la situation si elles sont appliquées de manière stricte. Leur efficacité dépendra toutefois de la coordination entre collectivités, agriculteurs, industriels et gestionnaires d’eau.
Les années à venir permettront de vérifier si cette stratégie porte ses fruits ou si elle nécessite un renforcement.

Conclusion

La qualité de l’eau du robinet en France traverse une période critique. Les polluants se multiplient, les normes sont dépassées dans de plus en plus de zones, et les coûts de dépollution explosent. Pourtant, l’eau distribuée reste majoritairement potable, preuve que les systèmes de contrôle fonctionnent encore, même s’ils montrent leurs limites.

Pour éviter une aggravation de la situation, la France doit intensifier ses efforts : protection des captages, réduction des pesticides, amélioration du traitement des eaux usées, et application stricte du principe « pollueur payeur ».
L’enjeu est immense, car l’accès à une eau de qualité constitue non seulement un besoin fondamental, mais aussi un indicateur majeur de la santé globale de l’environnement.

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Bank for the Planet : une nouvelle offre bancaire pour accélérer la transition climatique

Bank for the Planet

Team for the Planet et le Crédit Coopératif lancent Bank for the Planet, une offre bancaire conçue pour financer la transition climatique grâce à un compte tracé, une carte solidaire et une épargne à impact. Le partenariat s’accompagne d’une évolution majeure du modèle de TFTP avec la valorisation de ses actions dès 2026.

Une alliance stratégique entre Team for the Planet et le Crédit Coopératif

Team for the Planet (TFTP) et le Crédit Coopératif unissent leurs forces pour lancer Bank for the Planet, une offre bancaire pensée pour permettre à chacun d’agir concrètement pour le climat à travers son argent.
Cette initiative marque une étape importante dans la démocratisation de la finance à impact, en combinant transparence, engagement citoyen et soutien direct à des solutions bas carbone.

TFTP rassemble aujourd’hui plus de 130 000 associés et finance 14 innovations capables de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre.
Le Crédit Coopératif, quant à lui, compte plus de 400 000 clients engagés dans une économie durable et affiche l’une des empreintes carbone les plus faibles du secteur bancaire français.
Ensemble, ils souhaitent rendre l’action climatique simple, concrète et accessible à tous.

Bank for the Planet : une offre bancaire conçue pour créer de l’impact

Un compte bancaire tracé pour financer des projets utiles

Le compte Bank for the Planet permet au client de savoir précisément à quoi sert son argent.
Les dépôts sont orientés vers des projets compatibles avec la politique d’exclusion du Crédit Coopératif, excluant notamment les énergies fossiles ou les pesticides de synthèse.

Une carte bancaire qui transforme chaque paiement en geste pour le climat

Chaque transaction effectuée avec la carte génère automatiquement un micro-don à Team for the Planet.
Le Crédit Coopératif renforce ce dispositif en versant 3 € pour chaque nouvelle carte et jusqu’à 0,12 € par retrait.

Des services bancaires complets et accessibles

Bank for the Planet propose une gamme complète de services du quotidien : conseiller dédié, découvert autorisé, application mobile, paiement sans contact…
L’offre est accessible dès 1,50 € par mois, permettant à tous de s’emparer facilement de la démarche.

Une épargne qui finance la transition

Les livrets d’épargne associés permettent de partager tout ou partie des intérêts annuels avec TFTP.
En parallèle, les fonds déposés sont exclusivement dirigés vers des projets alignés avec les engagements du Crédit Coopératif.

Des innovations concrètes déjà soutenues

Grâce au modèle de Team for the Planet, plusieurs solutions à fort impact sont déjà financées, parmi lesquelles :

  • Beyond the Sea, qui réduit jusqu’à 40 % la consommation de carburant des navires grâce aux ailes de traction.
  • Monomeris Chemicals, une technologie permettant de recycler les plastiques à l’infini.
  • Seaturns, qui transforme l’énergie des vagues en électricité décarbonée.

Ces innovations illustrent la volonté de Bank for the Planet de soutenir des solutions opérationnelles, utiles et capables de transformer durablement les secteurs les plus émetteurs.

Une vision partagée par les deux organisations

La voix de Team for the Planet

Pour Arthur Auboeuf, cofondateur de TFTP :
« Nous sommes particulièrement fiers de ce partenariat avec le Crédit Coopératif, une banque alignée avec nos valeurs, nos enjeux et notre vision du monde. »

La voix du Crédit Coopératif

Selon Pascal Pouyet, directeur général :
« Bank for the Planet illustre notre conviction qu’une autre banque est possible : une banque qui met le pouvoir d’agir entre les mains de celles et ceux qui veulent transformer la société et le climat. »

TFTP fait évoluer son modèle pour changer d’échelle

TFTP a annoncé une transformation majeure qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026 : la valorisation de ses actions sur un marché secondaire.

Un nouveau fonctionnement pour amplifier l’impact

  • Les actions seront valorisées chaque année par des auditeurs indépendants.
  • Leur valeur dépendra directement de l’atteinte des objectifs d’impact climatique.
  • Un marché secondaire permettra aux associés d’acheter ou revendre des actions tout au long de l’année.
  • Le marché primaire, lui, sera ouvert une fois par an.

Avant cette transition, une dernière émission d’actions à 1 € est ouverte jusqu’au 31 décembre 2025, pour un montant total de 5 millions d’euros.

Conclusion : une finance citoyenne au service de l’avenir

Avec Bank for the Planet, TFTP et le Crédit Coopératif proposent un modèle bancaire inédit, où chaque paiement, chaque dépôt et chaque choix financier contribue à accélérer la transition écologique.

Cette alliance démontre qu’une finance plus utile, plus lisible et plus engagée est non seulement possible, mais déjà en marche.
Elle permet à chacun de devenir acteur de la transformation, tout en soutenant des innovations capables de décarboner réellement l’économie.

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Funder : la technologie qui transforme larencontre en financement, et le financement en impact

Funder

Il y a dans le monde suffisamment de capitaux pour financer la transition écologique.
Il y a suffisamment d’entrepreneurs qui innovent pour la rendre possible.
Il y a suffisamment d’accélérateurs, d’investisseurs, d’ONG, de réseaux, de coalitions, de conférences, de sommets mondiaux.

Alors pourquoi tant de solutions peinent-elles encore à lever des fonds ?
Pourquoi un projet brillant peut-il rester bloqué des mois sans financement ?
Pourquoi un investisseur à impact peut-il passer une année à trouver un deal aligné ?

La réponse est simple, mais rarement dite clairement :


ce n’est pas le capital qui manque — c’est le lien.
Le lien structurel entre l’intention et l’action.
Entre les projets et les personnes qui peuvent les financer.
Entre ceux qui construisent et ceux qui peuvent amplifier.

C’est précisément cette fracture que vient combler Funder, plateforme créée par Dhanesh Kothari, entrepreneur international, expert en technologies SaaS et en innovation durable.
Funder n’est pas un énième hub d’investissement.
Funder n’est pas un annuaire.
Funder n’est pas un marketplace de plus.

Funder est une infrastructure.
Une couche numérique destinée à fluidifier, accélérer et fiabiliser les connexions dans l’impact investing à l’échelle mondiale.

Quand l’argent existe, mais ne circule pas assez vite

Dans l’écosystème climat/ESG/impact, tout semble abondant :
les fonds, les incubateurs, les pitchs, les conférences.
Mais la réalité opérationnelle est beaucoup plus rugueuse :

  • un investisseur peut recevoir 100 dossiers et n’en retenir 2
  • un entrepreneur peut perdre 12 mois à lever un seed raisonnable
  • un accélérateur peut accompagner 20 startups et n’en faire financer que 3
  • un projet climat peut échouer non parce qu’il est mauvais, mais parce qu’il n’a pas accédé au bon financeur

Le fossé n’est pas entre la finance et l’impact.


Il est entre le bon acteur et le bon acteur, au bon moment.

Et ce fossé coûte cher :
⛔ des technologies climat non déployées des solutions sociales qui n’atteignent pas l’échelle
des milliards “en attente” au lieu d’être investis
des années perdues, alors que le climat n’attend pas

La transition ne pourra pas être financée si elle continue à dépendre d’e-mails, de LinkedIn, d’intuition et de chance.

Funder : un protocole de connexion basé sur l’impact, pas sur les mots-clés

La proposition de valeur est nette :

 Connecter investisseurs et projets par alignement d’impact, pas par hasard.

Pour cela, la plateforme impose dès l’inscription un niveau de précision jamais structuré auparavant :

CritèreExigence Funder
Objectifs d’impactobligatoires, mesurables
Thèse d’investissementdécrite, non implicite
SDG / ESGclassification obligatoire
Secteurs / Sous-secteurscatégorisation fine
Option Gender Lensfiltrage inclusif automatisé

Ces données sont traduites en un score propriétaire :

Impact Alignment Score

Ce score permet au facilitateurs (enablers) d’évaluer en quelques secondes la pertinence d’une introduction.
On ne “matche” plus à l’intuition.
On qualifie, on filtre, on introduit avec intention.

Pour la première fois, l’impact devient un critère technique de mise en relation.

Une technologie conçue avec ceux qui en avaient besoin : les enablers

Ce ne sont pas les fonds ou les startups qui saturent.
Ce sont les facilitateurs — ceux qui organisent les connexions.

Accélérateurs, incubateurs, réseaux d’investisseurs, hubs d’innovation…
Ils sont le cœur de l’écosystème, mais aussi son goulot d’étranglement.

Funder a été conçu pour eux.

Fonctionnalités clés : onboarding d’un profil complet en 30 secondes
ciblage automatique des bons investisseurs/projets
introductions assistées ou en self-service
marketplace d’opportunités filtrables par impact
accès permissionné sécurisé et gouvernable

Résultat ? moins de temps perdu
plus de connexions utiles
plus de deals aboutis

Les utilisateurs rapportent un gain équivalent à 0,5 à 10 ETP économisés par an, du temps réallouable au mentoring, à l’analyse stratégique, à l’accompagnement terrain.

La technologie ne remplace pas l’humain — elle lui restitue sa valeur.

Un modèle conçu pour l’équité mondiale

Funder a été pensé pour être accessible, partout — y compris dans les marchés émergents où l’impact est le plus vital.

 0,21€ / mois / profil actif maximum
modèle où les enablers peuvent aussi être rémunérés

Ce SaaS peut donc :

  • fonctionner sans subventions
  • se déployer dans l’Afrique climat
  • soutenir l’Asie agriculture régénérative
  • structurer les réseaux d’Amérique Latine
  • renforcer l’Europe impact sur volume

L’impact ne dépend plus d’un budget — mais d’une connexion.

Déjà une traction internationale forte

 8 200 investisseurs connectés à +300 projets
70 prospects actifs dans 4 régions du monde
8 partenariats stratégiques signés
1 700 abonnés LinkedIn en 10 mois sans publicité

Ce ne sont pas des promesses.
Ce sont des signaux.
Un besoin réel, structurel, global.

Le marché ne demande pas une nouvelle plateforme.
Il demandait un système nerveux.

Un outil qui pourrait changer l’ampleur de l’impact mondial

Les indicateurs suivis sont clairs :

KPIObjectif
Intros d’investissementplus rapides, plus qualifiées
Time-to-matchréduit massivement
Impact Match Rateintroductions réellement alignées

La victoire n’est pas dans le nombre d’intros, mais dans leur conversion en impact réel.

C’est pour cela que Funder mérite d’être un standard mondial — parce qu’il convertit :

l’intention en connexion → la connexion en capital → le capital en impact.

Les capitaux existaient.
Les solutions existaient.
Ce qu’il manquait — c’était le lien.

Funder est ce lien.

 En savoir plus

L’innovation face à un marché hyper-concentré : pourquoi le cycle à venir pourrait tout changer

marché hyper concentré

Les trois dernières années ont été marquées par un phénomène inédit : des marchés dominés par une poignée d’acteurs, tandis qu’une grande partie des secteurs restait dans l’ombre. L’intelligence artificielle et quelques géants technologiques ont monopolisé l’attention — et les performances — reléguant au second plan la santé, les petites et moyennes capitalisations ou encore certains segments de la consommation.

Cette concentration extrême s’est déroulée dans un environnement déjà complexe, où les investisseurs ont dû composer avec :

  • Une polarisation sans précédent des performances, portée par un nombre très restreint de gagnants liés à l’IA.
  • Des incertitudes macroéconomiques et géopolitiques : reconfigurations d’alliances, instabilité politique, volatilité des devises.
  • Des divergences régionales persistantes, avec un leadership américain axé sur la qualité et la croissance, et une Europe davantage exposée aux valeurs cycliques et décotées.

Pour une stratégie multithématique tournée vers l’innovation, ce contexte a été paradoxal : riche en opportunités mais aussi source de contraintes. La forte exposition initiale aux semi-conducteurs IA et aux big tech a été un atout, mais d’autres moteurs d’innovation — notamment les soins de santé ou les petites valeurs de demain — ont souffert.

La flexibilité a été essentielle : renforcer les convictions sur les leaders établis et privilégier les profils au rapport risque/rendement le plus attractif, alors que les titres liés à l’IA offraient un appétit-risque largement favorable.

Pourquoi l’avenir paraît plus prometteur qu’à n’importe quel moment du cycle précédent

Pour la première fois depuis plusieurs années, trois dynamiques majeures convergent — et changent la lecture du marché.

1. Les bénéfices justifient enfin l’ampleur du phénomène

Le succès boursier de l’IA n’a pas reposé uniquement sur une revalorisation des multiples :
les profits ont progressé au même rythme, voire davantage.

Autrement dit : le narratif médiatique a trouvé son équivalent dans les chiffres.
Dans bien des cas, les valorisations actuelles se situent sous la moyenne des cinq dernières années, alors même que les fondamentaux sont aujourd’hui plus solides.

2. Le champ des opportunités s’élargit à grande vitesse

Les progrès rapides dans les modèles de recherche, les agents IA et les capacités de raisonnement créent un nouvel éventail d’applications.
Ce qui relevait exclusivement des GPU et des data centers s’étend désormais à :

  • la cybersécurité,
  • les plateformes cloud,
  • les logiciels d’entreprise,
  • l’automatisation avancée.

Autant de domaines où les stratégies multithématiques sont déjà solidement positionnées.

3. L’innovation ne se limite plus à la tech

D’autres domaines connaissent une accélération structurelle tout aussi puissante :

  • la transition électrique,
  • les batteries et la gestion énergétique,
  • les écosystèmes numériques grand public,
  • la biopharma et la fabrication de médicaments nouvelle génération.

Ces secteurs disposent de modèles économiques éprouvés, d’une visibilité à long terme et constituent de véritables réservoirs de surprises positives pour les prochaines années.

Une base nettement plus robuste qu’il y a trois ans

Les stratégies multithématiques orientées innovation reposent aujourd’hui sur des fondations particulièrement solides :

  • un portefeuille largement diversifié de leaders dans plusieurs secteurs ;
  • une croissance bénéficiaire supérieure à celle du marché global ;
  • des bilans puissants, soutenus par une génération de cash élevée ;
  • une prime de valorisation proche d’un point bas historique face à l’indice MSCI World.

En clair : les fondamentaux sont excellents alors que les valorisations sont redevenues attractives — une configuration rare pour l’innovation.

Conclusion : un cycle d’innovation plus large, plus profond, plus diversifié

Après plusieurs années dominées par quelques acteurs emblématiques, les conditions semblent réunies pour que l’innovation redevienne beaucoup plus équilibrée et source de création de valeur dans de nombreux secteurs.

La convergence d’une croissance bénéficiaire solide, d’un élargissement des opportunités et de valorisations plus raisonnables place l’investissement innovant dans une position particulièrement favorable pour les trois années à venir.

À découvrir aussi : Les fonds thématiques atteignent un nouveau sommet : décryptage du rapport Morningstar 2025

ERAFP : l’audace du 100 % ISR, vingt ans d’avance sur la finance durable

ERAFP
ERAFP

En 2005, alors que la finance durable n’en était qu’à ses balbutiements et que l’ISR peinait encore à convaincre les marchés, un acteur public a fait un choix radical, historique, presque impensable à l’époque : l’ERAFP, le Régime de retraite additionnelle de la fonction publique, décide de placer 100 % de ses actifs en Investissement Socialement Responsable.

Aucune grande institution française ne l’avait jamais fait.
Aucune n’osait imaginer le faire.
L’ERAFP, si.

Vingt ans plus tard, cette décision visionnaire apparaît non seulement fondée, mais avant-gardiste. Alors que la finance se convertit peu à peu aux critères ESG, l’ERAFP démontre qu’un portefeuille 100 % ISR peut être performant, robuste et piloté avec une approche globale, structurée et transparente.

Une charte ISR pionnière : la matrice du changement

Dès 2005, l’ERAFP formalise une Charte ISR propre, définissant les principes, les valeurs et les exigences qui guideront l’ensemble de ses investissements. Cette charte est toujours l’un des textes les plus complets du paysage institutionnel français.

Elle repose sur cinq grands piliers :

1. Les droits humains et fondamentaux

  • non-discrimination, égalité des chances
  • liberté d’opinion et d’expression
  • responsabilité dans la chaîne d’approvisionnement

2. Le travail, l’emploi et le dialogue social

  • gestion responsable des carrières
  • respect du droit syndical
  • amélioration de la santé-sécurité
  • partage équitable de la valeur

3. L’impact social

  • contribution positive des produits et services
  • soutien aux acteurs promouvant la cohésion sociale

4. L’environnement et le climat

  • stratégie environnementale formalisée
  • maîtrise des impacts environnementaux
  • contribution à la transition énergétique
  • gestion des risques climatiques

5. La gouvernance responsable

  • bonne gouvernance
  • lutte contre la corruption
  • transparence fiscale
  • pratiques responsables de lobbying

Cette grille est appliquée à toutes les classes d’actifs, un cas unique en Europe à l’époque.

Le choix stratégique du best in class

Plutôt que d’exclure des secteurs entiers, l’ERAFP privilégie les émetteurs les plus responsables au sein de chaque secteur.
Une approche cohérente pour un investisseur institutionnel de cette taille, investissant sur une multitude d’actifs :

  • elle incite tous les secteurs à progresser,
  • elle évite les paradoxes de l’exclusion (ex. exclure l’énergie mais financer des industries fortement consommatrices),
  • elle permet de suivre et accompagner les trajectoires ESG des entreprises,
  • elle repose sur une logique systémique : considérer les liens entre secteurs, enjeux et chaînes de valeur.

C’est cette approche globale, non idéologique, mais rigoureuse, qui a permis à l’ERAFP de bâtir une politique ISR robuste.

Un dispositif internalisé et piloté par la gouvernance

Contrairement à de nombreux fonds déléguant leur stratégie ISR à des agences externes, l’ERAFP a fait un choix rare : conserver le pilotage en interne, via son conseil d’administration et son Comité de suivi de la politique de placements.

Les notations externes, les analyses indépendantes et les benchmarks servent de matériaux… mais la colonne vertébrale du dispositif est définie en interne, traduisant les valeurs républicaines portées par la fonction publique.

Sélection des gérants : une concurrence vertueuse

La sélection des mandataires de gestion se fait :

  • via un processus multicritères,
  • dans le respect du Code de la commande publique,
  • sans exclusivité systématique,
  • avec intégration obligatoire de la Charte ISR,
  • et avec participation d’administrateurs à la commission d’appels d’offres.

L’ERAFP vérifie ensuite :

  • l’application réelle des lignes directrices,
  • la cohérence entre valeurs affichées et positions prises,
  • la capacité des gérants à progresser dans le temps.

Une partie du portefeuille est également investie dans des fonds multi-investisseurs soumis aux mêmes exigences.

Un investisseur engagé, actif et influent

Depuis 2012, l’ERAFP ne se contente plus de filtrer :
il engage, dialogue, influence.

Il participe à des initiatives internationales majeures :

  • Climate Action 100+
  • IIGCC
  • Net-Zero Asset Owner Alliance
  • Nature Action 100
  • FAIRR
  • ShareAction
  • PRI (optimisation fiscale agressive)

Sa politique de vote est structurée, strictement alignée avec ses valeurs :

  • transparence financière
  • équité et modération des rémunérations
  • diversité
  • respect des actionnaires de long terme

Chaque année, l’ERAFP coordonne le vote de ses gérants sur un échantillon de 40 grandes entreprises françaises et internationales.

Une stratégie climat ambitieuse : neutralité carbone 2050

Un autre choix majeur :
En 2020, l’ERAFP rejoint la Net-Zero Alliance, engageant son portefeuille vers la neutralité carbone en 2050.

Depuis, deux feuilles de route climat ont été établies :

  • 2019–2024
  • 2024–2029

Elles encadrent la réduction progressive des intensités carbone, la sortie accélérée des énergies fossiles et le financement de l’économie compatible avec le scénario à +1,5°C.

La politique fossile adoptée en 2023 cible :

  • le charbon
  • les hydrocarbures conventionnels
  • les hydrocarbures non conventionnels

Les entreprises dont la stratégie n’est pas compatible avec une trajectoire 1,5°C sont désinvesties.

Une démonstration magistrale : le 100 % ISR fonctionne

Après vingt ans d’application sans compromis, les résultats sont clairs :
→ la performance financière est au rendez-vous,
→ la gestion des risques est améliorée,
→ la transparence est totale,
→ la robustesse du portefeuille est reconnue,
→ l’impact social, environnemental et climatique est mesurable.

Ce choix stratégique a fait de l’ERAFP :

  • un laboratoire institutionnel de la finance durable,
  • un référent français pour l’intégration des critères ESG,
  • un acteur engagé dans l’évolution des pratiques de marché.

Une conviction : la durabilité n’est plus une option

En intégrant les critères ESG à toutes les phases de l’investissement — sélection, gestion, suivi, engagement, vote — l’ERAFP propose une vision holistique rare dans le paysage français.

Cette démarche montre que :

  • la finance durable n’est ni un supplément d’âme,
  • ni une contrainte réglementaire,
  • ni un simple outil de communication.

C’est un principe structurant, un levier de performance, un horizon stratégique.

Un modèle pour les investisseurs publics et privés

En 2005, l’ERAFP a ouvert une porte que beaucoup hésitaient à franchir.
Vingt ans plus tard, elle n’a jamais été aussi actuelle.

Dans un monde où l’exigence climatique augmente, où la pression sociale se renforce, et où la gouvernance est scrutée comme jamais, le 100 % ISR de l’ERAFP apparaît comme une direction nécessaire, plus que courageuse.

Ce qui était audace est devenu référence.
Ce qui était expérimentation est devenu standard.
Et ce qui était vision est devenu une réalité :
la finance durable peut être performante, rigoureuse, systémique et transformative.

Un modèle que beaucoup cherchent encore, mais que l’ERAFP applique déjà depuis deux décennies.

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AXA IM Alts : 500 millions d’euros levés grâce à des obligations vertes

AXA IM

AXA IM Alts, acteur majeur des investissements alternatifs avec près de 188 milliards d’euros d’actifs sous gestion, renforce sa position dans la finance durable en annonçant l’émission réussie de 500 millions d’euros d’obligations vertes par son fonds logistique européen phare. Cette opération illustre la forte demande des investisseurs pour des placements alliant performance financière et impact environnemental.

Une émission sursouscrite et largement soutenue par les investisseurs

La deuxième émission d’obligations vertes du fonds logistique européen d’AXA IM Alts a rencontré un succès exceptionnel, avec un carnet d’ordres final dépassant 3,1 milliards d’euros, soit une sursouscription de 6,2 fois. Cette forte demande reflète l’adhésion des investisseurs institutionnels et européens à la stratégie du fonds ainsi qu’à la qualité de son portefeuille pan-européen. La confiance accordée par le marché traduit également la reconnaissance de la solidité financière et de la pertinence des choix d’investissement opérés par AXA IM Alts.

L’obligation, d’échéance 2031, a obtenu la notation A- de l’agence Fitch et offre un coupon de 3,375 %. Cette performance confirme la capacité du fonds à attirer des financements dans un contexte de transition énergétique et de développement durable.

Une stratégie alignée avec les ambitions de durabilité

AXA IM Alts met en avant une approche proactive en matière de durabilité. Les fonds issus de cette émission seront investis dans l’acquisition de biens logistiques présentant des standards élevés en matière de performance énergétique et environnementale. Le fonds prévoit également des travaux de rénovation et d’amélioration visant à réduire l’empreinte carbone de son portefeuille.

Parmi les initiatives phares figurent l’optimisation de l’efficacité énergétique des bâtiments, la promotion du bien-être des utilisateurs et la préservation de la biodiversité. Des projets d’installation de panneaux photovoltaïques sur les sites logistiques participent également à la transition énergétique et au développement des énergies renouvelables.

Un portefeuille logistique diversifié et performant

Le fonds logistique européen d’AXA IM Alts possède un portefeuille de près de 4,2 millions de mètres carrés, répartis sur 150 actifs situés dans 11 pays d’Europe occidentale. Ce portefeuille se compose principalement de grands entrepôts modernes et d’unités logistiques urbaines, offrant une exposition diversifiée aux hubs logistiques stratégiques.

Avec un taux d’occupation de 96 % et un potentiel de révision locative, le fonds bénéficie d’une base solide pour poursuivre sa croissance. Cette diversification géographique et fonctionnelle, combinée à une gestion active et experte, contribue à la robustesse du fonds et à sa reconnaissance par les agences de notation.

Des investissements à impact positif sur la société

Au-delà de la performance financière, AXA IM Alts affirme sa volonté d’influencer positivement la société à travers ses investissements. L’émission d’obligations vertes s’inscrit dans le cadre du Green Finance Framework du fonds, conforme aux principes de l’ICMA sur les obligations vertes. Elle reflète l’engagement du fonds à financer des projets logistiques durables, soutenant la transition énergétique et favorisant l’efficacité environnementale.

Timothé Rauly, co-responsable mondial de l’immobilier chez AXA IM Alts, souligne que la forte demande pour cette émission constitue « un signal puissant de la confiance des investisseurs dans la qualité et la solidité du portefeuille du fonds depuis sa création en 2019 ».

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